« On s’est d’abord lancé avec l’approche tuyaux« , se souvient Claudy Lebreton. « Puis on a compris qu’il fallait penser usages du numérique plutôt que technique. Voilà comment nous en arrivons, aujourd’hui, aux données … Les données du territoire !« . Le président du Conseil général des Côtes d’Armor introduisait ainsi l’événement organisé à l’Espace Sciences et Métiers, en périphérie de Saint-Brieuc, pour le lancement officiel du portail Dat’Armor. La journée était animée par Aymeric Poulain Maubant, de Nereys.
Simon Chignard, data editor pour la Mission Etalab de modernisation de l’action publique, commençait par préciser le contour de l’Open Data. Une donnée est un fait mesuré et en aucun cas une interprétation. Elle est véritablement ouverte s’il n’existe aucune barrière technique (par exemple le format), juridique et économique (le prix), qui en limite l’accès. L’objectif est de réunir toutes les conditions pour que cette donnée puisse être réutilisée et il ne faut pas, a priori, « préjuger des réutilisations qui seront faites« .