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Projet SIMELTA.- Novembre 2017 à  Octobre 2019- Studying Innovative Methods of Education for   Languages through Theatrical Activities.   

Aujourd’hui, le monde est ouvert à beaucoup : facilité des accès aux voyages, mobilité professionnelle, échanges professionnels, communications et accès à l’information via le World Wide Web, migration volontaire ou forcée, l’adulte a besoin d’apprendre une autre langue que sa langue maternelle. Une multitude d’établissements de formation en langue étrangère se crée chaque jour. 

Une multitude d’établissements de formation en langue étrangère se crée chaque jour.

Les offres sont-elles vraiment adaptées à la demande ? Il serait intéressant de connaître le nombre de personne qui, ayant souscrit à une formation, l’abandonne en cours de route, tout comme il serait utile de mesurer la pertinence des résultats obtenus. Sortie d’une année de formation, la personne se sent elle plus à même de communiquer ? D’utiliser ses acquisitions et les mettre en pratique ? A-t-elle vraiment trouvé ce qu’elle est venue chercher ?

Des hypothèses sur les abandons en cours de route :

Lassitude face à un enseignement trop scolaire, liste infinie de vocabulaire, retraite face à l’indigestion des règles de grammaire, incompréhension et dépersonnalisation de l’enseignement devant un écran, isolement, ou encore, pédagogie inadaptée où l’adulte se retrouve comme dans l’enfance, coincé derrière son bureau, face à un maître tout puissant qui se refuse à toute interaction de peur de tomber de son piédestal. La liste n’est pas exhaustive.

L’adulte est un élève singulier, avec son histoire, son expérience et sa propre soif d’apprendre.

Des hypothèses sur les nouvelles pratiques :

Devant la recrudescence des initiatives en tout genre lancées par les expats pour que les autochtones puissent pratiquer une langue étrangère (soirées dans les pubs, au restaurant, visites touristiques, etc.) il apparaît que beaucoup de personnes qui ont suivi une formation en L2 souhaitent conserver leurs acquis et les mettre en pratique. Ce qui est plutôt un bon point. Et l’on constate également une forte demande pour des ateliers artistiques en langue étrangère. Comment expliquer autrement ce phénomène qu’un besoin pour l’apprenant de trouver « une autre manière », plus passionnante pour acquérir/améliorer/entretenir une langue étrangère, ou langue vivante comme l’on dit en France.

Et finalement, quoi de mieux pour mémoriser et développer un savoir que l’intérêt et la passion ? Le mouvement, et en trois dimensions ? 

Simelta

Le théâtre, un vecteur de choix.

Le théâtre, c’est un texte, un écrit, une enfilade de mots, des expressions qui, tirés d’une feuille de papier, s’incarnent dans la réalité. Des émotions qui s’expriment, des interactions qui se jouent entre les protagonistes d’un moment.

Le texte, tout d’abord décortiqué pour en retirer tout son sens et ses sous-entendus, se doit d’être mémorisé avant d’être joué. Joué : le secret est enfin lâché, jouer comme un enfant, se croire et s’y croire et pour longtemps en conserver la mémoire. Apprendre pas le biais du théâtre est un moyen merveilleux au sens littéral du mot : l’élève ne se sent pas apprendre, il ne souffre pas de lenteur et d’apesanteur puisqu’il est actif, que tout son corps se met en mouvement pour s’accorder avec ses sens, son esprit. Il agit directement, il plonge dans la pratique sans même se demander s’il a les connaissances de base pour y arriver. Le théâtre utilise la communication sensorielle élémentaire, quasi primitive et donne des résultats très rapidement. Il ouvre ainsi l’apprentissage d’une langue vivante à tous, toute catégorie d’âge, toute classe de la population, soit-elle éduquée ou peu éduquée.

Et les enseignants dans tout ça ?

