Le vote en ligne du Prix Liberté 2025 est ouvert aux jeunes de 15 à 25 ans du monde entier du 20 mars au 30 avril

Pour élire le ou la lauréate de leur choix sur le site : https://prixliberte.normandie.fr/

Sous la présidence de Ouissem Belgacem, ancien footballeur professionnel et écrivain, le jury international 2025, composé de 24 jeunes, a nommé les trois personnes et organisations parmi 608 propositions :

• Gisèle Pélicot : née en 1952, est devenue une figure de la lutte contre les violences sexuelles. De 2011 et 2020, son mari, Dominique Pélicot, l'a droguée à son insu, permettant à 50 hommes de la violer à leur domicile de Mazan. Lors du procès en 2024, elle a renoncé à l'anonymat et au huis clos pour déplacer la honte des victimes vers les agresseurs et sensibiliser le public aux violences sous soumission chimique. Cette démarche lui a valu une reconnaissance internationale. Le 19 décembre 2024, la Cour criminelle d'Avignon a reconnu l’ensemble des accusés coupables. Gisèle Pélicot continue aujourd’hui son combat contre la banalisation du viol et des violences sexuelles.

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• WAPA – War Affected People’s Association : association belge qui lutte contre l’utilisation d’enfants dans les conflits armés et pour leur réinsertion au sein de communautés renforcées. Dans les pays du Sud global, WAPA collabore avec des partenaires locaux dans des pays post-conflit ou en transition vers la paix (Ouganda, Colombie, Sri Lanka, …) et finance leurs programmes de réinsertion. Au niveau international, WAPA mène des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer sur la problématique des enfants soldats afin de mettre fin à leur recrutement (prévention, démobilisation, réinsertion). 

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• Melati Wijsen : née en 2000, Melati Wijsen a commencé son parcours d’activiste à l'âge de 12 ans en fondant « Bye Bye Plastic Bags » avec sa sœur, Isabel. Ensemble, elles ont mobilisé des milliers d’enfants et de touristes et ont obtenu par décret l’interdiction de la vente et de la distribution de sacs, d’emballages et de pailles en plastique sur leur île, Bali. Depuis, Melati s'est exprimée sur les scènes mondiales du TED ou de l'ONU, elle a récemment coprésidé le comité GPAP du Forum économique mondial, a siégé au premier comité consultatif d'experts pour le prix Earthshot et a présenté son film, « Bigger Than Us » (réalisé par Flore Vasseur et produit par Marion Cotillard), en avant-première lors du 74e Festival de Cannes en 2021. Melati croit au pouvoir de sa génération et développe aujourd’hui Youthtopia, une plateforme d’éducation et de partage d’outils pour des jeunes souhaitant s’engager.

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Le Prix Liberté 2025 sera remis lors d’un événement dédié 100% à la jeunesse le 3 juin 2025 au Zénith de Caen. Le ou la lauréat(e) recevra un trophée réalisé par des lycéens normands ainsi qu’un chèque de 25 000 euros pour défendre sa cause.

Ce Prix a été créé par la Région Normandie en association avec l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix, les autorités académiques de Normandie et le réseau Canopé.

Avec le soutien de l’Institut international des droits de l’Homme et de la paix, les jeunes intègrent un dispositif pédagogique qui les accompagne dans la compréhension des enjeux des libertés humaines et qui les encourage à exprimer leurs propres opinions sur des sujets différents comme la liberté d’expression, la démocratie, la tolérance... En choisissant et en votant souverainement pour le représentant de leur choix, ils portent une responsabilité qui leur fait prendre conscience de l’importance de cet enjeu pour leur avenir.

Vidéo courte « Les 3 nommés du Prix liberté 2025 » : Lien Youtube

Rappelons que le Prix Liberté avait été remis en 2019 à Greta Thunberg pour son combat pour une justice climatique ; à Loujain Al Hathloul en 2020 pour son combat en faveur des droits des femmes en Arabie Saoudite ; à Sonita Alizada en 2021 pour son combat contre le mariage forcé des jeunes filles en Afghanistan ; en 2022 à l’association Child’s Right and Rehabilitation Network (CRARN) fondé par Sam Itauma, pour sa lutte contre les discriminations des « enfants sorciers » au Nigeria ; en 2023 au Club des jeunes filles leaders de Guinée, fondé par Hadja Idrissa Bah, pour son combat contre le mariage forcé et les excisions et en 2024 à Motaz Azaïza, jeune journaliste palestinien ayant couvert le conflit au cœur de Gaza, pour son combat en faveur de la liberté de la presse et du droit à l’information.