Au programme du webmagazine # 1 : Amateurs ?
Après avoir abordé la naissance du cinéma, Upopi se déploie plus largement et s'intéresse ce mois-ci aux images amateurs.
Nos téléphones sont aujourd'hui de véritables caméras de poche, tout le monde peut faire des images. C'est l'aboutissement d'un processus entamé dès l'invention du cinéma, qui a permis à de plus en plus d'amateurs de passer derrière la caméra. Découvrons cette histoire du cinéma amateur, qui nous conduit des frères Lumière à Youtube.
Par définition, les inventeurs du cinématographe, Auguste et Louis Lumière, étaient des apprentis réalisateurs : ils découvraient en direct les possibilités de leur machine. Mais en regardant de plus près leurs films, on se rend compte qu'ils posaient déjà un point de vue particulier sur le monde.
C'est aussi ce qu'on observe dans la vidéo My Cat Saved My Son. Bien que réalisé par un amateur à partir d'images enregistrées automatiquement par des caméras de surveillance, ce film rappelle la mise en scène et le message de certains blockbusters hollywoodiens.
On peut ainsi délivrer un propos personnel en reprenant des images filmées par d'autres (une caméra de surveillance, des cinéastes amateurs) pour les intégrer dans son propre montage.
La frontière entre cinéma amateur et professionnel n'est donc pas toujours très visible. D'autant que certains cinéastes aguerris jouent maintenant avec les codes des images amateurs. Illustration avec le court métrage Nous, d'Olivier Hems.
En complément à cette exploration des images amateurs, Upopi vous invite ce mois-ci à tester votre capacité à reconnaitre les différents formats d'images et vous propose d'accompagner des enfants dans un parcours pédagogique sur le cadre. Et si vous voulez en savoir un peu plus sur l'usage des écrans et leurs conséquences possibles sur le développement des enfants, suivez la conférence de Sabine Duflo, psychologue clinicienne, qui fait des préconisations pour les différentes tranches d'âge, de 0 à 18 ans.