Pour les enseignants des écoles, nul doute que leur cursus leur a apporté une panoplie pédagogique suffisante, encore que… Mais les formateurs pour les adultes ne sont pas tous issus d’une formation d’enseignant… Alors que faire ? De quoi ont-ils besoin s’ils veulent utiliser cet outil fabuleux qu’est le théâtre ? Et comment aider et convaincre ceux qui aimeraient bien, mais qui n’osent pas ?

Tout au long de ce projet, nous nous proposons de comparer les différentes conceptions de l’apprentissage des langues pour ensuite proposer une méthode originale de formation des enseignants de L2 à des approches motivantes.

Plus précisément, il va s'agir de détecter les bonnes pratiques dans chaque contexte, les confronter, les échanger. Nous mettrons ensuite en place des modules de formation dans le réseau des partenaires, après les avoir expérimentés dans des séminaires centralisés et décentralisés. Il sera ici question de libérer le corps pour libérer la parole chez les enseignants, et à travers eux, chez les élèves.

Ce projet se place en prolongement du projet Grundtvig (2013-2015- PLALE, PLAying for LEarning), dans lequel nous avons déjà mis à l’épreuve le théâtre appliqué à l’enseignement d’une langue vivante chez l’adulte. Pendant deux ans, professionnels de théâtre, enseignants et élèves se sont pris au jeu et le résultat a été probant. Une évidence s’est pourtant imposée en conclusion du projet, il faut former les formateurs. PLALE n’aura été qu’une étape, un premier pas…

1.   L’enseignement par le théâtre, notre credo

Apprendre par le biais du théâtre, par la gestuelle, avec le corps et les sens.

Voici une méthode déjà employée çà et là. Pour les utilisateurs, l'impact est positif et motivant. Pour autant, tous les éducateurs, les enseignants n’y pensent pas. Ou encore, ils y pensent, mais n'osent pas l'utiliser. On ne suggérera pas ici de l'utiliser exclusivement, mais plutôt de le considérer comme un outil de plus à ajouter à une palette pédagogique. Ainsi, quand viendra le moment où l'enseignant se trouvera confronté à un public différent, moins adapté, voire complètement réfractaire, il aura toujours une réponse éducative à apporter, une corde de plus à son arc pour aller au bout de sa mission. En d'autres termes, l'éducateur lui-même va se trouver valorisé, car plus riche de savoir-faire : il va se sentir plus en confiance, il sera plus épanoui.

Pour certains le mot même de théâtre fait peur. En dédramatisant son usage, en rappelant qu'avant tout le théâtre peut être une activité ludique qui utilise le corps et l'esprit et qu'il n'est nul besoin d'aller chercher à interpréter des textes classiques, on peut les aider à se l'approprier. Le jeu, la mémorisation, la position dynamique en opposition à celle statique plus courante, la création de textes par les enseignants et/ou les élèves sont autant de vecteurs de réussite pour les deux forces en présence, quel que soit l'âge de receveur.

L’apprentissage d’une langue étrangère par le théâtre efface les inhibitions, casse les barrières et ouvre les perspectives d’échanges au-delà des frontières.

Car cette méthode se décline à l’avantage de toutes les cibles : les particuliers qui cherchent une activité de loisir et/ou l’amélioration de leurs acquis souvent restés au stade scolaire ; les entreprises désireuses de voir leurs salariés plus à l’aise dans leurs échanges internationaux, les scolaires qui découvrent comment apprendre une langue vivante avec plaisir et se donnent ainsi toutes les chances d’une scolarité réussie…

En termes d'inclusion sociale, le théâtre et la gestuelle appliqués à l’enseignement, encore plus s'ils sont appréhendés de manière ludique, favorisent l'accès à l'enseignement aux personnes qui n'ont pas un niveau scolaire suffisant pour se confronter à un apprentissage ardu et austère. Pour les personnes en situation d'expatrié, c'est même un moyen rapide et socialement très efficace pour une intégration réussie. Apprendre une langue au travers de saynètes et de mises en situation favorise l'échange culturel en mettant en situation des contextes locaux, en allant chercher leur équivalent dans le pays d'origine de l'apprenant, en effectuant des parallèles de mode de vie dans le respect des différences de chacun. Jouer ensemble et apprendre ensemble, c'est favoriser l'ouverture à l'autre, certainement l'un des effets le plus positifs de cette méthode.

