Plusieurs recherches s’interrogent sur le bien-fondé de ces orientations.
En France, nous assistons à une "primarisation" de l’école maternelle et à une didactisation des savoirs. Ouverte à tous sans autre condition que celle de l’âge, elle assure les apprentissages liés au développement moteur et affectif selon des programmes définis au niveau du ministère de l’éducation nationale.
Aujourd’hui sujette à de vives critiques, on lui reproche de ne pas profiter à tous les enfants de manière équitable et de contribuer au creusement d’écart entre enfants socio-économiquement favorisés et les autres.
Au vu des constats sur les écarts initiaux entre élèves principalement dus aux origines sociales de ceux-ci, le modèle éducatif de l’école maternelle basée sur l’autonomie et la réflexivité supposées des élèves risque de creuser plus avant les inégalités. Nous avons souhaité dans ce dossier placer l’enfant au cœur de ces préoccupations afin de mieux comprendre les enjeux politiques, sociologiques et pédagogiques qui lui sont rattachés.
Nous réfléchirons à la place du jeune enfant de zéro à six ans, à cette période qui précède l’instruction obligatoire dans la plupart des pays de l’OCDE et aux bénéfices que cela peut lui apporter. Nous nous intéresserons aussi aux conditions favorables aux apprentissages et au développement global de l’enfant.
Dernière modification le vendredi, 17 octobre 2014
Nous réfléchirons à la place du jeune enfant de zéro à six ans, à cette période qui précède l’instruction obligatoire dans la plupart des pays de l’OCDE et aux bénéfices que cela peut lui apporter. Nous nous intéresserons aussi aux conditions favorables aux apprentissages et au développement global de l’enfant.