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A la rentrée 2021, le réseau des Instituts universitaires de technologie (IUT) va connaître une très profonde mutation. Jusqu'en 2020, les étudiants entrés en première année d'IUT s'engageaient dans un cursus d'études supérieures professionnelles en deux ans conduisant à un diplôme universitaire de technologie (DUT) à l'issue duquel, en moyenne (chiffres variables selon le DUT), 25% des jeunes diplômés choisissaient de frapper à la porte du marché du travail, et 75% prolongeaient leurs études en vue de se doter d'un diplôme de niveau bac + 3 (licence professionnelle, bachelor), bac + 4 (bachelor in business administration, BBA) ou bac + 5 (master, diplôme d'une grande école de commerce et management, d'ingénieur...).

Désormais, s'ils sont admis en IUT, ils pourront accéder directement au titre de "bachelor" et bénéficieront en outre de l'octroi automatique du grade de licence. Notons qu'à titre transitoire, il a été décidé que les étudiants qui valideront leur deuxième année d'IUT se verront délivrer le titre de DUT, tout en passant en troisième année, à l'issue de laquelle ils pourront se doter du BUT.

1) Qu'est-ce qu'un "bachelor" ?

Ne traduisez surtout pas le mot anglais "bachelor" par "baccalauréat", comme le font encore beaucoup trop de personnes. Dans la langue de Shakespeare, le mot "bachelor" renvoie à des formations post baccalauréat en trois ou quatre ans. Dans le système français d'enseignement supérieur, le diplôme le plus comparable serait donc le grade de licence, sous réserve qu'en l'état actuel des choses, tous les "bachelors" délivrés en France ne font pas bénéficier leurs détenteurs du label "licence" : seule une minorité - à laquelle vont désormais se joindre les BUT délivrés à l'issue des IUT - est dans ce cas.

A l'origine, dans les pays anglo-saxons, il s'agit d'un diplôme positionné en fin du premier cycle des études supérieure (le cycle "undergraduate", qui se déroule en trois ou quatre années après le baccalauréat ou un diplôme équivalent). Petit à petit, sa délivrance s'est étendue à bien d'autres pays : anglo-saxons d'abord, puis dans le monde entier. Aujourd'hui, En France, on en recense plus de 700 de toutes sortes. Au niveau international, le bachelor est le diplôme de niveau "undergraduate" le plus délivré dans le monde.

Du fait de l'internationalisation croissante des parcours de formation supérieure, et de la mise en place au niveau mondial d'une architecture commune des études supérieures qui fixe à bac + 3 l'issue du premier cycle (et non bac + 2), les "bachelors" se sont petit à petit installés dans le paysage de l'enseignement supérieur français, et y rencontrent un succès croissant, tant auprès des familles en amont, que des recruteurs en aval.

Dans la plupart des pays, ces formations sont de deux types : général ou professionnel. Ainsi s'expliquent les différences d'appellation telles "bachelor in business administration", "bachelor in biology, "bachelor in arts", "bachelor in mathematics", "bachelor in law", etc. Ces diplômes peuvent donc soit être un équivalent "licence générale" française, soit un diplôme sanctionnant trois ou quatre années d'études axées sur un secteur professionnel.

2. Une présence longtemps rare en France, mais en très forte expansion depuis le début des années 2000

Le premier programme "bachelor" fut créé en France au milieu des années 1980. Quinze ans plus tard, à l'aube du XXI ème siècle, il n'en existait qu'une petite trentaine. Aujourd'hui, le site de L'Etudiant (www.letudiant.fr) en recense plus de 700. Après un première vague d'expansion principalement portée par les écoles de commerce et management, on a assisté depuis peu à l'émergence d'une nouvelle génération de "bachelors".

Jusqu'à une époque récente, nous n'avions importé en France que le modèle "bachelor professionnel" du secteur des services (commerce, gestion, management des entreprises, management du sport, affaires internationales, ressources humaines, tourisme et hôtellerie, finance, etc.), ce qui explique que l'initiative a longtemps été laissée aux groupes "écoles de commerce privées". Plus récemment, plusieurs dizaines de bachelors sont apparus dans des secteurs professionnels différents : les sciences politiques, le design, les arts appliqués, le para-médical, la biologie appliquée, les sciences industrielles, les sciences de l'ingénieur, le web et autres nouvelles technologies de communication, le journalisme, la mode et les produits de luxe, etc. Notons en outre que depuis peu, on assiste à la création de "bachelors" dans le cadre d'établissements supérieurs de statut public prestigieux telles l'école Polytechnique, les écoles Centrales, Sciences po' Paris, etc. C'est en partie ce qui a ouvert la voie à l'implantation de "bachelors" dans un petit nombre d'universités, ce nombre étant appelé alain croître fortement du fait de la transformation de l'ensemble des DUT en BUT.

