J’en resterai bien sûr à ce qui a trait à l’école, objet de ce blog.
Je n’ai pas de doute sur la duplicité et l’insincérité de certains.
Brighelli a bien écrit des ouvrages pour des personnalités aussi discutables (bel euphémisme !) que Balkany ou Séguela et navigue sans vergogne entre proclamations anti-libérales (les tristes restes de son maoïsme de jeunesse) et participation aux débats organisés par Ménard ou le Front national. Lui est capable d’inventer n’importe quoi dans sa haine du « pédagogisme », qui est en fait souvent une haine de la démocratie.
Mais des personnes qui furent très estimables comme Jacques Julliard, comment est-ce possible qu’il puisse déverser autant d’injures contre l’école telle qu’elle fonctionne et telle qu’on voudrait la voir évoluer ?
Comment peut-il considérer avec autant de mépris les mille tentatives de tant d’enseignants pour « transmettre vraiment la culture » à tous les élèves, pour développer leurs potentialités, pour acquérir cet esprit critique qu’il prône par ailleurs ? Sur quelles informations se fonde-t-il pour porter des jugements sur le fonctionnement réel des classes ? Comment peut-il croire en la caricature qu’il brosse à longueur d’éditoriaux et de chroniques ?
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