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Crédit photo : Ludovia - Pascale LUCIANI BOYER est élue locale, maire-adjoint d’une grande ville du Val de Marne, Présidente de la commission numérique pour l’Association des Maires d’Ile de France (AMIF) et porte parole sur les sujets éducation/ TIC pour l’Association des Maires de France (AMF).

Pascale LUCIANI-BOYER est reconnue pour son expertise sur le sujet des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Education. Docteur es sciences, diplômée de Sciences Po Paris et d’une grande école de commerce, Pascale Luciani-Boyer assure de nombreuses missions sur le numérique en Éducation.

Ses interventions à Ludovia ont en particulier porté sur la place du numérique dans le premier degré. Comment les collectivités peuvent-elles faire face à ces nouveaux investissements ? Comment les jeunes peuvent-ils bénéficier de ces nouveaux usages ?

Un point d’accord général, tout d’abord : « la plupart des écrits montrent que le numérique constitue un levier de la réussite scolaire lorsqu’il est bien utilisé ».

Mais alors qu’en est-il de la fracture numérique ?

« L’équipement, ce n’est plus un tableau noir et une craie, c’est beaucoup plus lourd à porter pour les municipalités... et encore plus lourd avec les infrastructures nécessaires »

Les villes peuvent de moins en moins porter seules ces nouveaux équipements scolaires.

Pascale LUCIANI- BOYER propose des solutions de mutualisation. Il faudra regarder, précise -t-elle, « territoire par territoire, comment faire bénéficier des bassins de population homogènes, d’infrastructures en commun. ».

La fracture numérique territoriale semble à ses yeux toutefois, moins cruciale que les inégalités produites par des usages trop différents . « Tous les jeunes sont ils égalitaires devant l’utilisation pédagogique du numérique ? ». La réussite scolaire, grâce au numérique, est elle permise à tous de façon égalitaire ?

Il existe une fracture numérique scolaire qui tient au niveau des équipements mais également au fait que l’utilisation du numérique est très différente.d’une école voire d’une classe à l’autre.

Alors, comment réduire cette grande diversité ?

« L’utilisation du numérique n’ést pas obligatoire, il revient à la bonne volonté de chaque enseignant de s’approprier tel ou tel outil lorsqu’il considère que cela apporte un plus à son enseignement ».

Former les enseignants, c’est donc nécessaire. Mais il faut avant tout que la confiance soit de mise pour utiliser ces nouveaux outils.

Pascale LUCIANI-BOYER répond aux questions de l’An@é pour Educavox

Claude TRAN

Dernière modification le mercredi, 19 novembre 2014
Tran Claude

Agenais de naissance Claude TRAN a été professeur de Sciences Physiques en Lycée, chargé de cours en Ecole d’Ingénieur, Inspecteur pédagogique au Maroc, chef d’établissement en Algérie comme proviseur du lycée français d’Oran ; en Aquitaine il dirigera les lycées Maine de Biran de Bergerac, Charles Despiau de Mont de Marsan et Victor Louis de Talence. Il a été tour à tour auteur de manuels scolaires, cofondateur de l’Université Sénonaise pour Tous, président de Greta, membre du conseil d’administration de l’AROEVEN, responsable syndical au SNPDEN, formateur IUFM et MAFPEN, expert lycée numérique au Conseil Régional d’Aquitaine, puis administrateurà l'An@é, actuellement administrateur Inversons la classe, journaliste à ToutEduc, chroniqueur à Ludomag.