C’est à petits pas qu’on réussira cette transformation.
Les natifs du 21ème siècle, auront 25 ans en 2025, c’est-à-dire demain.
On peut rêver que cette nouvelle cohorte d’enseignants incorpore facilement l’enseignement et l’usage de l’informatique dans leurs classes . . . si nos universités et autres centres de formation pédagogique savent assurer l’instruction de cette jeune génération dans ce domaine. Peut-être pourrait-on imaginer un certain partage entre la formation par enseignement en faculté et stages et la participation à des MOOC et autres formations offertes en ligne par Google, Apple et Microsoft entre autres, pour compléter la formation professionnelle de ces enseignants de demain. Pourquoi ne pas se partager la tâche entre les acteurs au lieu de réinventer la roue? Pourquoi ne pas adapter la formation professionnelle des futurs enseignants à la diversité de l’offre? Concevoir une formation à l’horizontale au lieu de la classique formation à la verticale.
Il y beaucoup, de plus en plus, à apprendre par ces futurs enseignants si on veut leur donner la formation adéquate pour former à leur tour leurs élèves dans la gestion du tsunami numérique. Il faut aussi repenser cette formation scolaire et j’y vois des apprentissages concrets, de type «hands-on».
Revenons à aujourd’hui. Tous les enseignants ne sont pas des passionnés. Pour plusieurs l’enseignement est un gagne-pain. Diverses contraintes personnelles les empêchent de participer activement au mouvement de renouveau. Ces enseignants dévoués ont besoin d’aide pour faire ce pas qui leur permettra d’adapter leur enseignement aux besoins d’une société au devenir incertain. C’est pour eux qu’il faut concevoir un programme qui leur tiendra la main lors de ce passage d’hier à demain,
Les considérations disjointes ci-dessous ont guidé en partie ma pensée au moment de la conception du programme d’étude, mon école repensée.
La vocation de l’école
L’école à laquelle je m’intéresse correspond au pallier du développement de l’enfant qui correspond à l’époque de l’enfance jusqu'à celle de la puberté, les 6 à 13 ans. Je ne traite pas de l’apprentissage de ce que je nomme, «les outils de la connaissance», c’est-à-dire la lecture, l’écriture et l’arithmétique élémentaire. J’insiste toutefois que savoir déchiffrer des chaînes de mots et en comprendre le sens est un savoir essentiel. Il permet de faire le tour du monde réel et imaginaire d’hier et d’aujourd’hui. C’est la première liberté.
Un changement de paradigme
Quel sens donner au mot : réussir? Très souvent pour l’école la réussite se mesure en notes chiffrées obtenues par l’élève lors de tests et à l’obtention d’un diplôme. Définissons «réussite» comme «résultat favorable» et «éducation» comme Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie (http://www.cnrtl.fr/definition/education). De telles définitions changent la vocation de l’école. D’un lieu de mémorisation de savoirs en vue de l’obtention d'un diplôme, l’école devient un lieu de croissance où la réussite se mesure par l’épanouissement de l’être et sa capacité d’agir comme citoyen productif au sein de la société.
J’imagine que nos pères, lors de la formulation des programmes d’enseignement que l’on connaît aujourd’hui, se sont attardés aux besoins de la société à la quelle ces enseignements étaient offerts.
L’école conçue à l’ère industrielle cherchait à instruire des individus adaptés aux besoins de cette société alors nouvelle : formalisme, respect de l’autorité mais aussi transmission de la culture du pays, son histoire et sa géographie, sa littérature et la culture universelle des mathématiques et des sciences, une tête bien emplie dans un corps soumis.
Un siècle plus tard, à quoi doit-on préparer nos enfants?
Antonella Verdiani dit «l’école doit permettre aux enfants de transformer le système, et non de le reproduire . . . d’être hors normes, de mettre en œuvre un monde qui leur convient, nouveau et différent de l’ancien s’ils le veulent. L’avenir appartient aux enfants. L’école doit donc leurdonner les outils pour se fabriquer l’avenir qu’ils voudront avoir.»
