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Premier événement sur le numérique dans les Hauts-de-France, Le Grand Barouf Numérique est une manifestation publique gratuite dont le rôle est de dessiner le futur des politiques publiques à l'échelle européenne. Participatif et prospectif, il s’organise comme une “assemblée parlementaire”, où les “participants-députés” sont réunis pour examiner et amender un projet de loi numérique d’anticipation.

Un manifeste

"Le Grand Barouf, c’est le boucan des mondes ancien et nouveau qui se fracassent l’un sur l’autre.

La révolution numérique, aujourd’hui portée par la robotisation et l’intelligence artificielle, met les sociétés post-industrielles sens dessus dessous. Personne ne sait au fond de quoi demain sera fait. Avec le futur, inutile de jouer aux devinettes : au Grand Barouf, on préfère en débattre.

Le Grand Barouf met en avant les controverses en imaginant le futur des politiques publiques.

Un événement  conçu comme une “session parlementaire” de deux jours

 

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Les participant.e.s deviennent des “député.e.s” réunis en commissions, auditions et séances de question au gouvernement (fictif !). Startupers, citoyenn.e.s, militant.e.s, représentant.e.s de grandes entreprises, fonctionnaires, designers... C’est avant tout un lieu de rencontres improbables, où les mondes qui s’ignorent trop souvent peuvent enfin se parler face à face, pour construire, ensemble, les contours numériques de notre société."

Séance de « Questions citoyennes »

 

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Vincent Edin, joue le rôle de Ministre de l'Education nationale 2022, journaliste indépendant et collaborateur régulier d’Usbek & Rica et de l’ADN, investi dans l’éducation puisqu’il coordonne le Master Communication Politique et Publique de l’ECS.

Samuel Roumeau, joue le rôle de Président de l'Assemblée 2022, directeur du programme de l’ « OuiShare Fest ».

En 2022, le Gouvernement dépose à l’Assemblée du Grand Barouf le projet de loi numérique “Être, Savoir et Devenir”

 

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Ce projet de loi numérique  s’articule autour de 4 mesures phares :

Une intelligence artificielle pour prédire la formation et l’emploi

Des brouilleurs d’ondes pour canaliser l’attention et l’information

Un "crédit citoyen numérique" pour évaluer les aptitudes sociales

Des robots sociaux pour automatiser l’apprentissage

Voici un aperçu d'une des 3 commissions citoyennes :

Cette séance traitait « Des brouilleurs d’ondes pour canaliser l’attention et l’information ».

Proposition : L’usage des téléphones portables et de tout équipement personnel dans les lieux d’apprentissage sera strictement limité par l’installation de dispositifs de blocage d’ondes. Garants d’un environnement serein et favorable à l’apprentissage, les pouvoirs publics permettent ainsi aux enfants d’être préservés des dangers de la connexion illimitée. Un accès centralisé à Internet et aux outils numériques sera autorisé, sur permission et sous surveillance.

Les échanges, riches et publics ont permis d’échanger autour des interrogations suivantes :

● Avons-nous le droit à la déconnection ?

● Quelle est la porosité entre la société politique et économique ?

● Quelle est la porosité entre l’éducation et la société ?

● Il faut mettre en place des « rituels » de communication et de déconnection.

● Les relations entre la santé et les télécommunications s’accélèrent et permettent de faire remonter les inquiétudes.

● Il nous faut créer des « oasis » de décélération numérique.

● L’éducation de tous est au cœur de notre société numérique.

● Une place publique de débat doit être inventée.

● Une certaine contestation de l’Intelligente artificielle a été formulée.

● L’identité collective doit « contenir » l’arrivée des robots.

Avec un humour partagé, ce type de Questions citoyennes, vrai questionnement sur des situations de notre monde numérique liait ainsi l’humour, des questions sérieuses et une mise en scène publique ouverte aux échanges décontractés.

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Le Grand Barouf a proposé ainsi avec des "commissions , des "lobbyistes", des "experts",  l'examen des 4 propositions de loi pour un vote final à la fin de l'événement.

Dernière modification le mercredi, 09 mai 2018
Desvergne Marcel

Vice-président de l’An@é, responsable associatif accompagnant le développement numérique. Directeur du CREPAC d'Aquitaine,  Délégué général du Réseau international des universités d'été de la communication de 1980 à 2004, Délégué général du CI’NUM -Entretiens des civilisations numériques de 2005 à 2007, Président d’Aquitaine Europe Communication jusqu’en 2012. Président ALIMSO jusqu’en 2017, Secrétaire général de l’Institut du Goût de la Nouvelle-Aquitaine.