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École numérique : naufrage à l’horizon…

Le microcosme politique ne bruisse que de cela. « Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges » annonce bravement et récemment un candidat à l’élection présidentielle, ignorant sans doute — vous, mes lecteurs que j’aime, le savez déjà — que la mesure a déjà été intégrée au Code de l’éducation, à l’été 2010, sous la canicule qui frappait alors nos braves et fragiles sénateurs.

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Sur la crise socio-éducative et les stratégies de remédiation (entretien)

La lame de fond réactionnaire et xénophobe incite aux recompositions idéologiques et stratégiques, à des prospectives adaptées. Ainsi, l’un des enjeux de la période est de mieux articuler les principes d’égalité socio-scolaire et de diversité culturelle, et de revisiter les programmes en relation.

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École et numérique : mais… à quoi peuvent donc bien servir les inspecteurs ?

Deux ans après le dernier rapport, le portail Eduscol publie les résultats de la nouvelle enquête Profetic qui résulte des sondages réalisés auprès des enseignants du second degré quant à leurs pratiques numériques. Ceux du premier degré ont été interrogés l’an dernier et le seront l’an prochain. En 2016, donc, ce sont 5 000 enseignants qui ont été sondés par courriel dans leur boîte académique mais le message n’a atteint réellement que 4 885 personnes. Parmi ces dernières, seules 1 775 ont répondu, ce qui représente un taux de retour particulièrement bas de 36,3 %. Ce taux est largement inférieur à ceux observés lors des deux enquêtes précédentes.

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Quelle finalité pour quelle École ?

Publié sur le site France Stratégie  : La crise de sens qui traverse l’École interroge le nombre et la nature des missions qui lui sont confiées. Quelle école voulons-nous ? Question éminemment politique qui exige de disposer en amont d’une vision globale de l’École et de ses finalités possibles.

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Éducation nouvelle : l'affaire de tous

Rappeler, renouveler : L’actualité scolaire met en avant quelque regain de l’espoir d’une " autre école " et d’intérêt pour l’aventure de l’ " Éducation nouvelle ". De divers bords, il est question de " manifestes " (Pour une tout autre école, Debout l’École, ou encore d’un " colloque " du GFEN* à Lyon (Quelles utopies pour aujourd'hui ?), dont les organisateurs entendent aller vers l’ " écriture d’un manifeste pour une éducation à la hauteur des défis à relever ", tandis que l’on célèbre le cinquantenaire de Freinet, qu’Arte programme ici le film Révolution école de Joanna Grudzinska, ou que là un article relate les déboires d’une jeune enseignante qui elle aussi a essayé… Etc.

Les associations dédiées et tel autre " mouvement complémentaire " dans la même mouvance annoncent organiser une « Biennale de l’Éducation nouvelle » pour novembre 2017. 

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École rurale et numérique éducatif – Najat Vallaud Belkacem à Ruralitic

Publié sur le site de Madame la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Retrouvez ici le discours prononcé par la ministre en clôture de Ruralitic, l’université d’été du numérique dans le monde rural, au château de Vixouze, dans le Cantal.

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Le numérique pour l’école entre illettrisme et erreurs historiques des politiques

Certains billets sont décidément plus difficiles à écrire que d’autres. Au moment où certains font le constat d’un illettrisme numérique encore très présent et qui toucherait environ 15 % de la population, il convient de se demander si ce handicap ne frapperait pas aussi une bonne partie de l’élite politique de ce pays. Ce blogue ne manque pas d’articles qui mentionnent ce curieux état de fait, déjà relevé par ailleurs par d’autres.

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Evaluons ! Evaluons !

Derrière la réforme du collège se cache une vraie révolution. Elle fait tellement peur qu’elle demeure dissimulée. On brandit les EPI, l’Aide Personnalisée pour tous et l'abandon des lettres classiques pour souligner que l’on n’apprend plus rien ou que les bons élèves sont, « une fois encore », les victimes, les laissés pour compte. On masque tout cela d’un vocabulaire abscons encore inédit par l’étendue de son lexique et sa désespérance sémiotique. Et pourtant, l’institution, comme l’armée, du reste, n’est pas réputée avare en la matière !

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