Laboratoires créatifs
Déjà, j’observe une tendance. On parle de formation à l’entreprenariat, on voit ici et là apparaître des laboratoire créatifs. Le Centre d’@pprentissage du Haut-Madawaska (CAHM) à Clair au Nouveau-Brunswick est un exemple : Labo Créatif, participation des élèves dès la maternelle à des projets de type entrepreneurial, une philosophie de l’éducation, la Théorie du choix de William Glasser selon laquelle l’individu est responsable de ses choix et de sa transformation personnelle. Voilà une approche éducative très différente de l’enseignement magistral autoritariste. La responsabilisation de l’élève ne signifie pas anarchie.
Joel Chevrier, Professeur de physique à l’université Grenoble Alpes écrit dans Apprendre à l’ère du numérique : penser et faire à nouveau réunis . . .
. . . « séparation entre « faire » et « penser » ne paraît même plus une grille de lecture pratique à défaut d’être justifiée, qui permet d’aborder l’évolution future des compétences et des métiers à l’âge du monde numérisé.» Il présente aussi une vidéo où Manu Praskash, chercheur à Stanford montre la centrifugeuse de papier de son invention inspirée par le mouvement d’une toupie. Voilà le genre d’objet qu’on désire voir nos élèves créer. Oui, aux ateliers, laboratoires créatifs, MakerSpace et autres espaces de travail participatifs!
Innovations humaines
Kevin N Leland, un spécialiste en biologie évolutive de l’Université St Andrews demande dans The Conversation pourquoi sur les milliards d’espèces animales de la Terre, seuls les humains ont travaillé au séquençage complet de l’ADN du génome humain, inventé les téléphones intelligents et composent des opéras.
Son laboratoire étudie les innovations animales depuis plus de 20 ans. Les animaux sont ingénieux et créatifs mais . . . Les réalisations remarquables de notre espèce sont d'abord et avant tout le fait que nous mettons en commun nos connaissances et construisons dessus. L'absence de culture complexe chez d'autres animaux ne dépend pas du manque de créativité. C'est plutôt leur incapacité à transmettre avec précision leurs acquis culturels. En grande partie, c’est la parole et l’enseignement qui permet à l’être humain la transmission des connaissances avec une fidélité suffisante pour permettre aux générations suivantes d’en continuer l’évolution.
La transmission de notre savoir collectif aux générations montantes semble être la source des avancées technologiques de l’être humain. Or, c’est exactement ce que les programmes éducatifs actuels s’efforcent de transmettre.
Quel dilemme !
Nous sommes nombreux
Sans être de tradition judéo-chrétienne, il est apparent que tous les êtres humains ont suivi la commande de Dieu exprimée dans la Genèse : Soyez féconds, multipliez, remplissez la Terre. Près de huit millards d’entre nous la peuplent présentement et bien sûr nous dominons tous les poissons, les oiseaux, et les bêtes.
Nous n’avons jamais eu une telle espérance de vie. Ceux qui autrefois étaient vieux à 50 ans, sont maintenant encore jeunes à 70 ans. De plus, un afflux d’âmes en peine frappe à nos portes alors que déjà quelques robots s’accaparent de nos emplois.
Comment le poids de cette population grandissante et l’insécurité face à l’emploi affectent-ils nos élèves? Comment les préparer à cette situation irréversible, à moins que ne se produise l’une de ces apocalypses telle qu’imaginée par les jeux vidéos et les films d’action et qui sait, peut-être secrètement rêvée par certains.
L’empathie
Nous sommes près de huit milliards, souvent coudes à coudes. Il faut apprendre à nous tolérer. Les luttes territoriales achèvent, nous occupons tous les territoires. En toute utopie je rêve que nous dépassions l’âge primitif de la guerre des clans. Comprendre qu’ EUX n’existe plus, il n’y a plus que NOUS : Nous sommes tous l’équipage disait McLuhan.
