Abdelkrim Hasni, professeur à la Faculté d’éducation et titulaire de la Chaire de recherche sur l’intérêt des jeunes à l’égard des sciences et de la technologie (CRIJEST), et son collègue Patrice Potvin, de l’UQAM, mènent différentes recherches sur les facteurs et les pratiques gagnantes qui contribuent à renforcer l’intérêt des élèves vers le domaine des sciences et technologie.
L’appel de la démarche scientifique
Tel que mentionné dans cet article, leur analyse de 128 recherches publiées dans le monde et leur propre enquête menée auprès de 1 777 élèves québécois révèle le faible impact des expériences de type hands on. En effet, il semble y avoir peu de différence entre l’élève qui réalise une expérience et le fait de voir l’enseignant réaliser la même expérience devant la classe.
Ce qui semble avoir un effet très fort sur l’intérêt des jeunes, c’est lorsqu’ils s’engagent dans toute la dimension intellectuelle de la démarche scientifique, dont l’élaboration du problème de recherche et du protocole, le choix du matériel et la formulation des hypothèses.
Quoi qu’il en soit, les interventions pédagogiques sont fondamentales. Selon Hasni, les élèves sont peu enclins à développer l’intérêt pour la science quand la pédagogie se limite à faire des exercices, à lire des manuels ou à entendre l’enseignant donner un cours magistral.
Afin de joindre chercheurs et praticiens, la CRIJEST s’est associée à une communauté de pratique qui comprend une cinquantaine d’enseignants et de conseillers pédagogiques en vue d’expérimenter sur le terrain des approches innovantes ou qui ont fait leur preuve en enseignement des sciences et technologie.
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