Fin 2021, Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du célèbre réseau social, a même annoncé que son entreprise s’appelait désormais Meta, et que son but était de créer un métavers. D’autres géants du numérique lui ont emboité le pas. Pourtant, de nombreuses difficultés (techniques, politiques, éthiques) pourraient freiner leurs projets. Le métavers est-il l’avenir de nos vies connectées, ou un concept marketing qui va vite s’essouffler ?
Un univers virtuel
Si l’idée d’un métavers existe dans la science-fiction depuis longtemps, c’est l’auteur américain Neal Stephenson qui va donner son nom au concept, en 1992, dans son roman Le Samouraï virtuel (Snow Crash, en anglais). L’écrivain imagine alors un monde virtuel similaire à un jeu vidéo, accessible par des lunettes connectées et dominé par des mégacorporations.
Paru en 1992, « Snow Crash » (« Le samourai virtuel » en français) a donné son nom au concept de métavers © DR
Aujourd’hui, on définit généralement le métavers comme un univers en 3D, immersif et persistant. Cela signifie que ses utilisateurs et ses utilisatrices peuvent y faire les mêmes choses, au même moment. Par exemple, si une personne se balade dans une rue virtuelle, elle y verra les mêmes bâtiments et vivra des expériences semblables (un concert de musique, une manifestation, etc.) aux individus autour d’elle.
Au-delà de cette définition de base, il existe des subtilités sur lesquelles tout le monde ne s’accorde pas .
Dernière modification le dimanche, 02 octobre 2022Une nouvelle enquête de Science Actualités.
À retrouver au Carrefour numérique de la Cité des sciences et de l’industrie : l’événement « Le métavers dans tous ses états » entre le 14 et le 23 septembre.
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