L'auteur remonte aux premières logiques constitutives de réseaux d’échanges depuis les différentes Républiques des Lettres en passant par les dispositifs d’indexation des connaissances.
Les humanités digitales cherche à analyser les transformations actuelles de ce domaine en considérant qu’il s’agit d’une évolution plutôt que d’une révolution et participe donc d’une archéologie des savoirs et des méthodes ; en dépassant les débats et les réussites actuels du mouvement des humanités digitales, cet ouvrage tente de relater les formes et les normes qui ont permis petit à petit son développement et son apparition.
Olivier Le Deuff : "Cet ouvrage s’inscrit dans une poursuite des travaux entamés depuis Le Temps des humanités digitales (avec un chapitre consacré à la petite histoire du domaine écrit avec Frédéric Clavert), à la suite de l’atelier du ThatCamp « pour une histoire longue des humanités digitales » et deux ans après l’article sur les fait que les humanités digitales précèdent le numérique.
L’ouvrage tente une nouvelle manière de concevoir l’évolution des humanités digitales que j’appelle volontairement ainsi plutôt qu’humanités numériques. Ce travail a été réalisé à la suite d’une sorte de défi lancé par Jean-Max Noyer. J’ai tenté d’effectuer ce travail historique et épistémologique, difficile, complexe et assurément imparfait.
Vous pourrez trouver de plus amples renseignements sur le site de l’éditeur. Une version ebook est proposée à partir de 9,90 euros. Pour l’ouvrage papier, ce sera un peu plus onéreux.
Pour vous faire une idée, le site de l’éditeur met en ligne la table des matières et le premier chapitre introductif.
Au menu, vous trouverez donc des références à des chercheurs et personnages impliqués depuis la période médiévale jusqu’au vingtième-siècle. On rentrer dans l’histoire longue et cet ouvrage se veut une tentative pour impulser des recherches dans une telle perspective. Mais la suite de l’aventure ne pourra désormais être que collective."
L'auteur
Olivier Le Deuff est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Bordeaux Montaigne. Il effectue des recherches autour des humanités digitales et des évolutions des dispositifs d’information et de documentation.
Sommaire
1. Les Républiques des Lettres : le besoin de communiquer et d’échanger
2. Les sciences de l’écrit et des documents
3. De la liste à la table, la question de l’indexation
4. Le besoin de retrouver l’information
5. La station de travail du chercheur et l’histoire de l’hypertexte
6. Le saut quantitatif : les sciences sociales et les statistiques
7. Le traitement automatique : concordances, occurrences et autres matrices d’interprétation et de visualisation
8. Les systèmes de métadonnées
9. Les nouvelles métries : de la scientométrie à la webométrie
10. La carte, plus que le territoire