Une journée dans le monde numérique, c’est 540 millions de SMS envoyés, 145 milliards d’e-mails échangés, 104 000 heures de vidéos mises en ligne sur Youtube, 4,5 milliards de recherches sur Google, 552 millions d’utilisateurs connectés à Facebook et 400 millions de tweets envoyés. C’est aussi 30 000 mégaoctets de données collectées par le Very Large Telescope (VLT) et 40 000 gigaoctets de données collectées par le grand collisionneur de hadrons (LHC) (voir « La déferlante des octets », Journal du CNRS, décembre 2012).
Ces volumes de données astronomiques sont générés à la fois par les utilisateurs d’Internet, mais aussi par les grands instruments de recherche scientifique et par les nombreux capteurs qui envahissent notre quotidien. Par exemple, les capteurs utilisés par l’avion Airbus A350 permettent de mesurer 600 000 paramètres en vol et génèrent ainsi jusqu’à 2 téraoctets de données par jour. Ces données nécessitent des capacités de stockage et de traitement croissantes pour pouvoir être exploitées, avec souvent des contraintes temporelles d’exploitation fortes.
Article publié sur le site : https://interstices.info/jcms/p_84511/la-deferlante-des-donnees
Auteurs : Françoise Berthoud, Éric Drezet, Laurent Lefèvre, Anne-Cécile Orgerie
Dessin : Éric Drezet.