Il existe un mouvement croissant pour l’éveil à l’empathie chez nos élèves. Vous trouverez quelques références à la suite du texte, dont le dossier préparé par Canopé et les films de l’Office National du Film, du Canada
Robots et intelligence artificielle
Ils sont ici maintenant.
Que doit-on apprendre de l’informatique aux jeunes élèves pour qu’ils puissent sortir gagnants de cette guerre «moi contre terminator». Je badine, à peine car . . . Le principal risque de l'intelligence artificielle c'est son utilisation par la stupidité humaine. dit Alain Dupas au Forum Changer d’Ère et nous savons tous comment certains êtres humains ont utilisé les découvertes scientifiques.
Depuis quelques années on observe un intérêt grandissant pour l’enseignement de la programmation. C’est excellent.
Quand un enfant apprend à programmer, le processus d'apprentissage est inversé ; il se présente sous une forme active et autodirigée. La connaissance acquise, en particulier, l'est dans une intention personnelle et consciemment perçue. L'enfant fait quelque chose avec. selon Seymour Papert. Il s’agit d’apprentissages concrets et l’élève ne se demande pas à quoi ça sert?
La programmation et la pensée informatique
L’apprentissage de l’informatique dépasse l’initiation à la programmation. Selon Alexander Repenning . . . le fait de suivre correctement des instructions de montage IKEA ne fait pas automatiquement de l'utilisateur un menuisier, les compétences de programmation ne sont pas comparables à la compréhension des schémas de pensée informatique. »
Cette «pensée informatique» est ainsi définie par Jeanette Wing : un processus de réflexion qui visualise tant la formulation d'un problème que la représentation de sa solution de façon à ce qu’elles puissent être exécutées par des humains ou des machines. Elle affirme que le développement de cet ensemble de compétences serait bénéfique à tous.
Mais une authentique culture informatique ne se résume pas à savoir comment se servir des ordinateurs et des notions informatiques. Elle sous-entend que l'on sache quand leur faire appel à bon escient dit Seymour Papert dans Jaillissement de l’esprit.
Ce15 mai, affordance.info demandait sur son blog Google, idéologue du populaire ou opium du peuple ? Et moi je demande, est-ce Google et ses imparfaits algorithmes qui sont responsables ou les idées préconçues, l’absence de libre arbitre, d’esprit critique, d’objectivité, de culture des usagers du web?
L’apprentissage de l’informatique ne devrait pas avoir comme but principal la formation de citoyens programmeurs mais de permettre l’acquisition des compétences fondamentales pour pouvoir jeter un regard critique sur les activités du domaine numérique, au moment de la scolarité élémentaire du citoyen. Pour Laurence Devilliers au Forum Changer d’Ère, l’intelligence artificielle n’est pas une préoccupation immédiate mais Il faut manipuler, EXPERIMENTER ce qu'il y a derrière ma machine. Apprendre à jouer de ces nouveaux instruments, savoir éclater notre bulle de filtre comme le propose Alexandra Yeh dans l’impressionnante analyse «Recommandé pour vous» : les algorithmes, ennemis de la découverte.
[L'informatique peut] être bien davantage qu'une science théorique et un savoir-faire : elle peut aussi être un matériau à partir duquel façonner une conception du monde puissante et personnelle dit Seymour Papert dans Jaillisement de l'esprit
Les élèves doivent tout au moins apprendre à lire un tableau de données, un graphique, un algorithme et reconnaître la différence entre données, information et connaissance. Il est nécessaire d’enseigner les méthodes qui permettent de saisir les relations mutuelles et influences réciproques entre parties et tout dans un monde complexe, écrit Edgar Morin.
