Voici de larges extraits de la conclusion d’un travail qui porte un regard sévère, sans doute contestable, mais très solidement argumenté sur les PEL (projets éducatifs locaux) et les PEDT (projets éducatifs de territoire).
Les acteurs de ces dispositifs parlent volontiers de "cohérence", de "continuité éducative", d’ "éducation partagée" et de "territoire apprenant", remarque l’auteure qui souligne que "ces mots rendent possible le rassemblement des acteurs".
Ils sont en effet difficilement contestables ; qui revendiquerait "une incohérence éducative", ils légitiment "l’implication de chacun, professionnels de terrain, services de l’Etat, collectivités, personnels de l’Education nationale, etc."
Mais d’autres mots, comme "communauté " ou "complémentarité garantissent à chacun des partenaires qu’il restera "dans son rôle, sans empiéter sur le territoire ou les prérogatives de l’autre", donc sans nécessairement éclairer "ce qui fait lien" entre eux : "les mots de l’éducatif local laissent dans l’ombre les projets éducatifs de chacun." D’autre part, "tous ces mots font référence aux adultes, à leur place et au travail qu’ils conduisent entre eux", et bien peu aux enfants et à leur place dans la ville.
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Dernière modification le samedi, 21 janvier 2017