Des identités multiples et des productions de ressources éparses publiées dans l’océan numérique, voila qui engage à penser, à organiser un lieu de synthèse. Jacques Rodet en écho à une de mes interventions sur les espaces et le cadastre des territoires tutoraux dit : "En formulant cette proposition, Jean-Paul Moiraud soulignait en quelque sorte que naviguer dans un territoire sans en posséder la carte n’offre que la possibilité de la sérendipité. Si celle-ci est souvent l’occasion de belles découvertes et rencontres inopinées, elle ne peut servir de viatique au tuteur dont les fonctions sont balisées par l’institution, parfois formalisées, et c’est souhaitable, dans une charte tutorale" Source le blog de T@d>
Il en va de même pour l’identité numérique, me semble t-il. Laisser des traces avec des identités multiples c’est au mieux l’espoir de la sérendipité, pour celui qui cherche et pour celui qui produit, au pire s’inscrire dans une histoire comme celle petit Poucet qui sème des petits cailloux blancs, puis en vain des miettes de pain pour tracer son chemin.
Il est nécessaire de développer des stratégies pour rassembler ses productions, au sein d’un EPA ou au sein d’une structure institutionnelle. Rassembler, classer, trier, montrer, cacher et si le e.portfolio était une solution à la question de la gestion des identités multiples et des traces éparses ?
Il me semble que la piste mérite d’être creusée. Itypa rassemble de nombreuses personnes, des novices mais aussi des spécialistes du e.portfolio (je le sais car ces personnes ont laissé des traces numériques organisées). Et s’ils venaient débattre ici de cette proposition ?
La stratégie du e.portfolio sera à mettre au regard du désir d’extimité professionnelle ou du choix de rester cacher comme l’exprime Claudine (vrai prénom, nom, pseudo ?) dans son blog itypa
En ce qui me concerne j’essaye de dessiner une esquisse de mon identité professionnelle sur mon e.portfolio tant mon parcours est atypique.