Les primes, les mesures administratives et les incantations ne suffisent plus pour développer l'apprentissage.

Une expérimentation menée en Ile-de-France pendant 7 ans a démontré l'efficacité de la pédagogie proactive et son attractivité pour les bénéficiaires : satisfaction des jeunes et des entreprises, 6% de ruptures de contrat contre 21% habituellement (pour 10 000 apprentis par an), facilitation de l'entrée en apprentissage pour les prébac...

Pour l'expérimentation, 10 000 apprentis environ ont été ciblés chaque année de 2009 à 2016 (70 000 jeunes au total donc).

Ils ont bénéficié d'un accompagnement proactif, c'est à dire que les formateurs leur ont appris à anticiper les besoins imminents de leurs entreprises : questions à choix multiple centrées sur les besoins imminents + individualisation des préparations + coévaluation + identification de nouveaux besoins, etc.

Le bénéfice de cet accompagnement a été croisé avec les ruptures de contrat de ces apprentis.

Le taux de rupture net était en 2009 de 21%, il est tombé en 2010 à 13,4%, puis est descendu progressivement jusqu'à 6% les 3 dernières années.

L'approche et les pratiques afférentes sont détaillées, analysées et modélisées dans le livre.

Postfacé par Henri Lachmann, cet ouvrage publié cher L'Harmattan  donne un regard décalé sur la réforme à venir. Saurons-nous écouter ce que veulent les jeunes et les entreprises... et rendre l'apprentissage passionnant ?

Disponible à la Fnac et sur Amazon.

Pour plus d'informations : http://www.pedagogieproactive.fr/