Par Frédéric Bouchard Doyen, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-02-05/l-education-est-la-seule-potion-magique.php
Toutes les sociétés de la planète feront face aux mêmes défis.
Toutefois, plusieurs autres pays le feront avec des populations plus grandes et plus jeunes ou avec plus de capitaux. D’autres seront tentés par la voie de leurs légions. Heureusement, notre petit village d’irréductibles connaît la recette de la potion magique : nous devons encourager les passions de notre relève, nous devons nourrir la curiosité en elle-même plutôt que l’objet d’étude particulier, nous devons encourager nos étudiants à viser les plus hauts sommets où qu’ils soient pour eux.
Chaque année, des milliers de nos jeunes se projettent dans l’avenir et choisissent des programmes de cégep ou d’université. Est-ce que nous les encourageons vraiment à rêver de manière assez libre et ambitieuse ?
Il y a une cinquantaine d’années, le Québec assuma pleinement cette ambition à toutes les échelles : naissance des cégeps dans une perspective humaniste et professionnelle, création du réseau des universités du Québec dans une perspective de développement collectif, mise en place d’une première politique scientifique, élaboration de nombreux nouveaux départements et centres de recherche partout au Québec. En 1972, à l’instar de grandes universités américaines, l’Université de Montréal instaura la Faculté des arts et des sciences dans un souhait d’encourager la recherche de pointe et de développer les formations multidisciplinaires.
En rapprochant les départements d’arts et lettres des départements de sciences naturelles, humaines et sociales, en décloisonnant les savoirs, nous avons tracé de nombreux parcours improbables d’exploration du potentiel humain...
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Dernière modification le dimanche, 06 février 2022https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-02-05/l-education-est-la-seule-potion-magique.php