3. Pourquoi ce diplôme séduit-il aussi fortement ?

Comment expliquer que, malgré le coût important qu'exigent la plupart de ces programmes, malgré l'expansion quelque peu anarchique de leur offre, malgré l'absence de reconnaissance académique de la plupart d'entre eux ... les "bachelors" attirent un nombre croissant de lycéens d'année en année ? Plusieurs raisons expliquent cela.

  • La raison principale tient sans doute au fait que le "bachelor" est un diplôme de niveau bac + 3. De ce fait, il s'insère parfaitement dans l'architecture internationale des études supérieures (le désormais bien connu "système LMD" "L" comme licence ou équivalent, M comme master et D comme doctorat) et procure à ses détenteurs une lisibilité internationale de ce diplôme, tant pour ce qui est de l'éventuelle poursuite d'études, que pour sa reconnaissance dans la nomenclature internationale des niveaux de qualification qui classe ce diplôme au niveau II, comme la licence.
  • Autre importante raison : les employeurs embauchent volontiers ce genre de jeunes diplômés. On observe en outre que le phénomène de "déqualification" (embauche à un niveau de qualification inférieur à celui pour lequel on a été formé) fréquemment constaté lors de la signature du premier contrat de travail, y est moindre que pour la plupart des diplômes comparables. Enfin, l'accès potentiel au statut cadre est plus rapide que pour les jeunes diplômés porteurs d'un DUT, BTS, d'une licence pro...
  • De fait, les entreprises d'aujourd'hui sont de plus en plus à la recherche de profils de type "cadres intermédiaires polyvalents à forte ouverture internationale" (ce que dans les pays anglo-saxons on nomme "middle management"). Or, c'est le principe même d'un "bachelor professionnel" que de former de tels profils.
  • Enfin, pour celles et ceux qui, à l'issue d'un "bachelor", feront le choix de prolonger leurs études, s'ouvre le vaste champ des masters professionnels d'universités (à la condition que le "bachelor" procure le label licence) par possibilité d'accès (sur procédure de sélection) en M1 (première année du deuxième cycle master), et des procédures d'accès "parallèles" à nombre de grandes écoles, tant en France qu'à l'international.

4) Attention : il y a "bachelor" et "bachelor" :

En France, jusqu'à il y a peu, le "bachelor" ne bénéficiait d'aucune reconnaissance académique. Celles et ceux qui s'en dotaient n'obtenaient pas le label licence, ce qui pouvait être un problème en cas de volonté de poursuite des études en deuxième cycle "master professionnel" d'une université. Il existe cependant un label de reconnaissance prenant la forme d'une inscription de certains de ces diplômes au très officiel "répertoire national des certifications professionnelles" (RNCP) qui, bien que n'étant pas une reconnaissance académique, correspond à un label distinctif. Cette absence de validation de ce titre par les autorités académiques à conduit à la création quelque peu anarchique de "bachelors" de toutes sortes : certains étant de réelle qualité, et d'autres, de qualité plus incertaine. Il en résulte que parmi les plus de 700 "bachelors" qui existent en France, on trouve le meilleur... mais aussi parfois du beaucoup moins bon !

Il a donc été considéré qu'il fallait qu'un peu d'ordre et de clarté soient introduits dans ce secteur de formation, ceci dans le but principal de permettre aux familles de bien distinguer le bon grain de l'ivraie. C'est pourquoi la décision ministérielle de décerner sur contrôle qualité un label "licence" à certains d'entre eux (mais pas tous) est importante. C'est le cas pour les "bachelors" proposés par des groupes "grandes écoles" appartenant à la Conférence des grandes écoles (CGE) et certaines autres dont la qualité n'est pas discutable, les "bachelors" délivrés par des grandes écoles publiques telles nombre d'écoles d'ingénieurs, Sciences po' Paris... Et c'est désormais le cas pour l'ensemble des BUT proposés dans le cadre de la réforme des IUT.

Notez que si la plupart des "bachelors" se délivrent au terme de parcours d'études post baccalauréat en trois ans, une petite partie d'entre eux le fait après quatre années. C'est ce qui est proposé par les "BBA" ("bachelors in business administration"), qui, dans le monde anglo-saxon, se nomment "bachelors with honour", sortes de "bachelors" renforcés très recherchés sur le marché de l'emploi, qui constituent indéniablement le "dessus du pannier" de ce secteur de formation supérieure.

5) Les IUT entrent dans la danse :

A compter de la rentrée 2021, les étudiants admis en première année d'IUT s'engageront dans un parcours en trois ans, à l'issue duquel ils pourront se doter d'un "bachelor universitaire de technologie" (BUT) agrémenté par le label licence. Bon à savoir : Les nouveaux BUT conserveront les noms des anciens DUT qu'ils remplacent, ce qui signifie qu'il y aura 24 intitulés de ce nouveau diplôme, par exemples le BUT techniques de commercialisation.

