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Le Programme Grande Ecole de KEDGE Business School affirme sa conviction : former des leaders qui pensent en conscience, pour éclairer les choix d’aujourd’hui et préparer les transformations de demain. Avec la deuxième édition du projet Penser 2050, il ouvre un espace de réflexion et d’action tourné vers l’avenir. 

Encadrés par des experts, les étudiants du PGE de l’école ont mené une réflexion prospective sur le thème : « Comment dépasser le modèle de l’entreprise prédatrice de la Nature ?». À travers récits et mises en situation, ils proposent des visions concrètes de ce que pourraient être les entreprises de demain, plus durables et respectueuses de l’environnement.

Lancé en 2024, le cours Penser 2050 incarne la signature Grow by Doing® du Programme Grande École de KEDGE. Plus qu’un apprentissage des grands enjeux du monde, il engage les étudiants dans leur transformation afin qu’ils deviennent acteurs du changement. Confrontés à des modes de pensée différenciés, ils passent de la théorie à la pratique en produisant des travaux prospectifs concrets, développant ainsi leur capacité à conduire des transformations organisationnelles et à générer un impact durable sur la société.

Ainsi, le nouveau cours Penser 2050 du PGE lancé en 2024 incite les étudiants à explorer la prospective, une discipline qui anticipe les futurs possibles. Il développe une méthodologie d’anticipation pour mettre les étudiants au défi de créer des scenarios futuristes sur des grands thèmes sociétaux. Pour cette 2ème édition, l’ouvrage explore le thème des business model d’entreprise : « Comment dépasser le modèle de l’entreprise prédatrice de la Nature ? ». L’œuvre, réalisée en collaboration avec des professeurs chercheurs de KEDGE spécialistes du sujet, propose une série de récits et scénarios qui interrogent le rôle des entreprises dans la transition écologique.

Une pédagogie expérientielle unique

Le cours se structure en deux temps :

  • Un module e-learning pour s’acculturer aux grands principes de la prospective : concepts clés, méthodologies, différence entre prévision et anticipation, identification des paramètres variables et signaux faibles.
  • Un séminaire intensif où les étudiants, par équipes, mobilisent leurs acquis pour travailler sur des cas d’entreprises réelles et construire des scénarios prospectifs via la méthode du design fiction. Cette approche consiste à inventer des récits et prototypes venus du futur pour stimuler la réflexion, tester des idées et en débattre collectivement.

« L’enseignement de la prospective reste rare dans les écoles de commerce. Pourtant, cette compétence est essentielle dans un monde en mutation constante. Nos étudiants apprennent à identifier les bifurcations possibles, à évaluer les impacts et à imaginer des solutions opérationnelles », explique Laurence Le Poder, Doyenne associée à la pédagogie et Directrice de l'Innovation Pédagogique.

Explorer de nouveaux modèles d’entreprise

Au fil de leurs recherches et scénarios, les étudiants ont analysé les tensions entre performance économique et respect des limites planétaires. Ils ont étudié plusieurs alternatives émergentes :

  • Perma-entreprises : inspirées de la permaculture, elles visent la résilience et la régénération des écosystèmes plutôt que leur exploitation,
  • Modèles coopératifs : reposant sur une gouvernance démocratique et le partage des richesses, ils replacent la solidarité et l’ancrage territorial au cœur de l’activité économique,
  • Entreprises à mission : intégrant explicitement des objectifs sociaux et environnementaux mesurables dans leur raison d’être,
  • Low-tech : recours à des technologies simples, sobres et robustes, adaptées aux contraintes énergétiques et matérielles futures,
  • Économie de la fonctionnalité : substituer l’usage à la propriété, réduisant ainsi la consommation de ressources et favorisant la durabilité.

Ces pistes illustrent une redirection possible de l’entreprise vers des modèles plus soutenables et inclusifs.

Une compétence différenciante

Les productions étudiantes — analyses, scénarios prospectifs, plans d’action et artefacts de design fiction — forment un livrable concret. Valorisé à la fois académiquement et professionnellement, il constitue un atout majeur pour les étudiants sur le marché de l’emploi en développent des compétences rares et recherchées par les recruteurs.

Cet apprentissage expérientiel leur permet de valoriser des compétences clés : créativité, esprit critique, agilité intellectuelle, capacité à collaborer dans des environnements incertains et multiculturels.

Le témoignage de Timothée Bobet, étudiant en M2 PGE

"Penser 2050 m’a appris à élargir ma vision bien au-delà de mes études ou de mon futur métier. Cet exercice de prospective m’a permis de comprendre l’importance de se projeter dans l’avenir, d’anticiper différents scénarios possibles et surtout de remettre en question les évidences du présent. J’ai découvert à quel point réfléchir sur le long terme pouvait enrichir la manière dont on analyse le monde et ses évolutions.

Au-delà de la réflexion intellectuelle, ce projet m’a aussi donné l’occasion de collaborer avec des profils divers, d’apprendre à coordonner des idées différentes et de transformer un travail collectif en une réalisation concrète, valorisée par une publication. Cette expérience m’a permis de développer à la fois mes capacités d’analyse critique, mon sens du travail en équipe et ma rigueur dans un cadre professionnel."

En savoir plus : cliquez ici.

 

Dernière modification le samedi, 11 octobre 2025
An@é

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