Les programmes d’étude contemporains devront offrir une solide formation en science, technologie et informatique. Développer chez l’élève un esprit scientifique et une pensée informatique, c’est-à-dire pratiquer des savoir-faire qui font appel à leur curiosité, sens de l’observation, à leur intelligence, leur jugement, leur esprit critique, entre autres. Le développement de plusieurs de ces compétences se fera par l’usage de la pensée scientifique et la pensée informatique. il ne s’agit pas de mémoriser des informations scientifiques, mais de pratiquer la démarche qui a mené à ces savoirs.
Prisonniers d’un univers fini
Ce nouveau programme d’étude permettra la prise de conscience chez l’élève que nous sommes prisonniers d’un univers fini aux ressources limitées. Ce qu’Edgar Morin nomme la reconnaissance de l’identité terrienne. Pour accéder à cette prise de conscience, il faut organiser les études en sciences de la vie, en écologie et en science de la terre, l’apprentissage de notre destin désormais planétaire, selon une pédagogie de la découverte au sein d’une progression des apprentissages en spirale.
La révolution pédagogique
On observe un grand dynamisme chez quantité d’enseignants des pays francophones ou anglophones, les deux seules langues que maîtrise.
Ils s’approprient le web et y publient abondamment. Ils forment des groupes d’échanges professionnels sur les réseaux sociaux. Impossible de suivre tous les fantastiques blogs, les webminaires et conférences accessibles en ligne lorsqu’on ne peut pas y assister. Et que dire des MOOC! Bref, grâce à internet, le monde de l’éducation bouillonne. L’offre pédagogique alternative foisonne de propositions, classes inversées, retour aux pratiques de Freinet et Montessori, créativité des twittaunautes, interdisciplinarité et coopération, pour n’en citer que quelques unes.
Personnellement, je m’approprie particulièrement les principes éducatifs de Pestalozzi tels que présentés dans Wikipédia :
-
présenter l'aspect concret avant d'introduire les concepts abstraits ;
-
commencer par l'environnement proche avant de s'occuper de ce qui est distant ;
-
faire précéder d'exercices simples les exercices compliqués ;
-
procéder graduellement et lentement.
. . . et aussi l’enseignement mutuel.
Ces heureuses et utiles transformations de la pédagogie ne consistent-elles toutefois pas à mettre un pansement sur un bras cassé?
Antonella Verdiani raconte L’école apparaît comme une boîte trop petite pour contenir tout de qu’il y a à l’intérieur.
Alexandra Yeh écrit . . ." la croissance exponentielle de nos capacités de production et diffusion a aussi et surtout marqué le début de la bataille de l’attention. . . Les plateformes fournissent ainsi l’accès de biens mais surtout... l’entonnoir qui va avec. . . . .entretenir un sentiment d’appartenance au groupe en alimentant un cadre de références communes.. . .attention à ne pas y voir pour autant l’émergence d’une culture universelle. Car les algorithmes ont fait tomber un autre mythe : celui d’un monde commun,. . . les algorithmes ont favorisé l’émergence de tribus auto-centrées, de micro-communautés enfermées dans des entonnoirs idéologiques . . .nous tendons aujourd’hui à évoluer dans des univers parallèles, se côtoyant sans jamais se rencontrer ". . .
Edgar Morin d’ajouter : "Les connaissances non reliées tuent la connaissance et font apparaître une nouvelle ignorance qui s’ignore elle-même au coeur de la prolifération des connaissances."
La "clientèle"
De plus en plus, nos classes sont hétéroclites : des élèves disparates par leurs vêtements, langues, croyances, cultures, odeurs corporelles qui émanent de la diversité des aliments consommés. Chaque classe étant souvent un mini-microcosme. D’excellents terreaux pour favoriser l’application d’un programme d’étude qui cherche à s’adresser à l’universalité de notre humanité.
Pour le petit de l’Homme
Un programme holistique, interdisciplinaire est essentiel pour freiner la suprématie d’une connaissance fragmentée selon les disciplines rend souvent incapable d’opérer le lien entre les partie et les totalités et doit faire place à un mode de connaissances capable de saisir les objets dans leur contextes, leurs complexes, leurs ensembles (Edgar Morin) . . . .
