fil-educavox-color1

Voici une rentrée nouvelle…L'éducation est au centre des préoccupations...Il va notamment manquer de professeurs…Le numérique ne les remplacera pas ! mais celui-ci continue à interroger fortement les notions d’information, de culture, de démocratie, de pouvoir. Il a des conséquences sur la conception même de l’éducation. Les nombreuses contributions, recherches, ressources, toutes les actions dans les territoires contribuent à faire évoluer nos réflexions et nos systèmes...

Compétences informationnelles

La révolution numérique a bouleversé la manière dont est produite et consommée l’information. Ceux qui la produisent ne contrôlent plus tout à fait la manière dont elle est lue. Ceux qui la lisent ne savent plus très bien s’ils peuvent faire confiance à ceux qui la promeuvent. Souvent riche et originale, l’information numérique peut aussi être erronée, virale ou trompeuse.

La question de l’éducation aux médias et à l’information, une priorité !

Mônica Macedo-Rouet, professeure des universités en psychologie à CY Cergy Paris Université : "Il s’agit d’envisager l’élaboration de séquences pédagogiques visant à travailler et améliorer les compétences de compréhension, de recherche et d’évaluation des informations des élèves sur les interfaces écraniques."

Une sélection d’articles : https://educavox.fr/dossiers-anae/content/429-medias/

Après avoir été investie de beaucoup d’espérances, la révolution numérique suscite aujourd’hui méfiances et paniques.

Des problématiques spécifiques taraudent les acteurs, comme le temps d’écran, la captation de l’attention ou encore les problématiques de conditionnement des usages par les plateformes en ligne.

Quelques lectures :

L'Homme Nu. La Dictature invisible du numérique

Marc Dugain Christophe Labbé

Le monde de plus en plus virtuel qui nous attend : un monde d’hyper-connexion, mais également de soumission à la machine. Déréalisé par les nouvelles technologies, l’Homme perdrait alors progressivement son libre arbitre en échange de la promesse de sécurité et de longévité. Selon Marc Dugain et Christophe Labbé, sous couvert de réseau social et de nouveaux liens sociaux, les nouvelles technologies des firmes du net développent en réalité un individualisme outrancier qui mine la solidarité. Elles font la promotion d’un homme « retranché », un monde où les hommes sont (virtuellement) tous ensemble…mais en réalité seuls, alors que se produit une recrudescence de psychopathologies liées à l’usage intensif des objets connectés.

Une autre publication : « L’homme sans contact », après une pandémie planétaire et une explosion de la croissance numérique. Durant cette période, nous avons appris à travailler à distance, à se voir le moins possible, à tout commander en un clic. Quel sera l'impact de cette numérisation de nos vies ? C'est ce que cherchent à comprendre Marc Dugain et Christophe Labbé dans le livre "L'homme sans contact" aux Éditions de l'Observatoire.

https://www.educavox.fr/dossiers/selection-de-ressources/bibliographies

Nos pratiques numériques : information, culture, loisirs, formation, relations sociales, jeux

Les questions posées par les fausses infos, arnaques, harcélement nous obligent à l'information, à la formation,  nous invitent aussi à ne pas paniquer, à développer des systèmes de vigilance et de sécurité, à observer nos pratiques et à relever les aspects positifs.

Réseaux sociaux

Faux/réel : on fait la chasse aux manips, aux fausses infos et on peut en jouer…

BeReal, application apparue en 2020, joue sur cette idée, en demandant à ses utilisateurs, une fois par jour et de manière impromptue, de prendre un selfie et de le partager dans les 2 minutes, sans filtre. BeFake AI, de son côté, a décidé de copier le principe, mais de partir totalement dans la direction opposée. « Pourquoi être réel quand c’est amusant d’être faux ? », interroge le réseau social, dans un jeu de mot provocateur en version originale.

Quels regards portons-nous sur les adolescent.e.s ?

L’adolescent.e. connecté.e. aujourd’hui et son usage intensif du téléphone, jeux vidéo et réseaux sociaux ne nous semblent-ils pas parfois des cyborgs, différent.es. des adolescents que nous étions ?

