Visiter le CES procure systématiquement une impression de vertige tellement il est gigantesque avec ses 3800 exposants répartis sur une dizaine de très grands halls d’exposition sans compter les à-côtés. S’en construire une image mentale est loin d’être évident, ce d’autant plus que ce salon relève de l’économie de l’offre, avec l’esbroufe qui va avec.
On peut toujours simplifier les choses et identifier deux ou trois tendances clés comme la réalité augmentée, les objets connectés tout azimut et les drones. Ce n’est pas suffisant. Il faut creuser la dynamique de ces marchés, comprendre les besoins des utilisateurs, séparer ce qui relève d’une économie de l’offre et celle de la demande qui ne suit pas toujours. Ma visite du CES est aussi un stage de généalogie technologique car on peut y identifier certaines technologies clés dans les composants électroniques et identifier dans quels produits on les retrouve. Cela permet de prendre du recul par rapport au marketing des exposants, surtout des grands acteurs du marché.
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