Elle intègre en 2009 l’équipe de formateurs du CLEMI sur les questions d’éducation aux médias numériques dont fait partie le suivi des productions médiatiques scolaires en ligne. Invité avec sa collègue Carole HOURT aux 2e rencontres « Au doigt et à l’oeil » elle participe à la table ronde sur « l’intelligence collective partagée ».
L’usage d’outils média sociaux techniques constitue-t-il une difficulté pour les enseignants qui veulent se lancer dans leur usage ?
« L’outil technique en soi ne fait pas obstacle par sa difficulté » mais faute de formation « les enseignants ne savent pas que ces outils existent et qu’ils peuvent les faire connaître à leurs élèves » répond Pauline Mercury qui pointe sans hésiter quelques raisons qui empêchent les enseignants particulièrement en Collège et en lycée, de se lancer dans leur usage . Le cadre pédagogique de l’établissement bloque selon elle l’exploitation créative des ressources numériques en classe : positionnement particulier du documentaliste, problèmes matériels , problèmes de filtrage, peuvent constituer des freins...
Comment tous ces systèmes qui facilitent l’écriture numérique, plus facilement lue à l’écran, peuvent-ils aider les élèves à penser et à déployer leur pensée ?
Pauline Mercury donne dans cet interview quelques conseils pour créer « une classe Web 2.0 » et propose quelques réponses à la seule question qui compte pour elle : « On est submergés d’informations, on dispose de tas de systèmes pour les gérer, mais après...., qu’en fait-on ?