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Les journées de la Refondation de l'Ecole de la République se tiennent ces 2 et 3 mai au Palais Brongniart. 

Vous voulez savoir un peu, beaucoup, passionnément ce qu'il s'y dit (journée II)?

Bienvenue, vous êtes au bon endroit !  

Ouverture de la journée – Regards Européens sur l’Ecole

Gustav FRIDOLIN - Ministre de l’éducation - Suède

Le ministre commence par saluer le travail du ministère français compte tenu de la problématique liée aux attentats qui ont touché la France et les initiatives menées en faveur de l'éducation à la citoyenneté. 

Le ministre nous dit toujours commencer ses allocutions par une question. Alors il nous pose celle-ci :

Pourquoi ? Pourquoi envoyons-nous nos enfants à l’école ?

Parce que nous savons qu’il y a un sens profond à cela ; les choix de la vie se font ici. Ici les enfants peuvent rêver et accomplir leurs rêves. Ou pas. Ils sont notre futur commun. Il n’y  pas d’autre endroit au monde où l’on trouve autant d’humanité. 

"En suède aussi on se pose la question de comment peut-on faire réussir l’enfant, quelle que soit la quantité de livres à la maison, le revenu des parents. Nous sommes attachés à l'équité et l'égalité. L’Ecole, c’est là où tout commence."

La suède a mis en place un nouveau système d’évaluation : parcours de l’élève se met en place en fonction des résultats.

"Aujourd'hui nous faisons face à la crise des migrants : les responsabilités sont partagées au niveau national et local, nous acceptons le challenge d'intégrer des parcours différents. Nous savons que nous pouvons le faire. Nous considérons que c'est une opportunité pour notre société."

La suède comme les autres pays du monde doit réussir à attirer les élèves dans les filières scientifiques, avoir plus d'élèves qui vont plus loin dans leur propre parcours initial, avoir de meilleurs résultats sur les compétences fondamentales etc... 

Quelques mots prononcés de manière convaincante en fin d'intervention donnent envie d'en savoir plus sur la Suède : 

« Failure is not an option.»

 

Allocution de Tiago Brandao RODRIGUES - Ministre de l’éducation – Portugal

"L'éducation a tout le temps besoin de se remettre en question, la société change tout le temps, l’école doit s’adapter pour former des citoyens de demain. Tout en tenant compte de la complexité d’enseigner et apprendre." L'idée générale est posée... 

"Move forward preserving continuity." 

Le Portugal travaille aussi sur la scolarité avant 3 ans, faire en sorte que 50% de la population soit diplômée de enseignement secondaire et accède à l’enseignement supérieur. Le niveau de qualification est bas au Portugal et il y a des soucis de cohésion sociale. De plus, 45% de la population n’a pas les compétences digitales nécessaires. 

"Nous sommes dans une société compexe, qui bouge tout le temps, la situation est très compliquée."

L'objectif final est très clair : "NO STUDENTS WILL BE LEFT BEHIND."

"Nous sommes à un moment où l'Europe a le plus de chomeurs de son histoire. Nous devons tenir compte de ce dont les entreprises ont besoin dans les choix que nous faisons."

"Le succès n'arrivera pas parce que quelqu'un l'a inscrit à l'agenda." "Le succès est déterminé par ce qui est enseigné et appris."

"L’école est un endroit commun pour nous tous, pour les enfants suédois, portugais, français."

PLENIERE 3 LES ELEVES AU CŒUR DE LA REFONDATION

Un film projeté pour rappeler les ambitions, les actions, les réalisations : les thèmes en sont les suivants : l’école ouverte sur le monde, l’école bienveillante, la co-éducation, la formation du citoyen. 

Patrick BLOCHE, député de Paris rappelle l’objectif de fond et le contexte politique de la Refondation : « Il était temps de remettre les élèves au cœur du système éducatif. Combien de rapports parlementaires avaient demandé le retour à la semaine de 4 jours ½ ? 9 demi-journées pour être plus précis ?! »

Les élèves au cœur du système éducatif ?

"C’est à dire faire en sorte que les élèves soient mieux encadrés, aborder des sujets de dimension sociétales : violences scolaires par exemple. Le sujet de la Refondation c’est avancer toujours plus loin sur l’égalité des droits, accès au service public de l’éducation, gratuit laïc et obligatoire. Pour que notre école soit plus inclusive. Le nombre d’élèves en situation de handicap intégré dans les classes a progressé. Soyons clairs, le sujet reste devant nous pour des raisons de démographie."

