Torres Jean Christophe
" Le pouvoir digère ses ennemis "
- samedi, 19 novembre 2016
- Débats
En ces temps agités où règne la plus grande incertitude sur l’avenir, où l’instabilité des opinions et la vindicte des peuples nourrissent toutes les peurs, une pensée d’Alain nous rassure par sa justesse et son optimisme. Le pouvoir, nous indique-t-il, « digère ses ennemis et fait passer toutes leur force en sa propre substance ».
En savoir plus...Vox populi
- jeudi, 10 novembre 2016
- Débats
Nos démocraties vont mal. On le sait, la nature de la crise est profonde. Elle n’est pas simplement conjoncturelle, uniquement liée à un contexte économique défavorable qui soulignerait au mieux l’impuissance, au pire l’inaction coupable des gouvernants sur la « vraie vie » et le vrai désarroi de la population.
En savoir plus...Flambées de violence
- mercredi, 09 novembre 2016
- Débats
La multiplication des actes violents contre des personnels éducatifs comme, de manière plus globale, à l’encontre de tout dépositaire de l’autorité publique a aujourd’hui de quoi inquiéter.
En savoir plus...Comment faut-il enseigner l’amour de la patrie aux élèves ?
- vendredi, 04 novembre 2016
- Débats
En ces moments d’épreuve que nous traversons, face aux dangers qui nous menacent, la vielle réaction organique de nos institutions s’exprime à nouveau.
Le crédo du patriotisme se déclare et se décrète, se généralise dans les paroles publiques comme une morale incontestable, comme un dogme républicain, comme un fondement éthique sur lequel doivent prendre appui nos actes et nos pensées. La patrie, donc, plutôt que le monde. Le repli sur soi, sur ce qui fait notre « identité » supposément en danger plus que l’ouverture à une altérité menaçante. La fraternité close dans un entre soi plus que le respect de la diversité. Et l’école, en ces temps de crise, est sommée de s’exécuter face à cette marche en avant d’un nationalisme décomplexé.
En savoir plus...De la bonne humeur...
- mardi, 18 octobre 2016
- Analyses
Une maxime célèbre de La Rochefoucauld indique qu’il y aurait plus de défauts dans l’humeur que dans l’esprit. Nos travers, ainsi conçus, procèderaient en totalité de ce phénomène psychique sujet au changement : y compris les insuffisances de notre jugement, y compris les limites de notre intelligence. Trop de caractère finirait donc par nuire au caractère, trop d’humeurs tuerait l’esprit.
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