Tout au long de leur scolarité, leur apprentissage sera ainsi renforcé et dynamisé autour de pratiques collaboratives et ludiques.

Cet évènement permet aussi de mettre en évidence la variété des métiers dans lesquels les mathématiques jouent un rôle majeur et de faire découvrir à tous les élèves le plaisir d’en pratiquer autrement. Il s’inscrit dans un contexte de retombées concrètes des efforts menés par le ministère pour encourager les élèves à se tourner vers les mathématiques : alors qu’ils étaient 38% à choisir l’enseignement de spécialité des mathématiques en 2021, les élèves de terminale sont 40% à le faire en 2022.

Jeux de cartes ou cartes électroniques programmables, carte mentale et carte à puce… Avec son thème « Mathématiques à la carte », l’édition 2023 propose de construire des actions originales autour des mathématiques en mettant par exemple en avant les rallyes mathématiques ou l’interdisciplinarité, tant avec la géographie et la cartographie (plans, cartes-relief, atlas), que les sciences économiques et sociales (statistiques, graphiques) qu’avec l’éducation physique et sportive (courses d’orientation).

Sur tout le territoire, des actions sont mises en oeuvre par les académies (Olympiades des maths, jeux, etc.) Retrouvez toutes les informations dans le guide de la Semaine des mathématiques 2023 sur :

https://www.education.gouv.fr/la-semaine-des-mathematiques-7241.

Une mobilisation pour la semaine des mathématiques, reflet de la priorité du ministre Pap NDiayye pour la maitrise des savoirs fondamentaux

Depuis son arrivée rue de Grenelle, Pap Ndiaye a fait le choix de renforcer la place des mathématiques, de l’école au lycée. Son action s’est organisée autour de trois objectifs pour la rentrée 2023 :

• dynamiser l'apprentissage méthodique des mathématiques sur l'ensemble du parcours scolaire, à la fois en classe et hors la classe ;
• renforcer l'attractivité des mathématiques auprès des élèves et de leurs familles ;
• renforcer le pilotage pédagogique de l'apprentissage des savoirs fondamentaux.

Ces trois objectifs se sont traduits par les actions suivantes :

• La promotion de l’excellence et la réconciliation les élèves avec les mathématiques

1°/ À l’école primaire :

• Poursuite du plan de formation en mathématiques des professeurs des écoles, y compris ceux des écoles maternelles avec la formation de tous les professeurs d’ici quatre ans (50% des professeurs des écoles seront formés à la fin de cette année scolaire, contre 35% à la rentrée 2022). La revalorisation des conseillers pédagogiques de circonscription dès cette année s’inscrit dans ce cadre afin de reconnaître leur engagement en qualité de formateurs et d’attirer de nouveaux talents dans cette fonction.

2°/ Au collège :

• Encouragement de la création dans chaque collège d’un club de maths à partir de la rentrée 2023 pour cultiver le goût pour les mathématiques et le plaisir d’en faire ;
• Mise en place de sessions hebdomadaires de soutien ou d’approfondissement en mathématiques ou en français pour tous les élèves de 6e, tant pour soutenir les élèves qui en auraient besoin que pour stimuler les élèves les plus avancés ;
• Création d’un cadre national de compétences en mathématiques (CNCM) sur le modèle du cadre européen de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e.

3°/Au lycée :

• À partir de la rentrée 2023, chaque lycée (général, technologique et professionnel), aura la possibilité d’organiser un module de consolidation dédié aux fondamentaux en mathématiques pour les élèves de 2de en difficulté ;
• Introduction d’une heure et demie de mathématiques obligatoire en classe de 1re générale pour tous les élèves n’ayant pas choisi la spécialité mathématique, afin de renforcer la formation commune de tous les élèves dans cette discipline ;

Évolution des représentations sur les mathématiques et leur réputation élitiste, afin d’encourager l’égalité filles-garçons et la mixité sociale.

Pour lutter contre les stéréotypes de genre, l’objectif d’atteindre d’ici 2027 la parité filles-garçons dans les spécialités mathématiques, physique-chimie et mathématiques expertes (les filles sont majoritaires en SVT), et de tendre vers la parité pour les autres enseignements (Sciences de l’ingénieurs – NSI – numérique et sciences informatiques) a été fixé par le ministre.

• Afin d’ouvrir le champ des possibles et ne pas restreindre de manière trop précoce les souhaits d’orientation et, à plus long terme, favoriser les orientations vers les filières et les métiers scientifiques ;
• Afin d’étoffer le vivier vers l’enseignement supérieur en incitant davantage de filles à intégrer des classes préparatoires scientifiques, à poursuivre des études scientifiques à l’université ou encore à s’orienter vers des écoles d’ingénieur.

Les leviers pour déclencher des vocations :

• Lutter plus précocement (dès l’école maternelle) contre les stéréotypes de genre qui découragent les filles, dédramatiser l’accès aux filières scientifiques et techniques et valoriser les rôles modèles féminins ;
• Fixer des objectifs chiffrés d’orientation pour concentrer les efforts sur les secteurs scientifiques où les filles sont très minoritaires (sciences de l’ingénieur, numérique et sciences informatiques, option mathématiques expertes, CPGE MPSI) et inversement, fixer des objectifs d’orientation dans les enseignements de spécialité où les garçons sont peu représentés ;
• Décliner dans chaque académie dès les prochaines semaines cette stratégie de promotion et de revalorisation des mathématiques ;
• Associer les chefs d’établissement et les professeurs à cette mobilisation pour valoriser les orientations scientifiques auprès des jeunes filles.