« Le chantier de la refondation a été le chantier le plus enthousiasmant, mobilisateur que j’ai connu tout au long de ma vie de parlementaire. »

Eric FAVEY : membre du conseil supérieur des programmes, administrateur de la Ligue de l’Enseignement

"Une école bienveillante : quelque part il y a cette notion que « c’est par charité que l’école s’occupe des plus fragiles. »  Il lui faut faire plus d’efforts pour ceux qui sont plus éloignés pour des raisons diverses. C’est sûr, c’est tâche ardue." « Certains pourraient rêver d’une école sans élèves, voire sans parents et pourquoi pas sans enseignants ? » [NDLR : Rires dans la salle…]

« Dispositions précises de l’élève dans la loi : temps d’apprentissage,  comme habitant de ses territoires : de sa vie, de son école, de son imaginaire par ses fréquentations multi médiatiques pour lesquelles l’école doit pouvoir lui fournir une boussole pour éviter de s’y perdre. »

Valérie CORRE députée (PS) du Loiret : "co-éducation : levier principal pour permettre à tous les enfants de réussir : le partenariat, la collaboration est indispensable pour la réussite de nos enfants. L’école s’est créée sans les parents pour sortir les enfants des influences révolutionnaires et réactionnaires : il faut, c'est indispensable, une action éducative conjointe toutes les études prouvent que la collaboration entre les parents et les enseignants permet la réussite de nos élèves."

Claude BISSON VAIVRE : Inspecteur Général de l’Education Nationale, médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur : "il y a des progrès à parcourir, des évolutions sensibles dans la participation, la communication entre l’école et les parents. Sans doute il y a aujourd'hui une écoute qui s’est davantage installée."

« Une relation de confiance ça se construit, ça ne se décrète pas. »

"Il y a encore du chemin à faire : nous devons construire les espaces parents. Et après, encore faut-il les faire vivre ! Il faut nourrir ces espaces !"

"Nous voyons davantage de rencontres rituelles : informelles : décontextualisées des moments d’évaluation. Par exemple une remise de prix, des moments de débats : permettent aux parents de s’exprimer et de se retrouver en parité avec l’autre." 

Mercédes ERRA : présidente fondatrice de BETC, présidente executive d’Havas Worldwide, présidente du conseil d’administration du Musée d’histoire de l’immigration (et maman de 5 enfants)

« En tant que parent, citoyen, il faut essayer d’être du côté de ceux qui bougent, qui essaient d’avancer. De l’extérieur, en tant que parent, il est certain que l’école apparaît comme un mammouth. Beaucoup de fois on sort un peu déprimé des rencontres avec les profs : « il est juste moyen votre gamin » « C’est-à-dire ? Quoi il est juste moyen mon gamin ? Ma merveille des merveilles ? »"

"Il n’y a pas plus important que l’école pour la France."

"En tant que professionnelle, chef d'entreprise, selon ce que les personnes que j'ai en face de moi ont reçu, ou pas, je vois beaucoup de choses."

"On ne peut pas considérer et accepter qu’en France on a 1/3 de bons, 1/3 de moyens et 1/3 de nuls. Rendez-vous compte ça fait 2/3 de moyens-nuls ?!"

"Je crois qu’il faut déjà apprendre à croire en soi."

"Des enfants qui préparent le bac depuis le primaire à qui on dit : ça vaut rien… On n’a pas le droit de tenir de propos comme ça. On a qu’un doit c’est être extrêmement positif."

Le socle c’est important. Qu’est-ce qu’on veut ? Faire que chacun arrive à un niveau pour se défendre dans la vie. 

"Cette école doit être bienveillante : on a des enfants différents, on a des histoires différentes, on a des inégalités fortes. Comme élément tangible on voit l'écart en nombre de mots acquis dès les premières années, ce qu’ils ont entendu autour d’eux : comment on fait pour embarquer plus d’enfants ? Si on considère qu’il n’y a qu’un mode de réussite dans la vie : grandes écoles, avocat, médecin : si on n’ouvre pas vers des territoires, si on n’exprime pas sa positivité à l’égard du travail on perd confiance en soi. La France a un problème de confiance en elle. Faisons en sorte que les choses bougent, qu’ils aient un socle fort, fondateur, le courage de dire : quand on sait parler, écrire sans trop de fautes : on fait beaucoup de choses. Socle fondamental. Ce n'est pas pour l’élite que je m'inquiète…"

Eric FAVEY : L'école s'est bâtie sur les 4 "S" : Silence - Solitude - Souffrance - Sanction : fortement ancrés ça ne se dit pas mais ça se traduit dans les faits. Les enfants le comprennent.

