Imprimer cette page
Derrière son apparence HiTech, l’impression 3D se rèvèle pratique et ludique
Véritable révolution en marche, l’impression 3D bouleverse l’industrie et les services. Balbutiante il n’y a encore que quelques années lorsqu’elle était réservée aux bureaux d’études ou bien à des secteurs bien définis tels que la joaillerie ou le secteur dentaire, cette technologie se répand à une croissance folle au point de s’offrir déjà au grand public.


Pourquoi apprendre à utiliser l’impression 3D ?

L’impression 3D consiste à déposer en deux dimensions des couches de matériaux successives afin de construire des volumes. Je ne détaillerai pas plus, le sujet étant vaste et déjà très bien traité par ce dossier Wikipédia. Cette technologie allie la puissance de la CAO en 3D avec celle de la FAO pour commander la fabrication de pièces mécaniques. Cela en fait l’outil idéal pour les cours de technologie, mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur. En effet, ces machines permettent de toucher du doigt les applications directes de ces matières enseignées généralement de manière purement théorique.

De plus, l’utilisation des logiciels de conception est relativement simple et la phase de fabrication très ludique. Le cours laps de temps nécessaire à la fabrication (quelques jours au maximum) permet aux élèves de voir rapidement leurs projets prendre forme.

Cette technologie permet la fabrication précise d’objets qu’il aurait été impossible, très difficile ou bien très couteux de fabriquer comme le montre l’exemple de cet article. Rapide et économique, l’impression 3D gagne donc rapidement du terrain aussi bien dans l’industrie que dans les TPE et nombre de services en ligne (tel que sculpteo) existent déjà pour offrir aux particuliers la possibilité de créer et fabriquer leurs propres objets. Les élèves d’aujourd’hui auront donc forcément à faire avec cette technologie qui est présente actuellement dans le secteur de la décoration, l’architecture, la médecine, l’industrie et l’artisanat.

Deux facteurs montre qu’il est indispensable de se pencher sur elle. D’une part son taux de croissance qui est de l’ordre de 30% par an (source) et ses perspectives de développement avec l’utilisation de nouveaux matériaux prévue sous peu. Certains chercheurs planchent ainsi sur l’utilisation de cellules souches pour la fabrication d’organes par impression 3D et d’autres envisagent de l’utiliser pour le secteur de la construction.

Comment intégrer cette technologie aux cours ?

Une imprimante 3D peut très facilement s’intégrer dans un programme d’étude, que ce soit en cours de technologie au collège, cours de sciences au lycée ou bien en cours de sciences de l’ingénieur en post-bac. Touchant un grand nombre de secteurs d’activité et étant amené à se développer encore plus, cet enseignement touche du doigt quelque chose de concret et est une occasion unique de faire passer le théorique à la pratique.

Il est facile de trouver des cours en ligne tels que ceux présentés par le FabLab de Lille.

 

Comment apprendre ?

Pour se lancer dans l’impression 3D, il suffit juste d’un logiciel de CAO et d’une machine d’impression 3D. Pour ce qui est du logiciel, il en existe un grand nombre utilisables. Généralement, il faut privilégier les logiciels pouvant enregistrer les fichiers CAO en .stl, format le plus couramment utilisé pour l’impression 3D. Vous trouverez une liste non exhaustive des logiciels de CAO 3D utilisables ici.

Pour ce qui est de la machine, un large choix d’options existe là encore. Vous pouvez vous tourner vers votre FabLab local afin d’utiliser leur machine. Voici une liste des FabLab en France. Ou bien faire directement appel au leader Français de l’impression 3D en ligne : Sculpteo, mais là il faudra payer. La dernière option reste l’achat pur et simple d’une machine puisque les prix des modèles les plus simples sont inférieurs aux 300 euros. Ce site présente un comparatif des imprimantes 3D du marché vous permettant de vous faire une idée des tarifs et de leurs capacités. Il reste alors juste à acheter le consommable (le fil plastique extrudé par la machine) pour fonctionner en autonomie.

Notons au passage. pour initier les plus jeunes à l’extrusion 3D, l’existence d’un stylo 3D permettant de dessiner en 3D (il s’agit du 3D doodler), ce dernier étant plutôt réserver à un usage ludique.

Crédit image : dossier wikipédia
Dernière modification le mardi, 28 février 2017
An@é

L’association An@é, fondée en 1996, à l’initiative de la création d’Educavox en 2010, en assure de manière bénévole la veille et la ligne éditoriale, publie articles et reportages, crée des événements, valorise les innovations, alimente des débats avec les différents acteurs de l’éducation sur l’évolution des pratiques éducatives, sociales et culturelles à l’ère du numérique. Educavox est un média contributif. Nous contacter.