Un programme qui enseigne la condition humaine . . . à la fois physique, biologique, psychique, culturel, social, historique . . . la nature humaine est complètement désintégrée dans l’enseignement à travers les disciplines (Edgar Morin)
. . . tous les humains, désormais confrontés aux mêmes problèmes de vie et de mort, vivent une même communauté de destin . .(Edgar Morin)
Je définis l’être humain selon quatre aspects :
- aspect physique ; - aspect intellectuel ; - aspect émotif ; - aspect spirituel.
Un programme holistique qui effleurera les multiples facettes de l’être humain.
Je considère qu’il existe trois modes d’appréhension de la réalité matérielle : - la révélation (le domaine spirituel) ; - la philosophie (le domaine intellectuel) ; - la science (empirisme et rationalité).
La science, fille de l’intelligence humaine, nous a mené ici. La science formera le fondement de ce programme humaniste.
Francis Bacon (1561-1626), père de l’empirisme pose les fondements de la science et de ses méthodes. Il écrit dans Novum organum, livre 1,95 : Notre plus grande ressource, celle dont nous pouvons tout espérer. c’est l’étroite alliance de ces deux facultés : l’expérimentale et la rationnelle.
Tout au long de son étude, il y aura chez l’élève une constante interaction entre la réalité concrète et l’apprentissage intellectuel.
Je désire faire prendre conscience à l’élève de la neutralité de la nature, de la science et de la technologie. La nature et son étude ne sont ni bons ni mauvais. C’est l’usage que l’être humain fait des objets naturels, des connaissances scientifiques et des applications technologiques qui ont des conséquences fastes ou néfastes.
Je propose l’étude des sciences selon une tradition humaniste et malgré Copernic et Galilée, je remets l’élève au centre de l’univers.
Dans l’éducation, il faut avancer avec une infinie tendresse pour le petit d’Homme qui refait, à son échelle, un petit bout de l’histoire des Hommes. Philippe Meirieu
1 - Moi, Je suis un être humain
2 - Ma maison, Je vis dans un monde matériel
3 - Mon vaisseau spatial, la Terre,
4 - Je fais le tour du monde en voilier, Climat et grandes découvertes 5 - Je suis un astronaute, L’univers
6 - Je suis la star de ma vie, Ma santé et les technologies
7 - J’espionne la nature, La pensée scientifique
8 - Moi, Je suis un être humain
Plus de détails :
Moi, je suis un être humain. Je vis dans un monde matériel que je partage avec d’autres êtres vivants
Placer l’être humain au centre des apprentissages de nos enfants http://www.ludovia.com/2017/01/placer-letre-humain-au-centre-des-apprentissages-de-nos-enfants/
Bubules, le fil d’Ariane http://www.ludovia.com/2015/11/bubules-le-fil-dariane-un-programme- educatif-evolutif-qui-sadapte-aux-changements-technologiques/
Et vine Bubules, le fil d’Ariane http://www.ludovia.com/2015/11/bubules-le-fil-dariane-un- programme-educatif-evolutif-qui-sadapte-aux-changements-technologiques/
Notes et références consultées entre le premier et 15 mai
Le titre ce billet, le dernier d’une série sur le numérique et l’éducation est tiré d’une citation de François Taddéi, rapportée par Jennifer Elbaz dans son compte rendu du Forum Changer d’Ère du 24 avril dernier.
Elbaz, Jennifer, Robots, Big Date, Intelligence Artificielle : libération ou Aberration? http:// www.educavox.fr/accueil/reportages/robots-big-data-intelligence-artificielle-liberation-ou- aberration
Fracture numérique générationnelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fracture_num %C3%A9rique_(g%C3%A9n%C3%A9rationnelle)
Seymour Papert (1928-2016) est un éducateur et un informaticien. Il est reconnu pour sa réflexion sur l’impact de l’informatique en éducation. Il a participé de près à la création du langage de programmation Logo, aux ensembles de robotique Lego Mindstorm et du projet One Laptop per Child dont le but est de distribuer des portables dans les pays en voie de développement. Il est aussi un des pionniers de l’intelligence artificielle.