Yann Leroux au "Forum Educavox : Hybridations"

« Les ados d’aujourd’hui sont les mêmes, ils discutent avec les Intelligences Artificielles, avec des joueurs en ligne, une partie de leurs vies est déposée sur les réseaux sociaux mais ils sont plus proches de l’adolescent d’il y a quelques années, que du cyborg qu’on veut dépeindre. Le principal travail de l’adolescent c’est de survivre à l’adolescence et il le fait en faisant vieillir ses parents !

Vous avez un enfant merveilleux puis il devient adolescent…Le numérique intervient peu…Il devient un adulte comme toujours en s’appropriant les techniques existantes, les plus pointues, et les parents critiquent cette appropriation et expriment leurs craintes …un perpétuel mouvement que l’on peut noter et qui existe depuis que les humains sont sortis de la vallée du Rift en Afrique il y a des millions d’années. La seule différence c’est que cela va beaucoup plus vite et on est sur des générations qui s’approprient toutes les techniques qui existent depuis des millénaires. C’est nouveau et c’est le challenge éducatif de la période actuelle. »

Accès aux articles du Forum : Hybridations

Table ronde : https://educavox.fr/accueil/reportages/hybridations-contextes-educatifs-et-evolution-des-systemes

Le numérique représente un moteur essentiel de l’économie, de la santé, du secteur des loisirs, de la culture.

À l’avenir, une tension anthropologique majeure pourrait s’observer entre :

D’un côté, la possibilité pour les individus de bénéficier des apports des machines pour repousser leurs limites biologiques (aptitudes physiques, intellectuelles, espérance de vie…) ;

De l’autre, le risque d’une dépendance majeure des individus envers des machines à qui ils confieraient des compétences de plus en plus structurantes (capacité d’analyse, de calcul, de synthèse, de mémorisation, d’orientation dans l’espace…), qui seraient de fait progressivement perdues au fil des générations. 

Les individus se sentiront-ils augmentés ou diminués par la machine ? L’existence de machines de plus en plus sophistiquées, a fortiori lorsqu’elles sont conçues dans une approche anthropomorphique, conduira-t-elle les individus à élargir leur approche du vivant et du sensible ? Ou au contraire, ces machines les inciteront-elles à valoriser les spécificités qu’ils jugent véritablement humaines ?

Les humains ont élaboré certaines valeurs : Le partage la coopération, la contribution, l’empathie, la gratuité, l’égalité, le respect, l’éthique…

L’Intelligence Artificielle est aujourd’hui au centre des intérêts

L’intelligence artificielle générative :

Elle est loin d’être inoffensive de par sa nature et de par les usages qui en sont proposés et elle suscite des craintes légitimes.

Les biais tout d’abord : genrés, sociaux, ethniques, politiques, économiques…ils sont dus aux concepteurs, hommes blancs généralement mais surtout aux données qui nourrissent l’IA. Des données partielles ou connotées, en tout cas biaisées conduisent à un biais des résultats même après un bon traitement statistique.

La non transparence des sources ou plutôt l’absence de sources : un texte à apparence scientifique ou journalistique produit par ChatGPT ne citera aucune source puisqu’il est élaboré à partir d’une masse considérable de données elles-mêmes non sourcées. ChatGPT ne produira donc jamais du savoir, il n’a aucun processus de validation.

L’instabilité du modèle : il ne fournit pas la même réponse à la même question posée deux fois consécutivement. Il contient une part d’aléatoire.

L’uniformisation et le renforcement des phénomènes majoritaires : la machine par le traitement statistique écarte les savoirs peu connus, les opinions minoritaires etc…De plus, l’algorithme chargé de prévoir le comportement (pour proposer un service ou un produit) se base sur les comportements majoritaires en fonction de quelques paramètres et la prédiction elle-même va augmenter l’occurrence de ce comportement. Même constat pour les points de vue bien sûr avec les incidences possibles sur le vote des citoyens.

