Par François Taddéi, Biologiste, fondateur et directeur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI)
Série Education 4 sur Paris Tech Revue
L'essor des machines condamne un certain nombre de compétences. Mais de nouvelles questions appellent une réponse humaine. Nous sommes confrontés dans le monde entier à des problèmes qu'on ne sait pas résoudre. Il faut donc développer différentes formes d'intelligence et apprendre à coopérer pour faire des choses qu'on ne saurait pas faire individuellement. Les systèmes éducatifs, qui restent essentiellement basés sur la compétition, sauront-ils répondre à ce défi?
ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ?
François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes.
Dernière modification le dimanche, 15 mars 2015