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Voilà un an que les "boitiers cliqueurs" ou "boitiers réponses" sont dans notre université (UPPA). Après quelques démonstrations sur les campus de Pau, Mont-de-Marsan, Anglet et Bayonne, après des tests dans diverses configurations (cours, TD, café-quizz, évaluations...), quelques collègues sont convaincus de leur utilité et maîtrisent parfaitement le système.
La première université française à avoir utilisé ces boitiers est probablement l’Université Pierre et Marie Curie (Paris).
Compte tenu du faible nombre de fabricants et distributeurs, ce marché reste assez monopolisé, d’où un coût qui reste encore élevé : compter 2830 €TTC pour un pack de 60 boîtiers...

Voici mon expérience, dans 3 configurations différentes :

1) En cours/TD, des contrôles "surprise" ou des questions à la volée :
Je les utilise de plus en plus pour tester rapidement l’état d’avancement de mon groupe, rendre les étudiants plus actifs. En début de séance, la distribution des boîtiers se fait au hasard (donc anonyme) en une minute. Si j’ai prévu un "contrôle", je passe les questions une à une. Cela me permet, après chaque question, de m’assurer que la majorité de la classe a intégré les notions. Eventuellement si je vois qu’il y a beaucoup d’erreurs, je commente et reviens sur des notions. Si je n’ai pas prévu de questions à l’avance, rien ne m’empêche, au moment voulu, de poser une question oralement, et d’écrire des réponses possibles au tableau : les étudiants peuvent alors cliquer et j’ai le résultat immédiatement. En fin de séance, chacun remet le boîtier dans la mallette.

2) Les étudiants évaluent les étudiants :
J’ai testé ceci avec un groupe lors des oraux de fin d’année. Chaque étudiant passe à l’oral (présentation de 15 minutes de leur travail), et les autres doivent donner une note de 0 à 9. Il s’agit d’une "évaluation par les pairs" comme cela est courant dans la recherche scientifique, avec ses avantages et ses travers... Bref, un exercice amusant mais aussi stressant, pour les étudiants, d’être jugés par leurs semblables. A la fin, chaque étudiant a reçu son "histogramme de notation" et a pu se comparer par rapport à l’ensemble du groupe (tout en restant anonyme). (Je n’ai pas tenu compte de ces notes dans mon évaluation.)

3) Café-manip-quizz :
Lors d’un café des sciences sur le thème de la chimie, j’ai présenté quelques expériences de chimie et posé des questions en rapport avec celles-ci, pour tester les connaissances du public. Dès les 2 ou 3 premières questions j’ai pu savoir quel était le niveau global en chimie, et j’ai pu savoir si je pouvais utiliser (ou non) certains mots compliqués pour la suite du café ! J’avais donc à la fois un retour immédiat sur le niveau de vulgarisation que je devais adopter, mais aussi, au final, une statistique sur la culture générale en chimie d’un tel auditoire. Le public avait pu choisir, au début, son équipe : la meilleure équipe et le meilleur participant ont gagné les applaudissements !
Si certains se posent des questions à ce sujet, je peux essayer d’y répondre ! Mais je ne suis pas représentant en boitiers cliqueurs : je ne vous en vendrai pas, ni n’essayerai de vous convaincre que c’est super ;-)
Dernière modification le vendredi, 03 octobre 2014