Ce dernier est obligé de chercher et de tester des applications qui fonctionnent sans WI-FI. D’accord, cela demande plus de temps de préparation, mais au moins la tablette n’est pas utilisée comme outil occupationnel mais bien au service des apprentissages.

D’où un questionnement, une démarche encore plus constructive et peut-être un gain de temps dans un avenir proche si les écoles se voient contraintes de fermer leurs portes au WI-FI.

Beaucoup d’applications ont désormais un mode hors ligne.

Mes élèves ont créé leur répertoire numérique de poésies avec Evernote. Ils se sont enregistrés, ont pris leurs dessins en photo et ont saisi le texte sans connexion ! Ils peuvent réécouter et voir leur travail à l’infini et cela toujours sans connexion.

Autre exemple avec Google drive qui offre aussi un mode hors connexion.

Pour suivre l’avancée de leur écriture collaborative, ils ont ainsi pu lire Le Petit Chaperon rouge en utilisant ce mode.

Sans oublier toutes les applis à valeur pédagogique qui fonctionnent sans connexion et avec lesquels il est possible de garder en mémoire les résultats du travail fait par l’élève.

Bien sûr, un peu de WI-FI est utile pour la synchronisation, le partage de documents sur toutes les tablettes ou les mises à jour des appplications.

Mais en aucun cas absolument indispensable.

A l’heure où le WI-FI fait débat, n’est-il pas le bon moment pour se questionner et trouver des utilisations ne nécessitant pas de connexion mais nous permettant d’apporter une plus value à notre pédagogie ?

Alors arrêtons d’entendre l’absence d’intérêt d’avoir des tablette sans connexion WI-FI.

A bon entendeur...