Des impacts psychologiques négatifs mineurs
Essentiellement, la publication Social media’s enduring effect on adolescent life satisfactiondémontre que la satisfaction des jeunes face à la vie est davantage axée sur le contexte familial, le cercle d’ami et tout l’aspect scolaire. Je vous rappelle que cela détonne de la conception largement diffusée par les médias et même par des chercheurs en éducation et en psychologie que les médias sociaux puissent causer, à moyen ou long terme, des dépendances, des maladies mentales et même des psychoses. Bien que cela n’est certainement exclu comme scénario, il n’en demeure pas moins que les jeunes semblent bien ancrés dans le présent et surtout, dans le réel. Justement, à cet égard, je me souviens de nos appréhensions, celles craignant que nos jeunes s’affranchissent du réel pour vivre une vie davantage fondée sur le virtuel.
Ce n’est pas tout : une autre étude des mêmes chercheurs publiée dans Nature, The association between adolescent well-being and digital technology use, remet en doute les impacts négatifs prétendus sur la psychologie de nos jeunes quant à l’utilisation des technologies numériques. Pour eux, il y a bel et bien des impacts négatifs, mais ils sont minimes, voire négligeables.
Temps d’écran et santé mentale?
Dernière modification le mardi, 18 juin 2019Article publié sur le site : https://ecolebranchee.com/numerique-et-sante-mentale-des-jeunes-et-si-ce-netait-pas-exactement-ce-quon-aime-croire/