Retrouvailles et temps forts pour les équipes

C’est un temps fort de « retrouvailles » et pour la DRANE Occitanie, c’est un temps de construction de l’équipe, de renforcement de la cohésion entre Toulouse et Montpellier sur notre stand où nous avons eu le plaisir d’accueillir beaucoup d’événements : TNE 34 avec nos partenaires (Numériques pour elles, le Secours Populaire, le CRIJ Occitanie, les Intrépides de la Tech) et les ateliers qui ont eu beaucoup de succés (Webradio, TED-I, Polymny, voir programme).

La thématique de cette année « Éthique et sobriété numérique » a donné lieux à de belles réflexions au cours de tables rondes, d’explorcamp, d’ateliers, sur les stands de Ludovia, de Canopé et de la DRANE Occitanie entre autres, sans oublier le stand de la DNE (Direction du Numérique Educatif).

La participation de Madame la rectrice de la région académique Occitanie, rectrice de l’académie de Montpellier et chancelière des universités, Sophie Béjean, a été très appréciée. A ses côtés étaient présents : Monsieur le directeur de la DNE, Audran le Baron, Madame Mireille Brangé, pour le SGPI, Joanna Le Floch de la Banque des Territoires et Madame Marie-Caroline Missir pour CANOPE. Le Vice Président de la région Occitanie, Monsieur Kamel Chibli nous a honoré de sa présence et tous ont témoigné de l’engagement, au plus haut niveau, sur toutes les questions relatives au numérique éducatif, en matière de sobriété et d’éthique, mais aussi au sujet de l’égalité Filles Garçons, en général et particulièrement sur les métiers de la Tech.

La thématique « Éthique et Sobriété numérique » a suscité beaucoup de questions portant sur le RGPD bien entendu, la plus-value du numérique éducatif, l’impact carbone des usages...

Nous devons adopter une démarche responsable pour des usages du numérique éducatif intelligents afin de minimiser les effets négatifs d’usages tous azimuts des objets technologiques qui sont omniprésents dans notre société. 

Cette approche fait appel à un changement de tous nos usages à travers des bonnes pratiques à adopter mais aussi à la prise de conscience des jeunes qui sont nombreux à défendre l’écologie et c’est tant mieux mais qui ont aussi beaucoup de pratiques des réseaux sociaux, de divertissements en ligne très coûteuses en empreinte carbone. A leur décharge, ils n'en ont pas conscience et il faut donc œuvrer pour acculturer la société et nos élèves en particulier, à la sobriété numérique, évaluer l’impact des usages du numérique éducatif en matière de pédagogie.

Cela ne suppose pas comme certains le souhaitent, croient, que le numérique n’a plus sa place à l'École, qui, je le rappelle, est le seul endroit où le numérique est médié, des enseignants veillent, expliquent, guident, forment à ses usages. Il ne faut pas plus de numérique mais mieux.

Comment évoluer dans une société profondément numérique sans que l'École forme et accompagne les usages ?

Si tel était le cas, cela creuserait les écarts entre les familles où les enfants sont accompagnés par les parents qui ne sont pas en fracture numérique et les autres familles.

Beaucoup de Edtech l’ont bien compris, qu’il s’agisse d’équipements reconditionnés avec des indications sur leur provenance (circuits courts) ou de propositions d’activités de découverte du numérique et de l’informatique sans écran, de robotique, d’IA pour permettre réellement la différenciation pour de meilleures modalités d’apprentissage etc…

Les collectivités avec lesquelles les DAN, DRANE, DRNE travaillent se préoccupent d’éco-responsabilité, nous allons en Occitanie inclure aux labels numériques en collège et en lycée un critère portant sur la sobriété numérique.

La DRANE va participer au Cyber CleanUp Day en mars prochain pour acculturer notre administration mais aussi les écoles et établissements scolaires, les sensibiliser à l’empreinte environnementale du numérique avec des actes simples comme nettoyer ses données, gérer ses envois de mails avec pièces jointes, économiser la bande passante etc…

Tous unis pour défendre un numérique éducatif utile, responsable et respectueux.

Sabrina Caliaros