En 2015, la communauté internationale adoptait les 17 Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, un cadre universel visant à atteindre d’ici 2030 un équilibre entre trois éléments essentiels au bien-être des personnes et des sociétés à savoir l’économie, l’inclusion sociale et la protection de l’environnement. Parallèlement, les développements de l’intelligence artificielle (IA) se sont accélérés à l’échelle mondiale, révélant des opportunités, mais aussi de fortes disparités entre le nord et le sud global.

Gilles Berhault - Président du Collectif Les transitionneurs, Benoït Désveaux - DG Hopscotch : Nous agissons dans un monde de communications. Interactions et messages s’enchaînent, dans une aspiration au toujours plus malgré la surcharge cognitive évidente. C’est d’autant vrai que les technologies donnent accès à tout, tout le temps. Les inquiétudes se développent : dérèglements climatiques, exclusions, géopolitique... Les chaînes d’information et certains réseaux sociaux renforcent la tension. 

Le blues de la rentrée ? Voici l'Edito par Margaux Lemoine : La fin de l'été approche et la rentrée scolaire peut-être un moment parfois... difficile à gérer. Pour ceux qui auraient envie d'un passage en douceur entre ces deux grandes périodes de l'année, il est encore possible de nous rejoindre à LUDOVIA#22 à Ax-les-Thermes du 25 au 28 août prochain.

Alors que la rentrée universitaire et scolaire approchent, ChatGPT et les outils d’IA générative bouleversent les bancs des universités. Les enseignants, souvent démunis, alertent sur une explosion des cas de triche et une perte de repères dans les examens. Face à cette situation, le Ministère de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur a confié en décembre 2024 une mission stratégique à François Taddei, président du Learning Planet Institute, et à Frédéric Pascal, directeur de l’Institut DataIA (Université Paris-Saclay).

Il devait être écouté, il est devenu vénéré, écrans inclus. Plus qu’un simple glissement éducatif, l’enfant d’aujourd’hui trône au sommet d’une société anxieuse. Une exposition excessive au numérique dès la maternelle fragilise encore davantage les parents et leur progéniture. À la base du malentendu : on a caricaturé Dolto. Elle n’a jamais prêché l’omnipotence infantile, mais une parole vraie dans un cadre tenu. La formule a été avalée par la culture du « sans-frustration », puis recrachée en « l’enfant décide ». Résultat : la parole parentale ne vaut plus contrat mais variable d’ajustement. Or rien n’apaise davantage qu’un adulte qui tient parole.