Celle-ci, d’ailleurs, peut revendiquer en la matière une antériorité historique à travers la paternité, dès les années 1970, d’un certain nombre de thèmes clés de l’antipédagogisme : la dénonciation du « laxisme », de la « permissivité », du « ludique », du renoncement à « l’effort » et à « l’exigence », etc.
Cette paternité contemporaine, comme l’a rappelé Grégory Chambat dans son livre sur « les réacs-publicains », n’était que la réactivation, dans cette famille politique et dans la foulée du traumatisme de 1968, d’une paternité ancienne, faite de conceptions déjà constituées depuis la fin du 19e siècle et le début du 20e puis développées dans l’entre-deux guerres. À lire certaines formulations d’époque sur les thèmes de l’atteinte à l’autorité et au patriotisme, on jurerait qu’elles sont tirées de pamphlets tout à fait actuels.
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