Le leurre : l’IA générative pousse l’individu à lui poser toutes les questions qu’il veut et lui donne l’illusion qu’elle fournit la réponse. L’image et le son produits avec les mêmes procédés conduisent à des illusions encore plus fortes car elles rajoutent de l’émotion non dans le contenu mais chez celui auquel celui-ci est adressé. Un exemple, en fournissant des photos et enregistrements audio d’un être cher et disparu à un logiciel, celui-ci simulera la parole du disparu s’adressant à vous…

La question de pouvoir distinguer le dessin original ou la photo ou l’article d’un journaliste avec un document produit par une IA devient primordiale. Elle doit être étudiée et outillée.

La disparition de nombreux emplois à faible valeur ajoutée…cela a été maintes fois évoqué.

L’hégémonie : un tout petit nombre de sociétés américaines et chinoises ont seules les capacités financières et humaines de développer ces outils technologiques avec tous les risques que font courir les situations de monopoles surtout quand on touche tous les domaines de la vie de l’information au divertissement en passant par l’éducation et la santé.

La capture des données individuelles : l’IA en consomme pour vivre, c’est l’or noir du moment et il attise toutes les convoitises.

Faut-il alors interdire (comme cela a été envisagé ici ou là pour ChatGPT) ? Faire une pause et proposer un moratoire (comme certains l’ont suggéré) ?

Ces pseudos solutions sont tout aussi illusoires que vaines. Rien n’avance à coup d’interdits ni dans ce domaine ni dans d’autres et la solution la plus sage car c’est la seule, c’est de faire avec.

On ne doit pas se priver d’outils aussi puissants donc faire avec mais pas n’importe comment.

Comprendre les outils. Il est indispensable de « remettre la science au centre de la société » tout à la fois pour des raisons géostratégiques et individuelles. Sans formation de mathématiciens en nombre suffisant, nous allons vers une dépendance forte y compris dans la maintenance de ces systèmes complexes. On peut comparer ce risque à celui qui s’est fait jour, en Europe, à propos des médicaments.

Cela n’est pas suffisant : il faut également éduquer, non pour apprendre à les utiliser les technologies car elles sont simples à utiliser mais pour les comprendre et comprendre les effets de leur utilisation sur les individus. Il faut enseigner la philosophie et l’histoire des techniques numériques.

Développer l’hybridation des processus en réservant l’IA aux taches automatisées, répétitives et de faible valeur ajoutée et en valorisant ce qui caractérise l’humain par ailleurs. L’évolution conjointe de l’activité humaine et des technologies à disposition doit faire l’objet de recherches et il faut savoir jusqu’où on veut aller.

Réglementer : le RGPD est une réussite française reprise à l’échelle de l’Europe et qu’il faut continuer à développer. Pourquoi ne pas imposer un marqueur sur les productions utilisant de l’IA générative pour les rendre repérables ? Pourquoi ne pas prévoir des réglementations et des normes sur les produits de la tech comme cela l’est sur les produits agricoles ou industriels ?

En quoi le numérique change le modèle éducatif, le rapport social et le rapport à l’école ?

Nos pratiques quotidiennes - La transversalité du numérique - Sa présence à l’échelle mondiale. Son implication dans tous les métiers et la formation professionnelle.

De la calculette à ChatGPT …

…50 ans de (lente et chaotique) mutation qui résulte autant des initiatives publiques que de l’évolution des usages tirée par le développement du marché des technologies de l’information et de l’éducation (TIC).

Xavier Drouet : https://educavox.fr/alaune/les-dessous-de-la-transition-numerique-a-l-ecole

Qu’est-ce qui a changé ?

La porosité des lieux, des temps, des espaces, entre le monde social et le monde éducatif, les expériences multimodales qui bousculent temps, lieu, action, telles, les expériences immersives avec la Réalité virtuelle, notamment en formation professionnelle, l’expérience immersive pour des élèves d'intervenants dans des espaces virtuels (Auteurs, conteurs, scientifiques, journalistes…) ...