Le théâtre est une discipline qui requiert la capacité de mémorisation et d’élocution, il utilise le corps et les perceptions auditives et visuelles pour la reconnaissance et la reproduction, ce qui est particulièrement adapté à l’apprentissage d’une langue étrangère ; il pousse à la découverte puis au dépassement de soi. L’humour dédramatise les enjeux, assouplit les contraintes. Réunir ces deux éléments c’est fournir à l’enseignement d’une langue vivante une arme d’une redoutable efficacité, une méthode motivante pour l’acquisition d’une langue autre que sa langue maternelle. Apprendre en s’amusant, bouger pour s’exprimer conduit forcément à une acquisition d’automatismes de vocabulaire et de grammaire, l’interaction encourage la fluidité dans l’expression. Cette méthode est donc recommandée à tous les déçus de l’enseignement dit classique, souvent rébarbatif et moins axé sur l’échange oral.

2.   Et le projet SIMELTA dans tout ça ?

Logo Simelta websizeLe projet Simelta a pour but de promouvoir un nouvel outil d’enseignement de la langue vivante L2, l’usage de la gestuelle et de l’art dramatique.

Il se déclinera en deux parties : l’étude des pratiques d’une part et la création de ressources d’autre part.

  • Les enseignants et formateurs peuvent parfois se sentir démunis dans leur approche pédagogique et chercher de l'aide, des supports, des guides. Ils seront notre première cible dans SIMELTA. Nous espérons constituer un réseau des personnes intéressées par les possibilités qui vont en découler. Nous aimerions aussi travailler avec des infrastructures plus institutionnelles telles que, en France, les IUFM, l’Éducation nationale et celles équivalentes dans chaque pays ainsi que les universités, les missions locales et acteurs sociaux concernés. 

En regroupant les expériences et en allant à la rencontre de ces personnes, en les questionnant sur leurs manques, leurs besoins, leurs craintes et leurs attentes, ce projet permettra d'élaborer un guide suffisamment vaste, mais tout autant précis pour ceux qui voudraient s'y pencher sans la moindre notion au préalable. In fine, il permettra l'élaboration des ressources, de passerelles pour que les enseignants puissent s'approprier la méthode en l'adaptant à leur besoin réel, l'ajoutant ainsi à leur éventail pédagogique.

Mais pour convaincre, il faut être convaincu. Charge à nous alors de leur faire vivre cette méthode par le biais d'ateliers et de formations animés par des professionnels que l'on trouvera parmi nos partenaires ou même en dehors le cas échéant et voir comment celle-ci peut se mettre en place suivant les contextes. Ces ateliers et modules de formations pourront être prolongés à l'issu du projet.

* formation courte : nous chercherons des enseignants/formateurs, dont le profil correspond à notre cahier des charges. C'est à dire des enseignants à la recherche de nouveaux supports pédagogiques pour satisfaire leur public. Il peut s'agir de maîtres(esses) des écoles, professeurs(es) à l'université, formateurs(trices) en institution privée, animateurs d’ateliers, tous ceux qui sont impliqués dans l'apprentissage d'une langue vivante L2 et qui sont prêts à tenter l'expérience.

  • Nous espérons également, tout au long et à l’issue de ce projet, pouvoir offrir une aide aux partenaires sociaux locaux qui doivent s’adapter à une nouvelle problématique commune à toute l'Europe, l'intégration des migrants. L'enseignement de la langue du pays d'accueil à travers des ateliers ludiques, mais instructifs permettra de toucher l'ensemble d'une population, des enfants aux adultes. Car il est facile d'imaginer des mises en situation intergénérationnelles, qui apporteront le vocabulaire et les expressions de tous les jours de manière ludique dans un contexte que l’on sait anxiogène. Les familles ne seront pas séparées, mais bien impliquées dans un même cursus d'intégration, un même élan pour s'implanter tous ensemble dans le pays d'accueil. Sortis d'un environnement impressionnant comme peuvent l'être les écoles et les établissements, les apprenants pourront plus facilement s'abandonner à un apprentissage en apparence ludique, mais pour autant profond et porteur d'espoirs pour tous.

