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Claude Melièvre publie sur son blog EducPros: Dans Le Monde.fr de jeudi, Maryline Baumard pose la question du « risque que prend la gauche en se saisissant d’une manière ostensiblement politique du dossier de l’évaluation des élèves », au lieu de s’appuyer sur une science (« la docimologie , cette science de la notation « ) ainsi que sur une formation initiale et continue ad hoc (sans compter les  »innovations » qui ont du mal à se propager).
Il y a lieu de remarquer d’abord que si la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem reprend actuellement de façon fort décidée une initiative prise par son prédécesseur Benoît Hamon, cela s’inscrit en plein dans l’une des dimensions majeures (et incontournables) de la « refondation de l’Ecole » (formulée nettement dès le début de sa conception, et réitérée constamment depuis).
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Dès juin 2012, le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon déclare au congrès des parents d’élèves de la Peep que l’évaluation, perçue comme une sanction, est source de souffrances. Et il plaide pour un « changement de pédagogie » afin de placer le « bien-être des élèves » au coeur du projet scolaire. En août 2012, il réitère qu’ « il faut qu’il y ait une évolution de la façon dont nous notons. […] La note doit pouvoir être aussi un encouragement et pas un découragement, parce que les élèves français, à part les petits Japonais, sont les plus malheureux au monde. »
La « loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole » de juillet 2013..Accès à l'article
An@é

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