L’interconnexion de toute forme d’échanges sur des plateformes, forums de discussions, dispositifs de formation, réseaux sociaux, jeux, la manière de créer à plusieurs, en ligne, avec des supports d’images, de poésies, de littérature, d’émissions webradio, de vidéos …

La transformation des comportements, avec l’intelligence artificielle, dans nos déplacements, nos recherches d’information, nos achats, nos modes de vie, nos loisirs, nos relations…

L'utilisation de l'Intelligence Artificielle

A propos du Chat GPT et de l’IA générative :

L'utilisation de GPT-3 en classe présente à la fois des avantages et des défis. Par Amine Amahan, Directeur Pédagogique chez ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Marrakech -Safi, Maroc

Avantages de l'utilisation de GPT-3 en classe :

  1. Apprentissage personnalisé : GPT-3 permet un apprentissage personnalisé en adaptant le contenu et les méthodes d'enseignement aux besoins individuels des apprenants. Il peut fournir des explications claires et adaptées à chaque apprenant, favorisant ainsi une compréhension approfondie et une progression optimale.
  2. Accès à une connaissance étendue : GPT-3 dispose d'une base de connaissances vaste et diversifiée, offrant aux apprenants un accès à des informations précises provenant de différentes sources. Cela permet d'approfondir leur compréhension des sujets étudiés et de développer leur curiosité intellectuelle.
  3. Ressources pédagogiques générées automatiquement : GPT-3 peut générer automatiquement des ressources pédagogiques telles que des exercices, des évaluations et des supports de cours. Cela réduit la charge de travail des enseignants en automatisant certaines tâches de création de matériel pédagogique, tout en garantissant la qualité et la pertinence des ressources générées.
  4. Réponses rapides et précises : GPT-3 est capable de fournir des réponses rapides et précises aux questions des apprenants, ce qui favorise l'apprentissage continu et permet de clarifier les points complexes. Les étudiants peuvent obtenir des éclaircissements immédiats, améliorant ainsi leur expérience d'apprentissage.
  5. Interaction naturelle et immersive : GPT-3 offre des possibilités d'interaction en langage naturel, permettant aux apprenants d'interagir avec le système de manière conviviale et immersive. Cette interaction crée un environnement d'apprentissage plus dynamique et engageant.

Challenges de l'utilisation de GPT-3 en classe :

  1. Dépendance excessive à la technologie : L'utilisation de GPT-3 peut entraîner une dépendance excessive à la technologie, ce qui peut limiter les compétences et les capacités d'apprentissage des étudiants si une utilisation équilibrée n'est pas maintenue.
  2. Formation des enseignants : Les enseignants doivent être formés à l'utilisation efficace de GPT-3 afin de maximiser ses avantages et de l'intégrer de manière appropriée dans leur pratique pédagogique. Une formation adéquate est nécessaire pour comprendre les fonctionnalités, les limites et les meilleures pratiques de GPT-3.
  3. Confidentialité et sécurité des données : L'utilisation de GPT-3 implique la collecte et le traitement de données personnelles et sensibles. Il est essentiel de mettre en place des protocoles appropriés pour assurer la confidentialité et la sécurité des données des apprenants et des enseignants.
  4. Biais et préjugés potentiels : Comme tout système basé sur l'intelligence artificielle, GPT-3 peut être sujet à des biais et à des préjugés inhérents aux données utilisées pour son entraînement. Il est important d'être conscient de ces biais et de les atténuer autant que possible pour garantir une expérience équitable et inclusive pour tous les apprenants.
  5. Évolution technologique rapide : L'évolution rapide de la technologie peut rendre GPT-3 rapidement obsolète. Il est important de suivre les avancées technologiques et de s'adapter aux nouvelles versions ou alternatives pour rester à jour et bénéficier des dernières fonctionnalités et améliorations.

