La quatrième partie de cette conférence intitulée : « Lumières sur l’école : comment interpréter les débats éducatifs contemporains dans le monde ? », est consacrée aux politiques.
Selon Antonio NOVOA, "le concept d’Éducation intégrale , qui était un concept à beaucoup d’égard totalitaire et probablement nécessaire au début du XXe siècle, est totalement inutile au début du XXI e siècle et a aidé à une espèce d’excès de l’école".
"L’École qui se donnait une mission régénératrice et de salvation de la société a alors beaucoup envahi l’espace social et s’est donné un excès de missions".
Antonio NOVOA développe la thèse d’une école plus modeste mais faisant partie d’un Espace Public d’Éducation beaucoup plus vaste. Il faut dit-il "délimiter ce que l’école peut faire et ce qu’elle ne peut pas faire et par ailleurs responsabiliser un certain nombre d’autres acteurs ".
En effet, aujourd’hui de nombreuses directives ou d’orientations ministérielles fixent à l’école une multitude de nouvelles missions dont chacun convient de l’importance.
Mais est ce que l’école peut faire tout ça ? Est-t-il possible de demander tout ça à l’école ?
Selon lui "toute une série d’autres institutions peuvent être appelées à jouer aussi un rôle dans le domaine de l’Éducation.".
Il faudrait alors mettre les écoles "en réseau" avec ces institutions et renforcer ainsi un "Espace Public d’Éducation".
"Ce qui amènerait à une redéfinition du travail de l’école et des éducateurs."