Le DUT est donc condamné à s'effacer progressivement. Nous parlons de disparition progressive parce qu'il a été décidé que dans un premier temps, si un étudiant est autorisé à passer en troisième année, il pourra demander à ce que le DUT lui soit délivré tout en pouvant postuler pour le BUT. Cette mesure n'est pas sans rappeler une autre, comparable, vieille de vingt ans, lorsqu'il a été décidé de supprimer le premier cycle universitaire en deux ans qui conduisait au DEUG ("diplôme d'études universitaires générales") d'avant l'an 2000, et de le remplacer par un parcours en trois ans conduisant au grade de licence. Dans cet autre cas, on invita également les étudiants qui le souhaitaient à demander à ce que le DEUG leur soit délivré "au passage", après validation de leur deuxième année de licence (L2). Force est de constater que le temps passant, le nombre des étudiants qui demandaient à bénéficier de cette possibilité se réduisit progressivement, si bien que quelques années après, elle tomba en désuétude. Gageons qu'il en ira probablement de même pour la délivrance du diplôme universitaire de technologie.

Cette transformation des IUT est le fruit d'un gros travail conduit depuis plus de dix ans par l'assemblée des directeurs d'IUT. L'argument principal reposait sur le fait qu'il était devenu nécessaire de bien ancrer le diplôme délivré en fin d'IUT sur le schéma international (en particulier européen) des études supérieures : le parcours en trois étapes successives dit "L/M/D" (licence/master/doctorat). Autre argument avancé par nombre de directeurs d'IUT et d'autres : le fait que l'université française ne permette pas (ou qu'exceptionnellement) de préparer ce titre de "bachelor" en son sein, laissant le soin de le faire au secteur privé d'enseignement supérieur. Il en résultait que ces formations - qui exigent fréquemment 10000 euros ou plus par an - n'étaient pas accessibles à la majorité des élèves appartenant à des catégories sociales défavorisées. Une telle situation était à leurs yeux inacceptable. Avec leurs droits de scolarité fort modestes, les IUT vont pouvoir combler en grande partie ces écarts sociaux, en offrant un excellent rapport "qualité/quasi absence de prix"

6) Vers une très probable augmentation du niveau de la sélection à l'entrée des IUT :

Rappelons que les IUT sont des établissements d'enseignement supérieur professionnels sélectifs. Pour être admis en IUT, les candidats doivent passer par la plateforme Parcoursup, et élaborer un dossier de demande d'admission contenant l'ensemble des éléments qui permettent aux membres des "commissions d'examen des voeux" (jurys) d'examiner et comparer les demandeurs d'admission. Notez que certains d'entre eux ajoutent un "test de sélection". Les algorithmes qui permettent d'organiser via Parcoursup les classements des candidats à l'admission en formation sélective, incluent désormais un "quota de places réservées" au profit de bacheliers technologiques : 50% des places disponibles en IUT doivent obligatoirement leur être accordées.

 Il en résulte que les admis en IUT sont traditionnellement à "double face" : environ une moitié de bacheliers généraux bien dotés, n'ayant guère de mal à y réussir une fois qu'ils ont franchi l'obstacle de la sélection à l'entrée, et une moitié de bacheliers technologiques qui, en moyenne, éprouvent plus de difficultés. Or, en passant du DUT au BUT, les IUT renforcent - et cela transparaît dans les "attendus" (pré requis) de Parcoursup - le besoin que leurs étudiants soient porteurs d'un potentiel de mobilité internationale, l'esprit de polyvalence, la nécessité d'être porteur d'une large culture générale, d'être doté d'esprit de synthèse, d'un bon niveau en anglais ... toutes conditions de la réussite dont les bacheliers technologiques sont en moyenne moins bien pourvus que les bacheliers généraux. Aux yeux de beaucoup, il y a risque de réduction des taux de réussite des bacheliers technologiques admis dans ces nouveaux "bachelors", sauf exceptions bien sûr.

Une chose semble parfaitement prévisible : une part de lycéens plus importante que dans le passé va désormais demander son admission dans les nouveaux IUT. Pour avoir fait depuis septembre 2020 une trentaine de conférences et visioconférences sur Parcoursup, je ne puis que témoigner du vif intérêt et de la forte attractivité qu'exerce cette nouvelle formation sur les élèves et parents. 

Il est donc prévisible que le nombre des demandeurs d'admission va très fortement augmenter, tandis que le nombre de places va stagner ou n'augmentera que dans des proportions très inférieures. On peut donc s'attendre à une plus ou moins forte augmentation du niveau de sélection à l'entrée des IUT. Va-t-on, dans de telles considérations, véritablement réserver 50% des places aux bacheliers technologiques ? Des voix nombreuses s'élèvent pour s'opposer à une telle décision.