Amine Amahan : https://educavox.fr/innovation/didactique/l-intelligence-artificielle-en-education-revolutionner-l-apprentissage-avec-gpt-3

L’IA générative : la dimension synthétique de la technologie

À l’instar de Chat GPT pour la production de textes, l’IA générative est en capacité de déployer des créations visuelles sur simple descriptif écrit.

Certaines de ces images ressemblent à s’y méprendre à des photographies, et nécessitent un matériel informatique puissant. La plupart des outils permettant de les créer restreignent leur nombre, l’objectif étant bien sûr de favoriser le mode payant une fois le besoin créé auprès de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, les conditions sont désormais réunies pour que des images issues à 100% de l’intelligence artificielle se déploient dans la société (médias, publicité, réseaux sociaux…).

Stimulants, les débats provoqués par ces nouvelles productions renvoient d’abord à ce qu’est une IA générative : un acte de création.

https://educavox.fr/accueil/breves/l-ia-generative-un-pur-acte-de-creation-bien-loin-de-la-photographie

Une enquête de la Walton Family Foundation a révélé que plus de la moitié des enseignants utilisent déjà ChatGPT, 10% d'entre eux tous les jours, mais seulement un tiers des élèves.

Ces chiffres montrent que ChatGPT est en train de devenir un outil pédagogique couramment utilisé, malgré les critiques. Il est indéniable qu’il offre des avantages significatifs. Par exemple, il peut aider Créer un plan de cours avec ChatGPT, à personnaliser l'apprentissage.

 Des applications comme Quizlet ont intégré ChatGPT pour créer des documents d'apprentissage adaptés aux besoins de chaque élève. Cette fonctionnalité, appelée Q-Chat, pourrait faire que les enseignements sur mesure deviennent la norme dans l'éducation.

 De plus, ChatGPT est utilisé par certains enseignants pour procéder aux corrections de copies, programmé pour apporter les annotations sur le fond et la forme utile aux étudiants. Tâche habituellement manuelle et tellement chronophage.

 

Organisée par le Carrefour (Université du Québec à Chicoutimi), une journée de conférences et de réflexions sur l’intégrité académique et l’intelligence artificielle

"Nous devons repenser nos approches, apprendre à naviguer sur les eaux troubles et connaître les tempêtes de l’incertitude et de la complexité. Il faut démystifier les IA, en explorer l’espace des possibilités, comprendre comment les utiliser afin de créer une meilleure expérience pédagogique … Bref, créer un système d’éducation pour ce nouveau continent ":

  • Sans notes ni crédits dans lesquels chaque participant est à la fois apprenant et enseignant ; qui focalisent les énergies vers le processus d'exploration et non pas vers les résultats
  • Qui mélangent les disciplines et niveaux ;
  • Qui encouragent le développement d'hypothèses et de projets multidisciplinaires uniques, audacieux et rigoureux ;
  • Qui sont fondés sur la beauté et l’émerveillement.

 Ninon-Louise LePage https://www.educavox.fr/accueil/reportages/integrite-academique-et-intelligence-artificielle-i

Appel à l'adaptation et à l'innovation

L'enseignement est à un carrefour.

L'intégration efficace de l'IA générative est un défi qui requiert des ressources, de la créativité et un engagement collectif de la communauté éducative. Pour éviter de rater le coche de l'IA générative comme cela a été le cas lors de la pandémie de Covid-19, il est indispensable que l'éducation évolue pour préparer les emplois de demain, que les distances entre l’enseignement et l’emploi ne continuent pas à se creuser.

Comme l'a si bien dit Socrate, « Je ne peux rien enseigner à personne, je peux seulement les faire penser ». C'est là que réside le défi de l’IA générative dans l’éducation. Il peut fournir des réponses, mais il ne peut pas enseigner la pensée critique, une compétence essentielle dans l'éducation.

https://educavox.fr/formation/analyse/l-ia-generative-et-l-aube-d-une-nouvelle-ere-pour-l-enseignement-pourquoi-il-faut-s-adapter-maintenant

Numérique à l’école : des choix politiques

Brève -Canton de Fribourg - Stratégie cantonale d’éducation numérique : priorité à la formation et à l’accompagnement du corps enseignant

https://www.educavox.fr/toutes-les-breves/canton-de-fribourg-strategie-cantonale-d-education-numerique-priorite-a-la-formation-et-a-l-accompagnement-du-corps-enseignant

Chronique : Notre République affiche sa devise au fronton des établissements publics "Liberté, égalité, fraternité."  De plus, l'article1 de sa constitution affirme son  caractère "indivisible, laïque, démocratique, social ".