Il n’y pas de plus grande joie que comprendre, mais comprendre ça ne se fait pas toujours seul.

Claude BISSON VAIVRE : Etre parent c’est un état et être enseignant c’est un métier. 

"Les enseignants sont les héritiers d’une formation collective. Il nous faut avancer sur l’individualisation. Tout cela doit être travaillé.

Les parents doivent entrer avec ceux qui les accompagnent dans une alliance éducative pour permettre à l’élève de progresser.

A un moment le collectif revient alors que les parents veulent chacun que l’on s’intéresse à leur enfant."

Eric Favey : "la diversité des composantes d’un pays est beaucoup plus visible aujourd’hui.

Nos enfants ne naissent pas avec un monde prêt à penser. Le but d’une république démocratique c’est justement d’apprendre à penser par soi-même." 

Mercedes ERRA aborde alors un sujet crucial : la question de l’école par rapport à l’histoire familiale.  L’école est fondamentale pour se construire au-delà, en plus de ce que la famille construit. C’est une augmentation de l’Etre. Et d’ajouter en clin d’œil : « De temps en temps la pub ça fait du bien » pour nous raconter les mamans émues qui viennent le mercredi après-midi [après avoir vu la pub] au Musée de l’immigration : les grands parents racontés dans l’histoire de France : c’est l’acceptation de cette diversité.

Autoriser la parole différente, fournir un contexte de compréhension, un cadre clair de l’expression du laïc, comme un lieu de respect. Avoir un droit soi, ne pas l’imposer à l’autre. La laïcité c’est l’école du respect.

Précision de Valérie CORRE à ce moment précis : Alliance nécessaire entre ce que l’enfant vit dans sa famille et ce qu’il va vivre dans l’école donc l’école doit en tenir compte.  

GRAND DEBAT 2 - UNE CONCEPTION NOUVELLE DU PARCOURS SCOLAIRE DES ELEVES

[NDLR : je n'ai pas pu suivre ce débat dans son intégralité, j'ai loupé le début donc voici mes notes de ce que j'ai vu, la fin :]

 

Michel LUSSAULT : président du Conseil Supérieur des Programmes, directeur de l'Ifé : "Evaluer la valorisation, ce qui a été accompli : ce que l’élève a entrepris pour apprendre.

Le rôle du socle c’est de ne pas outrager l’avenir : poser les bases pour qu’un élèves même en difficulté puisse un jour sortir de ses difficultés."

"J’en ai assez des pronostics définitifs c’est un scandale moral et éthique nous ne pouvons pas continuer à avoir des pronostics définitifs comme si certains élèves n’étaient pas éduquables."

"Le socle n’est pas disciplinaire. On fait passer un message : ce n’est pas pour former des élèves spécialistes dans un domaine. Le but c’est d'acquérir la maitrise des langages : maternels, étrangèrs et régionaux, scientifiques, du corps, de l’art, maitrise des méthodes et des outils. Les disciplines ne sont pas là pour imposer leur discours elles sont là pour consolider les domaines du socle. C’est un renversement. Notre école et notre collège conçus à partir de l’idée que le collège est un petit lycée l’idée même de la scolarité obligatoire est une idée radicale. On met l’individu au cœur de ce parcours."

[Applaudissements chaleureux à ce moment là :]

 « Avoir une haute opinion des savoirs ce n’est pas les apprendre en silo. »

Florence ROBINE : les enseignants ont construit des stratégies : engagement, projet des élèves : donc des meilleurs résultats : débats idéologiques qui ne correspondent pas à la pratique des enseignants

« ON CONFOND désintéressement de la chose scolaire avec incapacité d’apprendre »

Question dans la salle : Et le parcours éducatif de santé alors ? ...  

Réponse : "Nous avons besoin de travailler encore plus sur la clarification des missions de médecins et infirmiers scolaires. On est handicapé par notre déficit en médecins scolaires. Nous avons souhaité revaloriser les médecins scolaires il y a beaucoup plus à faire. Nous travaillons avec les ARS de ce point de vue-là. Nous avons des difficultés prégnantes sur certains territoires."

 

ATELIER 6 – Stratégie Numérique : de l’expérimentation à l'école du XXIème siècle.