7) Quel avenir pour les BTS ?

Longtemps, en France, les premiers cycles de l'enseignement supérieur furent principalement constitués de formations en deux ans après le bac. Au début du XXIème siècle, c'était le cas pour les DEUG (diplômes d'études universitaires générales), les DEUST (diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques), nombre de DU (diplômes d'université), les BTS (brevets de technicien supérieur), les DUT (diplômes universitaires dé technologie), et plusieurs centaines d'écoles professionnelles en deux ans de toutes sortes. Les formations de premier cycle en trois ans étaient rares dans notre pays

Apres l'émergence en Europe, en 2002, d'un système commun fondé sur trois grades (licence/master/doctorat) qui fixe à bac + 3/5/8 la durée normale de chaque cycle, et donc à bac + 3 le moment de sortie du premier cycle, on a assisté dans tous les pays membres de l'Union européenne à la transformation de la plupart des diplômes de niveau bac + 2 en formations de niveau bac +3. En France, ce fut d'abord le cas pour le DEUG, remplacé par la licence , puis nombre de DEUST et DU qui évoluèrent vers le format licence professionnelle, la plupart des écoles en deux ans ont intégré une troisième année, et enfin le DUT qui devient BUT en cette année 2021.

Autrement dit, la plupart des formations anciennement de niveau bac + 2 se sont muées en formations en trois ans. Reste le cas désormais très particulier du BTS, quasiment seul avec quelques écoles professionnelles (de plus en plus rares) à demeurer sur le créneau bac + 2. Est-il envisageable que cette situation se prolonge durablement ?

  • Oui répondent celles et ceux qui considèrent que les formations de niveau bac + 3, si elles correspondent bien aux attentes des familles et de certains employeurs, notamment ceux des grandes et moyennes entreprises, soucieux de disposer de compétences polyvalentes et ouvertes à l'international, ne sauraient par contre convenir pour les petites et très petites entreprises, ni même à certaines de taille moyenne. Dans la plupart des cas, ces entreprises ont besoin de jeunes diplômés issus de formations plus spécialisées, plus courtes aussi et dont le coût d'embauche est moindre. Pour ces dernières, le format bac + 2, donc BTS, semble préférable. Voila pourquoi, de longue date, les organisations patronales représentatives des PME/PMI se sont opposées à la tendance systématique à prolonger ses études après le bac pro ou le BTS/DUT. En d'autres termes, il y aurait place pour les deux formats : bac + 2 et bac + 3. De ce point de vue, le maintien en leur état quasi actuel des BTS serait justifié.
  • Non répondent ceux qui estiment qu'il y a risque que les BTS deviennent une sorte de "sous BUT", ce qui contribuerait à ce que s'installe durablement un secteur de formation à deux vitesses.Ce risque est d'autant plus grand que des politiques officielles de quotas de places réservées à certaines catégories de bacheliers s'appliquent désormais dans les algorithmes qui gèrent les candidatures sur Parcoursup et organisent les classements des candidats. Or, si 50% des places en première année d'IUT doivent obligatoirement être occupées par des bacheliers technologiques (à la condition qu'ils soient issus de spécialité technologiques conformes à la spécialité du BUT auquel ils souhaitent accéder), nul quota n' existe au profit des bacheliers professionnels pour l'admission en IUT. Inversement, entre 40 et 85% des places en première année de BTS sont obligatoirement réservées à des bacheliers professionnels (même condition que précédemment évoquée). 

Ainsi, on a d'un côté une filière de type bac pro + deux ans de formation pour accéder à un BTS, et de l'autre côté une filière de type bac techno ou général + trois ans pour accéder au BUT et aux avantages que procure ce format d'études supérieures professionnelles courtes. Ce seront bien là deux formations à image, et donc attractivité, très différentes. Nombreux sont les responsables de lycées proposant des formations aux BTS, et les enseignants qui y interviennent, qui aspirent au passage au niveau bac + 3 des BTS. Obtiendront-ils satisfaction ? L'avenir le dira, mais en l'état actuel des choses, une telle question n'est pas (pas encore ?) à l'ordre du jour.

Bruno MAGLIULO

(1) "Big bang"​ dans les IUT : le DUT est mort, vive le BUT ! Quelles conséquences pour les BTS ? | LinkedIn

Dernière modification le jeudi, 17 décembre 2020
Magliulo Bruno

Inspecteur d’académie honoraire -Agrégé de sciences économiques et sociales - Docteur en sociologie de l’éducation - Formateur/conférencier -

(brunomagliulo@gmail.com)

Auteur, dans la collection L’Etudiant (diffusion par les éditions de l’Opportun : www.editionsopportun.com ) :

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