* inclusion sociale et cas des réfugiés : nous allons nous rapprocher des municipalités pour trouver, quand cela est possible, des groupes de migrants en voie d'intégration, afin de tester les limites de nos propositions et les modifier le cas échéant.

  • Dans une deuxième étape, puisqu’il va s’agir de formaliser nos résultats et construire des ressources, nous allons diriger nos recherches vers des linguistes, des personnes dont le métier est de décortiquer les méthodes d’apprentissage et de produire des ressources. Ce sont eux qui nous aideront à construire des propositions adéquates et utilisables. Nous allons donc frapper aux portes des institutions et universités qui abritent ces professionnels des études linguistiques. Pour chacune des réunions transnationales, des linguistes seront invités à participer aux activités ainsi qu'aux réunions de travail. Ainsi, dans tous les pays partenaires et à chaque étape du projet, nous pourrons nous appuyer sur l'aide, les conseils et la réflexion de ces professionnels, avec chacun leur spécialité : il pourra s'agir de psycholinguistes, de sociolinguistes, etc., qui pourront nous aiguiller dans nos recherches et favoriser notre réflexion en fonction des différentes problématiques auxquelles nous allons être confrontées.

3.   Qui sommes-nous ?

LES FRANÇAIS ONT MAUVAISE RÉPUTATION !

Ce n’est pas nouveau, et rien ne s’arrange vraiment, les Français ne sont pas doués pour parler une langue étrangère ! À qui la faute ? Eux-mêmes, frileux, arrogants ? Misant sur les efforts des autres plutôt que sur les leurs ? Une dentition à part qui leur donne un handicap d’élocution ? Reconnaissons que nous, Français, avons beaucoup de complexes dès qu’il s’agit de nous exprimer, de communiquer avec l’étranger. Et l’on est prêt à s’inventer toutes les excuses possibles pour justifier nos carences. Se pourrait-il être la faute à un enseignement engoncé dans les mêmes principes et méthodes depuis des générations ? Qui donne à l’assimilation d’une soi-disant langue vivante, aussi peu de peps que l’apprentissage d’une langue morte ? Avaler la liste des verbes irréguliers, assimiler les grammaires des pays anglo-saxons, tellement différentes des pays latins, en écoutant un enseignant bien protégé derrière son bureau, lui-même peu convaincu par les capacités de son auditoire…

L’anglais, l’allemand, l’italien, l’espagnol, etc. autant de langues bien vivantes qui mériteraient qu’on les présente aux élèves avec une tout autre approche.

English Com’Eddy Theatre a fait le pari, depuis onze saisons révolues, de faciliter l’apprentissage d’une langue étrangère, l’anglais en l’occurrence, à tous les apprenants, qu’ils soient jeunes et scolarisés, adultes en activité ou en reconversion et même séniors en quête d’une retraite ludique et riche de nouvelles rencontres. Et ça marche !

Exit les cours soporifiques, place au théâtre pour rendre cette acquisition pétillante et percutante. On sait que le théâtre amateur plaît aux Français, alors, quand on peut joindre le plaisir de faire du théâtre à l’apprentissage d’une langue étrangère, le jeu en vaut la chandelle ! On fait du théâtre pour sortir de sa coquille, pour s’ouvrir aux autres, pour prendre de l’assurance à l’oral. Et qui dit théâtre dit mémorisation, dit élocution, dit gestuelle… autant de points communs avec la pratique d’une langue étrangère. La mise en situation, les répétitions ont vite fait de faciliter l’acquisition de vocabulaires et d’idiomatiques.

La pratique de la scène pousse à s’exprimer haut et fort pour se faire entendre, pour se faire comprendre !