Gilles BRAUN Inspecteur Général de l’Education Nationale

Emmanuel EVENO,

Mathieu JEANDRON, directeur du numérique pour l'éducation :

"En 2013 au moment de la loi de Refondation, le numérique est passé au niveau de service public, ce qui lui a donné un objet particulier : idée d’égalité d’accès, de généralisation à l’ensemble des enfants et des familles. Depuis le ministère va dans ce sens. En 2014 la Direction du numérique éducatif a été créee. Nous soutenons le plan numérique du gouvernement qui est là pour apporter une approche systémique globale : développement des ressources numériques pédagogiques, accompagner les enseignants et puis équiper les étudiants, les écoles, les lycées.

Les questions qui se posent sont diverses : Comment fait-on pour mêler une approche locale partenariale tout en laissant une place à l’initiative personnelle ? Comment on passe des enseignants pionniers, des établissements, des territoires pionniers à une génération entière ?"

Cet atelier se propose de faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui reste à faire.

1/ Ce qui se passe dans la classe entre l’enseignant et l’élève : face à des élèves qui ont changé

2/ Regarder ce que l’institution fait : formation au et avec le numérique

3/ Comment on transforme des projets territoriaux locaux ? Quelles sont les clés de réussite ?

Christine FIASSON : enseignante en Histoire-Géo de Académie de Versailles en lycée : comment être passé numérique éducatif au quotidien dans les pratiques ?

Incitée et accompagnée par des collègues : "Pourquoi pas moi ?" en voyant les autres faire. Premiers essais difficiles : demande de l’investissement. Une simple transposition ne suffit pas : voir comment les collègues font pour utiliser avec le numérique pertinence. Au fur et à mesure, Christine comprend qu'il n'est pas besoin de se lancer à corps perdu. Finalement plus intéressant de faire des moments numériques : intégrés dans les cours. Des moments acquisitions de connaissances et moments compétences.

Comme l'écriture collaborative par exemple. L'intérêt : les élèves vont s’autocorriger, co-construire le texte : obtenir un texte modèle. Ce qui est le plus intéressant : rendre l’élève acteur grâce à ces outils. Christine a ensuite transmis à des collègues ce qu'elle faisait, ce qu'elle avait appris en faisant, et les collègues... l’ont intégré à leurs pratiques (en langues par exemple) NB: sur l'académie de Versailles il y a des forums pour échanger. 

La perception de Christine : pour les élèves les acquisitions sont plus profondes sur des savoirs fondamentaux. Ce qui freine, les grains de sable rencontrés ? Trouver des collègues qui ont envie, car le numérique éducatif, est basé sur la bonne volonté.

Aujourd'hui : le projet repose sur un collectif et plus seulement sur une personne.

Isabel FEROC DUMEZ, directrice scientifique du Clémi et formatrice depuis 10 ans.

"Du côté du Clémi on pense que l’EMI peut être un levier : le projet du CLEMI c’est offrir de la formation et des outils concrets pour aider les enseignants et aider les élèves à renforcer les compétences : si l’école de la République c'est lire, écrire, compter, l'école de la Refondation c'est : chercher l’information, la trier, la traiter, et s’exprimer, publier.

Concrètement, ce sont des formations tout au long de l’année : font remonter des demandes précises et des opérations phares : comme la Semaine de la presse et des médias.

Les pratiques informationnelles des élèves ont changé. Celles des enseignants aussi mais décalage pour les faire venir dans la classe. Le Clémi essaie de faire venir ces outils / Apprentissages formels et informels. Avec les EPI : de beaux projets en perspective."

Une priorité pour les enseignants ?

Urgence à renforcer la formation initiale et permettre dans la formation continuer à renforcer les pratiques. Les anciens ont du mal, ont peur de se lancer sur les pratiques médiatiques.

Question dans la salle pour les professeurs des écoles formés à 43% par les pairs et par les Atice...

Réponse de Mathieu Jeandron : "On a commencé par le collège, difficile de tout faire en même temps...."

Situation sur le territoire clairement pas homogène : statut tiers temps, quelques heures alloués aux formateurs pour former etc : on essaie de compléter avec la formation en ligne. "Oui tout le monde n’est pas logé à la même enseigne sur les formations." Bref il faut faire mieux... 

Question dans la salle : à quel moment l’informatique fera son entrée dans l’école et de manière plus sérieuse que ce qu’on trouve dans les programmes ? Gilles Braun laisse Mathieur Jeandron répondre : "codage et pensée algorithmique intégrés dans les programmes. On va regarder si c’est suffisant, si ça permet d’apporter un savoir faire supérieur, faire aussi que les élèves aient une compétence qui correspond à leurs besoins."

