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Lors des Rencontres d'Antic, à la Maison pour Tous à Anglet, organisée par TERITORIO [1] et le MICA [2], la cartographie a été abordée comme un projet numérique de territoire. Un projet qui fédère, localement, les données et les acteurs en s’appuyant sur l’écosystème OpenStreetMap (OSM). Présentation de la démarche, des résultats concrets atteignables, et  retours d’expérience de deux territoires : la ville de Saint-Paul-les dax, et l’office du Tourisme du Seignanx.  Une cartopartie a été  organisée le jour même à Anglet et lendemain à Boucau sur le terrain pour apprendre à contribuer dans OpenStreetMap et mieux en comprendre le modèle.

La question des données pose le problème du partage : en avons nous la permission et est-elle fiable ?

Il existe peu de données fiables rassemblées :

La Cartographie : Conception, production, diffusion et étude des cartes

L'Open Data : Les Open Data, ou données ouvertes, sont des données auxquelles l’accès est totalement public et libre de droit, au même titre que l’exploitation et la réutilisation.

Biens communs : Un commun est une ressource partagée, gérée, et maintenue collectivement par une communauté ; celle-ci établit des règles dans le but de préserver et pérenniser cette ressource tout en fournissant la possibilité le droit de l'utiliser par tous. Wikipédia

Le Web décentralisé :  Les leaders du web actuel contrôlent eux-mêmes les données de leurs utilisateurs, cette logique se renverse dans le web décentralisé : l’internaute est en mesure de se réapproprier le contrôle de ses données, et, au-delà, de son identité numérique. Le web décentralisé permettrait une nouvelle appropriation du web, voire de se débarrasser de la prédominance des Grands du net. L’internaute redeviendrait maître de ses données. Il y aurait plus de sécurité dans les échanges. La confiance serait partagée. http://www.influenceursduweb.org/la-blockchain-vers-un-web-decentralise-etat-des-lieux/

La cartographie pour une connaissance et une lecture du territoire

Plusieurs modèles existent :

Google Maps : service de cartographie en ligne créé par Google https://www.google.com/maps/

SIG : système d'information géographique (SIG définition wikipédia) conçu pour recueillir, stocker, traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques utilisé notamment par les collectivités.

IGN : L’IGN propose une offre de services en ligne pour consulter et exploiter les données géographiques, mais aussi construire ses propres services autour de ces données : les « Géoservices ».

Ces services reposent sur l’infrastructure du Géoportail et répondent à la fois aux besoins des professionnels et des particuliers, des acteurs publics et privés.

Alors pourquoi un autre modèle ?

Pour répondre à quelques questions : Qui détient et contrôle les données ? Quels sont les droits d'usage ? Est-elle massivement partageable, modifiable et avec quels outils ?

OpenStreetMap : une carte d'interprétation des données mondiales 

Une carte collaborative : Chacun peut tout géo référencer et créer ses propres objets (patrimoniaux, sociaux..)

Des contributeurs libres : 5 millions de comptes et 1 million et demi de contributeurs chaque jour dans le monde.

L'intérêt ? sur un territoire particulier on peut associer de scontributeurs locaux et enrichir toute sorte de carte à intérêt collectif.

Toutes les données sont libres de droit et partageables. Il s'agit d'un bien commun numérique où chacun peut interagir. Plutôt que de laisser faire les GAFA, voici un outil que les collectivités ou l'éducation peuvent s'approprier !

Exercice en nature sur le terrain !

 

cartoboucau

 

Logo T signe TERITORIO[1] Teritorio accompagne des institutions, des collectivités territoriales, des offices de tourisme qui souhaitent maîtriser la donnée géolocalisée de leur territoire pour être libre d’imaginer des applications (numérique ou papier : cartes interactives, plan augmentés) performantes, durables, et créer de la valeur partagée. Ils s'appuient sur l’écosystème OpenStreetMap (outils & données libres, communautés de contributeurs) abordé comme un bien commun numérique.

https://www.teritorio.fr/

[2] Le Mica permet à ses adhérents de s’approprier les outils et usages numériques; L’association a un caractère éducatif et récréatif et a pour but de réduire la fracture numérique et de favoriser le lien social. Le Mica accueille toute la semaine à la Maison pour Tous d’Anglet ses membres pour suivre des ateliers dirigés et participer à des activités libres, diffuser et développer le numérique et le multimédia, encourager le partage des savoirs et des savoirs faire.

Dernière modification le vendredi, 06 septembre 2019
Laurissergues Michelle

Fondatrice et présidente d'honneur de l’An@é, co-fondatrice d'Educavox et responsable éditoriale.