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C'est un sixième ministre de l'Education nationale que devra chercher Emmanuel Macron en moins de deux ans. Comment piloter une  institution de cette taille 850 000 enseignants et plus de 12 millions d'élèves dans ces conditions, sans discours clairs et mobilisateurs sur les missions, les anciennes comme les nouvelles, sans perspectives données à des personnels désabusés, résignés, déçus depuis des  années ? Les professeurs ont besoin d'être reconnus et de savoir en 2025, quelle est leur place dans la société. 

Sauf que chacun se débrouille à sa manière, dans son coin, dans  sa classe, et fait comme il peut avec ce qui lui reste d'engagement, de motivation et d'attachement à l'école et aux élèves qui ne vont d'ailleurs pas bien du tout mais auxquels le pays ne prête pas beaucoup d'attention.

La convention citoyenne sur les temps de l'enfant, décisif  pour transformer l'école, aurait dû alimenter la chronique de cette rentrée

Il n'en a rien été.Seule la question budgétaire a été prise en considération. Bien sûr la dimension financière est importante, oui, la dette française n'est pas supportable, mais ce n'est pas une raison pour faire des économies sur le dos de nos enfants. Le gouvernement aurait pu s'y prendre autrement, envoyer des messages plus mobilisateurs. La communauté éducative le méritait bien !

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Dernière modification le lundi, 22 septembre 2025
Figeac Patrick

Proviseur honoraire, bénévole à https://radiobastides.fr/ en Lot-et-Garonne, président d’une association intermédiaire par l’activité économique, auteur. Pour retrouver les chroniques et autres actualités : https://radiobastides.fr/