Cette initiative originale prend la forme d'un atelier de création de jeux vidéo en temps limité (une semaine)
Il a lieu dans deux classes des lycées Eugénie Coton et du lycée horticole de Montreuil (93) aboutissant lors d'une séance de restitution ouverte au public, à la réalisation de prototypes jouables dès la fin de la semaine de travail.
Les lycéens seront initiés aux logiques élémentaires de création d'un jeu vidéo, sensibilisés aux enjeux de la nature et du comestible en ville, et proposeront des idées de scénarios de jeux, à partir desquels les designers et programmeurs réaliseront des prototypes qui devront être jouables au terme de l'atelier. La restitution du vendredi 19 avril, à 17h, permettra de faire découvrir et tester par le public les jeux vidéo qui auront été ainsi créés.
Cet atelier s'inscrit dans la démarche "Montreuil est notre jardin" et vise précisément à associer un public jeune aux démarches lancées par la Ville pour promouvoir l'appropriation citoyenne des thématiques de la nature en ville et de l'alimentation durable.
Le jeu vidéo étant le médium de prédilection des adolescents et jeunes adultes, c'est une manière originale et ludique d’aborder des thématiques sérieuses, qu’elles soient environnementales, sociétales ou culturelles.
Ce sont deux équipes de "game designers", véritables professionnels du jeu vidéo, rompus à ce type d'exercices et mobilisées par La Belle Games, association qui oeuvre à promouvoir le jeu vidéo en tant que production culturelle et support d'appropriation par les jeunes de sujets de société, qui feront fonctionner ces ateliers en étroite collaboration avec les équipes pédagogiques des deux lycées.
La Belle Games a déjà organisé plusieurs « game jam », évènements au cours desquels des équipes créent sur un temps court des prototypes de jeux vidéo, sur le thème des médias ou des cultures urbaines.
Les prototypes de jeux vidéo ainsi créés ne seront connus qu'à l'occasion de la restitution du vendredi 19 avril mais l'un des jeux sera réalisé en réalité augmentée. Cette technologie permet de faire apparaître, grâce à son smartphone, une surcouche virtuelle dans le monde réel ce qui permettra de rendre « réelle » la ville comestible de demain...
Dernière modification le vendredi, 12 avril 2019
