" Le plan numérique pour l’école ne peut marcher que si l’État, les collectivités et les professeurs marchent main dans la main ", a soutenu Najat Vallaud-Belkacem, lors d’une visite d’un collège connecté à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne).
Cours de piano sur tablettes, exercices de modélisation en 3D du collège, analyse en réalité augmentée d’un tableau représentant la signature du Traité de Versailles: déambulant de classe en classe, la ministre a pu découvrir plusieurs méthodes d’enseignement innovantes.
Le but de l’appel à projets est de " faire remonter du terrain toutes les inventions et les pratiques nouvelles " pour les tester et regarder celles qui sont " les plus efficaces pour la réduction de l’échec scolaire et l’amélioration des apprentissages ", a détaillé le recteur Jean-Marc Monteil, chargé de mission par le gouvernement.
" Chaque professeur est un observateur, avec des expériences considérables qu’il faut organiser au sein d’une sorte de petit laboratoire territorial, où les idées seront testées et diffusées " , a-t-il ajouté.
" La France a accusé un certain retard dans ce domaine par rapport à certains pays d’Europe du Nord " , a concédé Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique. L’appel à projets vise à « faire confiance à nos starts-ups innovantes dans le secteur éducatif " , a-t-elle ajouté.
Cette enveloppe s’inscrit dans celle, plus large – 192 millions d’euros prévus dans le bugdet 2016 -, dévolue au plan numérique pour l’éducation, a rappelé la ministre.
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Dernière modification le jeudi, 08 octobre 2015