Où est ta place ?...
Partout je la cherche…
Il existe dans ces villes beaucoup de structures d’accueil pour les jeunes (mot banal qui ne veut guère dire grand-chose comme dit Bourdieu).
Il ne s’agit pas simplement de faire venir des jeunes dans des structures suffisantes en nombre.
La vraie question est de les impliquer et de les responsabiliser afin qu’ils se sentent vraiment chez eux dans ces villes. On habite une ville d’abord parce qu’on s’y sent bien. La question que je me suis toujours posée était de comprendre ce désintérêt et surtout comment y remédier.
Internet, le téléphone portable… tous ces nouveaux medias ont forcement modifié la relation des jeunes au réel. Nombreux sont les travaux universitaires qui le montrent. Je ne rentrerai donc pas dans les détails qui justifieraient cette hypothèse. Admettons la. Il est clair que notre rapport a la jeunesse ne peut plus être le même que dans les années post 68.. Dans un monde qui va vite, il faut aussi aller vite et jouer par conséquent sur ce qui peut les surprendre du fait de leur propre rapidité à suivre les mutations technologiques.
C’est pourquoi je pense qu’il faut aller vers les jeunes là où ils se trouvent et leur proposer des formes originales d’interventions culturelles. Par exemple, pourquoi ne pas arriver avec une exposition ambulante sans aucune communication préalable afin de les surprendre et d’attirer un regard difficile à capter voire à captiver. Autre idée : des interventions musicales inopinées etc.
Bien sûr ce n’ est pas le désordre qui m’intéresse, il ne s’agit pas de partir dans tous les sens….il s’agit de concevoir autrement les structures d’encadrement de la jeunesse sur les villes. Plus exactement face à une jeunesse qui ne cesse de bouger comme ont pu le montrer les événements récents ,il faut repenser un cadre qui joue du décadrage pour mieux recadrer.
Ainsi, ma proposition est la suivante : créer une structure culturelle mobile qui aille vers les jeunes, les intéresse et surtout les amène à une réelle participation à la culture, culture qui ne saurait se réduire à un échantillon de cultures particulières et souvent communautaires.
Vaste programme me direz vous ,mais je suis prête à prendre le risque et créer une véritable dynamique culturelle qui pourrait porter comme nom « café culturel ».
C’est ainsi que je pensais l’école, son rapport à la culture….
C’est ainsi que je mis en place le « café culturel » mêlant ville, culture, école
Dernière modification le vendredi, 07 novembre 2014