À l’English Com’Eddy Theatre, l’humour a été choisi comme vecteur pour dédramatiser l’apprentissage, mettant ainsi à terre tous les complexes et appréhensions derrière lesquels les élèves aiment se cacher. ON S’AMUSE, MAIS C’EST DU SÉRIEUX ! C’est notre credo… Et, après onze saisons de mise en pratique, Eddy Radburn, l’entrepreneur qui a lancé sa propre école en 2007 sait que ça marche ! N’a-t-il pas lui-même appris le français de cette manière ?

4.   Nos partenaires

ALMADA – Portugal : L'établissement représentant le Portugal, L'Escola Secundária Fernão Mendes Pinto-Portugal in Almada est une école du secondaire, accueillant jeunes et adultes, 1073 élèves au total, dont certains avec des besoins spéciaux, pour 90 enseignants. L’école a déjà participé à des projets Comenius. Lurdes Cruz utilise déjà le théâtre et la gestuelle dans ses cours. Elle travaille depuis de nombreuses années en étroite collaboration avec Carlos Melo, metteur en scène et professeur de théâtre qui sera avec nous sur ce projet, comme il l'avait été sur le projet précédent. Avec lui, elle organise depuis huit années le festival annuel «Allemand en scène»  conjointement avec l’équipe du Goethe-Institut qui le produit. Avant cela, Lurdes Cruz et Carlos Melo avaient déjà préparé des groupes de théâtre pour se rendre au festival de Tourin en Italie. Après que le festival ait démarré à Almada, des groupes de l’école ont été invités à Paris et Berlin. En parallèle à ce long partenariat avec le Goethe-Institut, Lurdes Cruz et Carlos Melo ont travaillé ensemble pendant deux ans avec les adultes qui fréquentent l’Université Senior d’Almada. Lurdes Cruz et Carlos Melo ont participé au projet Grundtvig « PLALE », (Playing for Learning) et une fois encore, la même méthode a été appliquée avec toujours la même efficacité. À la fin du projet, en Roumanie, tous les étudiants des pays partenaires ont participé à une pièce, l’aboutissement de deux années de travail.

PAVIA – ITALIE : L’Italie est représentée par l'établissement CEM, Centro Educazione Media, une association à but non lucratif de formation professionnelle et éducative dédiée à la promotion sociale. Elle est née en 2007, résultat de la collaboration de professeurs et formateurs intéressés par l'Enseignement Médiatique et les questions de développement plurilinguisme et les chercheurs du Département de Communication et du Département de Psychologie de l'Université de Pavia.

Les associés du CEM sont des professeurs, dans le domaine de l’apprentissage et l’enseignement des langues, des psychologues, des sociologues, des experts en communication (vidéo), les experts de Web et de l'édition de logiciel, les professeurs de l'université et des chercheurs. Ils sont tous intéressés par la communication multimédia, l'apprentissage des langues et l’enseignement aux adultes et le développement des Technologies de l’Information et de la Communication. CEM est aussi impliqué dans l'enseignement aux immigrés à l'UNIPV et coordonne un projet local sur les Autobiographies Langagières, soutenu par la Municipalité de Pavia, principalement adressé aux communautés de migrants. Il organise des cours d’italien L2 pour des adultes, et associe des professeurs pour des immigrants, des professeurs des écoles, des professeurs de langue. Eleonara Salvadori et Roberto Canevari ont déjà travaillé avec nous sur le projet PLALE.