Questions d'école : https://www.educavox.fr/chroniques-de-figeac/questions-d-ecole

Le numérique au cœur de l’éducation : Au forum Educavox Jean-François Cerisier :

S’il y a une chose qui peut faire consensus rapidement, c’est que dans les savoirs fondamentaux, il y a une catégorie qui me semble indispensable, c’est l’éducation au numérique, et si dans le discours, les institutions éducatives reconnaissent ce besoin, elles ne le traduisent pas très concrètement. Le collectif Educnum publie une tribune pour que les enfants, dès le plus jeune âge, bénéficie de cette éducation. Si on laisse aux familles cette responsabilité on sait bien que cela ne fera qu’aggraver les inégalités.

La CNIL et le collectif Educnum appellent les pouvoirs publics à développer l’éducation au numérique dès l’école maternelle

https://www.educavox.fr/accueil/breves/la-cnil-et-le-collectif-educnum-appellent-les-pouvoirs-publics-a-developper-l-education-au-numerique-des-l-ecole-maternelle

Sécurité Une action à l’échelle Européenne

Le Digital Services Act (DSA) est entré en vigueur ce 25 août.

Le DSA vise à réduire les risques pour la société en imposant des devoirs aux géants du web, qui devront respecter des « obligations de moyens et de transparence », effectuer des évaluations périodiques des risques et proposer des mesures pour lutter contre les contenus illégaux ou haineux, les atteintes aux processus électoraux, à la liberté d’expression, aux mineurs et à leur santé mentale. Des domaines sensibles comme la publicité ciblée ou la lutte contre les manipulations en ligne seront également couverts par le DSA. La commission européenne pourra infliger des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires des plateformes, voire les interdire dans l’UE.

Le Digital Services Act (DSA) est entré en vigueur ce 25 août. Cette régulation des réseaux sociaux, tels que Facebook, Instagram, X (ex-Twitter) ou TikTok, et des plateformes de vente en ligne, comme Amazon ou Rakuten, mise en place par l’Union européenne, impose des obligations de modération de contenus aux grands services numériques. Surveillés par Bruxelles, ils pourront faire face à de sévères sanctions en cas de manquement.

Le DSA vise à réduire les risques pour la société en imposant des devoirs aux géants du web, qui devront respecter des « obligations de moyens et de transparence », effectuer des évaluations périodiques des risques et proposer des mesures pour lutter contre les contenus illégaux ou haineux, les atteintes aux processus électoraux, à la liberté d’expression, aux mineurs et à leur santé mentale. Des domaines sensibles comme la publicité ciblée ou la lutte contre les manipulations en ligne seront également couverts par le DSA. La commission européenne pourra infliger des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires des plateformes, voire les interdire dans l’UE.

Certains cependant, craignent une restriction des libertés… Rien n’est simple !

https://www.blogdumoderateur.com/dsa-entre-vigueur-europe-reprend-main-geants-web/

Protection de l’enfance

Mardi 20 juin 2023, la commission spéciale sur l'espace numérique a organisé une table ronde avec trois associations sur la protection de l'enfance dans l'espace numérique

Un point concerne l'implication des adultes pour un accompagnement des enfants dans les espaces numériques. Il est donc important d'aider les adultes, parents éducateurs à construire une éducation aux médias et au numérique. Protéger les enfants en impliquant les adultes qui les entourent.

Raisonner seulement sur l'évitement des risques n'est pas suffisant, il est absolument nécessaire de penser prévention et éducation, accompagnement tant des adultes que des enfants et adolescents.