“Il n'y a pas de passagers sur le vaisseau spatial Terre. Nous sommes tous l'équipage.”
Marshall McLuhan
Nous n’avons pas besoin que tout le monde code, nous avons besoin que tout le monde pense, citation extraite de Questions numériques, les controverses, provenant d’un article de Chase Felker sur Slate.com « Peut-être que tout le monde ne devrait pas apprendre à coder ». cité par Hubert Guillaud dans Enseigner le code à l’école ? Vraiment?
http:// internetactu.blog.lemonde.fr/2014/04/25/enseigner-le-code-a-lecole-vraiment/
Sur l’empathie :
Tremblay Michèle B.. (1999). L'empathie comme modèle de communication dans l'enseignement aux adultes : une recherche heuristique. Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi. http://constellation.uqac.ca/991/
ONF (2017) Cultiver l’empathie - Études primaires, https://www.nfb.ca/playlist/cultiver- lempathie-etudes-primaires/
Canopé (2013) Travailler sur l’empathie dans Climat scolaire https://www.reseau-canope.fr/ climatscolaire/agir/ressource/ressourceId/travailler-sur-lempathie.html
Zanna, Omar (2013) Pratiquer l’empathie en classe, vidéo : http://www.reseau-canope.fr/climatscolaire/agir/ressource/ressourceId/pratiquer-lempathie-en-classe-en-images.html
Paoli, Gabrielle & Mathieu Labonne (2017) Cplibris, L’école doit permettre aux enfants de transformer le système, et non de le reproduire, Entretien avec Antonella Verdiani :
Wing, Jeanette (2009) La pensée informatique : https://interstices.info/jcms/c_43267/la-pensee informatique
affordance.info (2017) Google, idéologue du populaire ou opium du peuple ? http://affordance.typepad.com
Morin, Edgar (1999), Les sept savoirs à l’éducation du futur, UNESCO http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001177/117740fo.pdf
La progression en spirale https://www2.ac-lyon.fr/enseigne/maths-sciences/IMG/pdf progression_en_spirale_.pdf
http://www4.ac-nancy-metz.fr/ien57yutz/IMG/pdf/Le_concept_d_etayage.pdf
Chevrier, Joël, Apprendre à l’ère du numérique : penser et faire à nouveau réunis http:// theconversation.com/apprendre-a-lere-du-numerique-penser-et-faire-a-nouveau-reunis-74893 2 avril 2017
Laland, Kevin N. These amazing creative animals show why humans are the most innovative species of all, The Conversation 20 avril 2017 https://theconversation.com/these-amazing- creative-animals-show-why-humans-are-the-most-innovative-species-of-all-75515
Deglise, Fabien (2017) Edgar Morin et l’éloge du mystère, Le philosophe invite à aller au-delà des algorithmes pour éviter la catastrophe, http://www.ledevoir.com/culture/livres/498035/ entrevue-edgar-morin-et-l-eloge-du-mystere
Repenning, Alexander (2015) La pensée informatique dans la formation des enseignants, http:// fit-in-it.ch/sites/default/files/downloads/schrift_repenning-1411_f_korrex_maggie.pdf
Yeh, Alexandra (2017) « Recommandé pour vous » : les algorithmes, ennemis de la découvrabilité? http://www.meta-media.fr/2017/05/15/recommande-pour-vous-les-algorithmes- ennemis-de-la-decouvrabilite.html
Pestalozzi, Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Heinrich_Pestalozzi
Photo Ninon Louise LePage - Érathosthène enseignant à Alexandrie, huile sur toile de Bernardo Strozzi, Gènes vers 1635. Cette illustration souligne l’importance de l’enseignant dans le processus d’apprentissage.