RIGA – LETTONIE : Pour la Lettonie, le Centre for Apllied Linguistics de l’université de Latvia est une structure multilingue qui propose des cours aux étudiants internationaux diplômés ou pas, qui souhaitent améliorer leurs compétences en langues : anglais, allemand, français, letton, russe, espagnol, suédois et les 15 autres langues enseignées à la faculté. Les élèves vont des jeunes adultes aux séniors. Tatjana Bicjutko a participé au projet Guidelines for university language testing (GULT)" (2008-2011); Workshop (26-28 May 2010). Elle a été membre du réseau collaboratif dans le Réseau nordique pour des Études de transculturation Littéraires financées) par NORDFORSK et constitué de groupes de recherche individuels au Danemark, en Finlande, en Lettonie, en Lituanie, en Norvège et en Suède. Le but du réseau (2009-2012) était d'améliorer la recherche nordique, la formation de recherche et l'enseignement dans le domaine anglophone et des études littéraires postcoloniales avec la référence particulière aux multi modalités de processus de transculturation. Elle a enseigné à l'université depuis 2001 et a obtenu une expérience polyvalente dans l'enseignement de la langue anglaise et de la littérature. Son expertise dans le théâtre lui permet d'enseigner dans des cours d’anglais pratique de l’oral, la Communication Parlée et Écrite I, dans lesquels un certain nombre de classes sont consacrées au vocabulaire et aux pratiques de théâtre. De plus, elle est la seule traitant l'analyse stylistique de l’art dramatique à la faculté, lisant le cours : Dialogical Hermeneutics : l’art dramatique dans le cadre du programme Master dans la Philologie anglaise à la Faculté des sciences humaines à l'université de Latvia

5.  Nos espoirs

Au terme de ce projet, nous espérons les résultats suivants :

  • Production de ressources et modules de formation en ligne.

Nous souhaitons, à la fin de notre recherche, avoir produit des ressources à l'attention des enseignants/formateurs/éducateurs, avec un spectre suffisamment large pour que chacun puisse se les approprier selon son contexte, mais avec des lignes et pistes suffisamment précises et claires pour une compréhension facilitée pour le formateur. L'idée générale est de dédramatiser les mots "théâtre" et "gestuelle" qui ne doivent en aucun cas être réservés aux élites. Ces ressources devront rester visibles et accessibles au plus grand nombre après la fin du projet SIMELTA. Également, nous espérons qu’à un niveau local, les modules de formation courte à l’usage des enseignants continueront à attirer du monde et feront boule de neige. Ce serait un véritable accomplissement.

  • Organisation de moments centralisés et décentralisés de spectacles multilingues.

La langue L2 est à l’honneur dans ce projet et par elle, l’ouverture sur le monde, les échanges interculturels et l’inclusion sociale. À l’issue de ce projet, nous souhaitons que les modules de formations connaissent un certain succès et que des productions et festivals de spectacle en langue étrangère, présentés par des écoles, des universités, des associations locales, fleurissent un peu partout, mettant en place des passerelles entre différents pays de la zone Europe et pourquoi pas au-delà. Ceci attesterait de la résonnance de notre postulat dans les diverses institutions.

  • Élaboration d’un curriculum transversal aux différents contextes et en vertical concernant le thème en question.

Fruit de nos deux années de recherches et d’études, ce curriculum, tiendrait en lui seul, de schéma synthétique à l’usage de tous ceux qui sont intéressés globalement par la méthode et qui cherchent les différentes options pour l’adapter à leur cas. En projetant les opérations à mener et les exécutions des directives en fonction des différents contextes, ce curriculum aura les finalités éducatives que l’on cherchait.

  • L’intégration des réfugiés étant l’un des aspects de ce projet, nous souhaitons proposer une nouvelle façon de penser l’enseignement d’une langue étrangère L2 aux personnes en situation urgente, précaire et anxiogène comme celle des réfugiés. En d’autres termes, libérer le corps pour libérer la parole, transmettre et enseigner d’une manière plus active et vivante pour une intégration facilitée et réussie. À l’issue du projet, nous espérons pouvoir convaincre les partenaires sociaux et les villes d’accueil de l’intérêt d’une telle méthode en leur proposant les modules prêts à l’usage.

Au plaisir de vous compter parmi nous ! http://simelta.com/wordpress/ 

Edward et Karinne Radburn

Merci de nous aider en remplissant ce questionnaire :

Accès au site : http://simelta.com/wordpress/2017/12/21/lenseignement-dune-langue-etrangere-chez-ladulte-une-approche-motivante/

 

Dernière modification le jeudi, 11 janvier 2018
An@é

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