Concernant le cyber harcèlement, toute suppression de compte semble dérisoire puisqu'on peut recréer des comptes indéfiniment. Comment empêcher la création de nouveaux comptes ? Elle rejoint les remarques précédentes sur le fait que les cyber harceleurs peut bouger d'un réseau à l'autre. La victime doit-elle alors reconduire son parcours du combattant pour endiguer le harcèlement sur d'autres plateformes ? Que prévoit alors le projet de loi pour faciliter le parcours juridique de la victime ?

Les témoins en ligne : Comment les définir ? Les commentaires non textualisés sont-ils des éléments de harcèlement ? Que prévoit la loi ?

La prévention des comportements de cyberharcèlement ne peut se penser que par cette seule loi législative.

Il est utopiste de croire que l'interdiction empêche la transgression. Et s'il existe de tels comportements c'est qu'ils sont pré- existants aux usages des réseaux sociaux. Ce n'est pas l'usage de la plateforme qui rend haineux ou agressif, c'est une mise en lumière de comportements préexistants ;

Que prévoit la loi pour les harceleurs qui sont des personnes ayant des difficultés et sont en souffrance ? Il semble indispensable qu'un suivi soit associé à des mesures de soutien à des réparations psychiques. Il s'agit de mesures déjà existantes, injonction de soins avec prise en charge psychologique et éducative.

Intégrer aux programmes scolaires avec une progression de la maternelle au secondaire des modules d'éducation aux médias et au numérique, sensibiliser les enfants à l'impact émotionnel des images pour éviter la banalisation que l'on retrouve sur les comportements, les sensibiliser aux relations de groupe, développer l'esprit critique...La loi dans l'espace réel et numérique doit être affirmée de la même manière.

https://www.educavox.fr/accueil/debats/table-ronde-au-senat-la-protection-de-l-enfance-dans-l-espace-numerique

Là encore rien d’évident…

Accès au dossier : Protection de l'enfant https://educavox.fr/dossiers-anae/content/428-protection-de-l-enfant/

Le numérique à l’école c'est bien une nécessité, une cohérence, une vision prospective, une égalité des territoires, des formations avec tous les acteurs.

Un très grand nombre d’initiatives irriguent nos territoires

Nous en attestons et nous en proposons !

Nous vous proposons une nouvelle édition des Boussoles du numérique IV : le mercredi 27 septembre, à l’hôtel de Région en Nouvelle-Aquitaine

Des données, des ressources

Différents modes d’élaboration et d’exploitation de la ressource, d’accès, de concurrence, de piratage, différents modes d’utilisation des données - circuits et volumes différents de vente ou d’échanges, données périmées, toxiques, données à protéger …

Des outils, des équipements, des dispositifs, des formations

Dispositifs innovants de formation, Intelligence artificielle, Réalité virtuelle, Métavers, plateformes et dispositifs : Quelles plus-values pédagogiques ? Quelles possibilités ou opportunités pour la formation professionnelle ou la transformation des pratiques ?

Quelles stratégies, quelles nouvelles compétences, quelles protections, quels rapports au sein de l’école, quelles possibilités pour les apprentissages ?

Le numérique en éducation : qu’est-ce qui a réellement changé ?

L’accès à des plateformes, aux ENT, à des dispositifs spécifiques, les ED TECH, l’Intelligence Artificielle, les techniques immersives, l’éducation aux médias et à l’information : comment sont-ils déployés et qu’apportent-ils dans les classes ?

Dispositifs innovants de formation

Le numérique est-il la solution ? Le présentiel/le distanciel- Dispositifs immersifs…

1 Boussoles IV 27 septembre 2023

Inscriptions et programme en ligne ! Retenez cette date ! 27 septembre, à l'Hôtel de Région à Bordeaux.

 

Dernière modification le vendredi, 13 octobre 2023
Laurissergues Michelle

Présidente et fondatrice de l’An@é, co-fondatrice d'Educavox et responsable éditoriale.