Ce colloque s’est inscrit dans le prolongement de sa démarche pour « développer la capacité des grandes entreprises à intégrer et maîtriser le numérique ». L’objectif n’étant pas d’apporter une nième dissertation sur l’avènement de l’Intelligence Artificielle, mais de permettre aux dirigeants d’entreprises d’intégrer au mieux cette évolution dans leur stratégie managériale.
Ces actes livrent les réflexions des intervenants, leurs échanges lors de la table ronde sur le thème « L’Intelligence Artificielle dans les grandes entreprises : Etat des lieux sur les pratiques, les opportunités et les réflexions éthiques et juridiques à mener ».
A sommaire des actes du colloque CIGREF « Gouvernance de l’Intelligence Artificielle »
- Bernard DUVERNEUIL, Vice-président du CIGREF, rappelle la démarche du CIGREF, les enjeux managériaux, juridiques, éthiques de l’Intelligence Artificielle
- Konstantinos VOYIATZIS, co-président du Cercle Intelligence Artificielle, présente les objectifs du Cercle Intelligence Artificielle CIGREF et souligne « l’âge d’or de l’Intelligence Artificielle […] pour que la révolution intelligente se fasse au service de l’homme »…
- Alain BENSOUSSAN, co-président du Cercle Intelligence Artificielle, évoque la dimension juridique juridique de l’IA et explique que « Hommes et Robots devront apprendre à vivre ensemble ! […] pour passer de l’esclavage technologique à la Robot-Humanité »….
La table ronde, animée par Frédéric Simottel, donne la parole à :
- Laurence DEVILLERS, CERNA, Professeur Paris-Sorbonne 4/LIMSI-CNRS : L’interaction Homme-Machine… « la vraie rupture technologique est l’apprentissage incrémental […]Des robots sociaux seront bientôt parmi nous ! Quelles règles éthiques pour eux ? »…
- Françoise MERCADAL-DELASALLES, Société Générale, Administratrice du CIGREF, Membre du Conseil national du Numérique : Les enjeux de gouvernance de l’Intelligence Artificielle : « Nous vivons une rupture très importante ! […] Corrélations entre Big Data et Intelligence Artificielle […] Savoir protéger et encourager les communautés intelligentes… »
- Tony PINVILLE, CEO d’Heuritech, Start-up spécialisée dans le deep learning : Le deep learning et l’entreprise. Il précise que « L’Intelligence Artificielle permet une vision synthétique […] Des performances vraiment supérieures et des opportunités multiples et l’optimisation de la relation client… ».
- Cécile WENDLING, Responsable de la prospective pour le groupe AXA : Intelligence Artificielle et prospective. Elle évoque l’importance de définir « quelle assurance pour l’Intelligence Artificielle, par exemple quand on passe du risque distribué au risque d’accumulation […] les enjeux de la data privacy… ».
Savoir produire de l’intelligence collective artificielle et naturelle !
A retrouver également l’intervention du philosophe Bernard STIEGLER, venu comme « grand témoin », évoquer sa perception de chercheur en Sciences Sociales. Il explique en préalable :
« le savoir est en train de muter complètement, dans la mesure où il est maintenant constitué par des automates. Cela suppose une très grande transformation industrielle. Il va falloir apprendre à travailler avec des machines, non pas pour être remplacé par ces machines, mais pour s’agencer avec ces machines, c’est un nouveau travail ».
Selon lui, l’économie de demain sera une macro-économie, sachant augmenter la néguentropie pour « ne pas produire de la bêtise artificielle mais de l’intelligence collective artificielle et naturelle ! ».
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- Les actes du colloque CIGREF « Gouvernance de l’Intelligence Artificielle »
- Télécharger le Livre Blanc « Gouvernance de l’intelligence artificielle dans les grandes entreprises »
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Article publié sur le site : http://www.questionner-le-numerique.org/actes-du-colloque-cigref-gouvernance-de-l-intelligence-artificielle
