Chaque niveau territorial fût présent - communes, regroupements de communes, cantons, départements, régions et national – à la recherche de bonnes idées et des stratégies justement complémentaires entre tous les acteurs d’un rural numérique. Il était en effet intéressant de « butiner » entre partenaires, exposants et responsables d’entreprises et de collectivités, plénières, grands ateliers, formations pour se donner les moyens de faire muter professions, habitants, citoyens et collectivités en tenant compte des réalités complexes de nos territoires.
Culture du numérique nécessaire, articulation stratégique entre public, privé ET citoyens, besoin de formation de tous les acteurs, sans oublier les élus, organiser une gouvernance équilibrée avec les services, les usages et les techniques, cet ensemble s’appui sur les valeurs de la co-organisation, de la mutualisation des savoirs et des activités, de l’anticipation de la révolution écologique et énergique et enfin de la gestion globale des données via l’open data.
Il fût également question d’éviter la multiplication des rapports, de calmer le temps des palabres et d’agir en concertation.
L’An@é a animé la 1er Table ronde sur le thème : « L’école du numérique, hors les murs »
Plusieurs questions se croisent aujourd’hui, le temps des apprentissages et des activités, le numérique et la nécessité d’accélérer les usages, et les dispositifs qui vont devoir se déployer dans les territoires éducatifs.
Quelle culture numérique peut-on développer en éducation ? Quels sont les besoins et les attentes ? Les activités périscolaires peuvent-elles y contribuer ? Comment ? Avec quelles complémentarités ? Et comment répondre aux besoins de formation ?
Sept personnes se sont présentées et ont formulé leur approche depuis leurs lieux de réflexions et d’actions :
Trois sur le terrain local : Olivier Caremelle, adjoint au maire de Lhomme, Jean François Cauche, consultant-formateur en usages innovants, Nicolas Vauzelle, président de l’Espace numérique Sud-Charente.
Deux ayant des responsabilités d’acteurs territoriaux : Marlène Lesteven, chef du service développement des usages numériques au Conseil Régional Auvergne et Sylvie Le Loup, chef de projet « services éducatifs » à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Deux représentants d’institution nationale : Pierre Perez, secrétaire général de la Délégation aux Usages de l’Internet et Jean Louis Durpaire, inspecteur général de l’Education nationale représentant Madame Catherine Becchetti Bizot.
Ils ont exprimé un besoin de complémentarité entre l’école et les différents niveaux des collectivités, de perméabilité entre les enseignants et les élèves et les parents, d’organisation nécessaire de passerelles avec les citoyens, de besoin de médiation et de médiateurs numériques, d’avoir un esprit d’innovations et non de repli sur soi, d’accompagnement des changements plutôt que du rappel du passé, d’utilisation de ressources disponibles d’une façon ouverte, d’une vision d’une société s’appropriant l’éducation avec TOUTES les modalités aujourd’hui disponibles.
L’e-éducation est bien l’affaire de tous.
La table ronde fût suivie de la signature d’une convention pour le développement de la culture numérique entre la Délégation des Usages de l’Internet, L’Association des Maires Ruraux de France, Mon Territoire Numérique et l’Association Nationale des Acteurs de L’Ecole.
Enfin, au fil des discussions et des rencontres durant les deux jours de RuraliTIC, ces questions relatives à la formation de tous les acteurs des milieux ruraux ont été évoquées. C’est le signe d’un besoin vital pour notre développement.