Question de la FCPE sur formation des enseignants au droit d’auteur, du droit à l’image. Selon la FCPE : "On est en train de former une génération de pirates".  Réponse du Clémi : fait partie de la formation

Réponse de la DNE : du coup on utilise des ressources libres, c'est plus simple. 

Guillaume Touzé de la CFDT intervient : la question de la formation des enseignants se résoudra dans le temps.

Un professeur de mathématiques lève la main dans la salle pour témoigner : il prépare d’un cours avec le numérique : il met deux ou trois fois plus de temps pour préparer  donc trouve qu'on perd la spontanéité et en plus, les élèves ont le syndrome du cinéma. Ils regardent un truc projeté. 

Autre question de la salle : je représente le primaire comment faire pour rendre les élèves actifs ?

Gilles Braun, qui a beaucoup œuvré pour le numérique éducatif s'exprime à son tour : 

"Ca fait 40 ans qu’on parle de numérique, d'information multimédia dans l’école : on tourne toujours autour des mêmes questions : formation / contenu. L'Ecole est précurseur sur ces questions.

Un point qui a marqué une pierre : la loi de refondation : entrée du numérique dans la loi.

Là le numérique est au cœur de la machine. On entre dans le dur. L'élements structurant : l'EMI dans la loi de 2013 – la relation collectivités territoriales : façon de réorganiser cette question là, ce qui relève de cette question là : les espé : dans la loi : formation numérique dans les Espe/ ce ne sont pas des élements neutres. On est sur une approche systémique ;

Programme scolaire : pas des questions simples : évolution des disciplines, quel niveau de pensée algorithmique ? c'est une approche très complexe et systémique : organisation de la DNE trés importante.

La loi a 3 ans : c'est long mais on est dans une administration, la machine doit se mettre en marche. Réciproquement c’est toute la difficulité dans la classe : on peut toucher tous ces paramètres en même temps. Formation / ressources : quand on est isolé dans la classe c’est difficile. On est tout seul. Face à cette complexité la question sui se pose c’est comment localement on peut faire pour intégrer le numérique dans le quotidien. Les usages sont au final à date pas si développés que ça, pas homogènes.

Alors quelles sont les approches ? une des hypothèses c’est la position du chef d’établissement / question des prochains manuels scolaires ? Il y a un vrai travail de formation de chef d’établissement pour animer. L'effet chef d’établissement est aussi important pour la relation à la collectivité territoriale."

"Au niveau du primaire beaucoup plus difficile : l'échelon va vers le Dasen ou l’Ien : un des points le plus faible aujourd’hui. Il ne faudrait pas que les écarts se creusent. [entre les écoles connectées, équipées qui avancent sur le sujet et les autres] Il y a un effort à faire sur le primaire pour pas que l’écart se creuse. Si on loupe cette étape là on va avoir des soucis.

"Je reviens sur la question de la pédagogie : compétences nouvelles qui doivent être acquises : problème de la créativité. Les métiers de demain se baseront sur cette créativité. Les métiers d’intellignce. D’où l’importance de rajouter la recherche : il est bien de faire mieux ce qu’on faisait avant. Même un tout petit pas est important. En quoi les pédagogies peuvent évoluer ? S’appuyer sur la machine ? qu'est ce que je délègue à la machine ? Question de la recherche se pose aussi."

Anna ANGELI : vice-présidente du réseau français des villes éducatrices en charge du numérique

"Il faut que tous les acteurs soient ensemble : il faut que tous les acteurs puissent avoir le même niveau de formation. Pour les collectivités : il faut continuer l'effort.

Il faut savoir vers quels usages on veut aller et pouvoir avancer, commencer des formations au service du continuum éducatif : porté par les temps périscolaires cette notion de brigade, aujourd'hui les temps de formation sont insuffisants il y a besoin de présentiel et plus on formera les DSI les animateurs, plus on pourra arriver au même niveau et accomplir les objectifs communs dans les zones rurales. Il faut développer de nouveaux moyens de formation, en visio aussi par exemple."

 De l’école à la ville et donc de l’école à la vie ? question salle prof de SVT 3 enfants : le temps de sommeil a changé... smartphone tout le temps en sortant de l’école... alors quoi qu’est ce qu’on fait ? est ce que avec la nouvelle réforme on commence plus tard ? non on les fait finir plus tôt / quand s’adaptera t-on à la vie des enfants ?

Dernière modification le samedi, 21 janvier 2017
Elbaz Jennifer

Vice-présidente de l'An@é.