"L’école française n’est pas à la hauteur" quand il s’agit de transmettre les valeurs républicaines à l’école. Tel est le propos, peu consensuel, tenu mercredi 14 janvier à l’Assemblée nationale par Najat Vallaud-Belkacem. Constatant que quelque 200 incidents faisant suite aux attentats contre "Charlie Hebdo" (refus d’observer la minute de silence, apologie des terroristes, propos antisémites…) ont perturbé la vie des établissements, la ministre de l’Education nationale a rappelé que des cours de "morale civique" - projet initié par son prédécesseur Vincent Peillon - vont entrer en vigueur à la rentrée prochaine.
Mais chacun est conscient que les valeurs républicaines ne se décrètent pas. Comment faire en sorte que ces cours aient une vraie efficacité ? Questions à François Durpaire, pédagogue formateur d’enseignants à l’université de Cergy-Pontoise et coauteur d’un essai, "La Fin de l’école" (PUF, 2014).