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Sur le site web dInternetActu.netDominique Boullier [professeur de sociologie à Sciences Po, coordinateur scientifique du MediaLab et directeur exécutif du projet d’innovation pédagogique Forccast] livre une critique très constructive sur le phénomène des Moocs permettant au citoyen d’appréhender les véritables enjeux économiques et éducatifs liés à la formation à distance tout public confondu.
Si le sociologue dénonce avec force la mainmise progressive des "investisseurs et promoteurs des marques universitaires mondiales" (Standford etc...), il démontre également qu’ "une autre philosophie de formation en ligne est possible", accès non pas "sur un enseignement massif et formaté mais sur le développemement d’un enseignement distribué et collaboratif".

Concrètement, il s’agit des modèles de "Dooc (distributed open online courses) ou encore deCooc (contributive open online courses) qui reposent sur plusieurs principes énumérés par Dominique Boullier dont notamment la capacité à repérer et qualifier les savoirs :"Les enjeux de la formation des jeunes générations ne sont pas la diffusion de masse de savoirs de base garantis.

Ces savoirs sont partout disponibles sous d es formats divers. La question posée est celle de l’orientation dans ces savoirs pour enclencher des processus de connaissance. (...) Il faut donc "fournir des méthodes et des outils pour explorer l’immense champ des savoirs désormais disponibles sur les réseaux. Là est l’innovation, elle est certes technique, mais elle est avant tout méthodologique et donc pédagogique. Les promoteurs industriels des Mooc commettent une grave erreur de diagnostic en pensant que c’est l’accès aux savoirs qui pose problème..."

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EN COMPLEMENT :

Apprentissage : réflexion critique sur les MOOC Dernière modification le mercredi, 17 septembre 2014