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Magliulo Bruno

Magliulo Bruno

Inspecteur d’académie honoraire -Agrégé de sciences économiques et sociales - Docteur en sociologie de l’éducation - Formateur/conférencier -

(brunomagliulo@gmail.com)

Auteur, dans la collection L’Etudiant (diffusion par les éditions de l’Opportun : www.editionsopportun.com ) :

  • SOS Parcoursup
  • Parcoursup : les 50 questions que vous devez absolument vous poser avant de choisir votre orientation post baccalauréat
  • Quelles études (supérieures) sont vraiment faites pour vous ?
  • SOS Le nouveau lycée (avec en particulier toute une partie consacrée aux liens entre les choix d’enseignements de spécialité et d’option facultative, et le règles de passage dans le supérieur)
  • Aux éditions Fabert : Les grandes écoles : une fabrique des meilleurs, mode d’emploi pour y accéder

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Des changements récents concernant l'évaluation des élèves provoquent une montée des tensions dans la relation parents d'élèves / professeurs

Le 18 janvier 2024, le journal Le Monde a publié un long article consacré à la montée des tensions entre professeurs et parents, à propos de l’évaluation des acquis des élèves scolarisés dans l’enseignement secondaire. Partant du constat qu’il existe depuis peu une forte augmentation du nombre des incidents signalés, cet article fait le constat que ces tensions sont particulièrement fortes durant les « années Parcoursup » (classes de première et terminale), au cours desquelles nombre de parents d’élèves réalisent que les notes et appréciations qualitatives octroyées à leurs enfants au sein de l’établissement sont déterminantes pour la réussite au baccalauréat, mais aussi, et surtout, pour obtenir satisfaction en matière d’orientation vers l’enseignement supérieur.

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Quel avenir pour les enseignements primaires et secondaires français dans le contexte durable et profond de baisse de la démographie scolaire ?

Le doute n’est plus permis : une ample et durable baisse de la démographie scolaire affecte désormais les enseignements primaire et secondaire du pays, comme ceux de la quasi-totalité des pays les plus développés. Ce phénomène, qui a commencé à se faire sentir en France en 2015 dans le premier degré, puis en 2020 dans le second degré, est porteur de défis nouveaux qui vont aller en s’amplifiant, cette tendance régressive étant appelée à s’inscrire dans la durée.

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Qu’est-ce qu’être formé en classe préparatoire veut dire aujourd’hui ?

Dans un livre publié en juin 2015 par les éditions La Découverte (« Classes préparatoires : une fabrique d’une jeunesse dominante »,), au terme d’une minutieuse étude réalisée auprès des principaux acteurs des CPGE (élèves, parents d’élèves, professeurs, membres d’équipes de direction …), Muriel DARMON, Directrice de recherche au CNRS, considère que fondamentalement, « les classes préparatoires constituent un appareil qui sert à former et transformer les élèves qui lui sont confiés », dans le but de les doter d’un portefeuille de connaissances et compétences qui les rendra aptes à franchir l’obstacle des épreuves auxquels ils seront confrontés lors des concours de fin de deuxième année,  puis durant leurs parcours en grande école, et dans la vie professionnelle.

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Dans quelle mesure les indicateurs de résultats des collèges et lycées publiés par le ministère permettent-ils de dresser un palmarès des établissements ?

Chaque année, vers la fin mars, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du Ministère de l’Education nationale met à la disposition d’un vaste public les résultats d’une enquête nationale portant sur « la manière dont les établissements accompagnent leurs élèves vers la réussite ». Par « établissements », il faut comprendre les lycées (depuis 1993) et désormais les collèges (depuis 2022), de statut public ou privé sous contrat, ayant présenté au moins trente élèves aux examens du baccalauréat ou du brevet. Pour cela, il a été conçu une batterie d’ « indicateurs de résultats ». Fin mars 2023, le Ministère a publié les résultats de cette étude, portant sur des données recueillies en 2022 auprès de 2249 lycées et 6870 collèges.

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L’abandon du projet de réforme des classes préparatoires économiques et commerciales : une « victoire » à la Pyrrus

Dans un article récent diffusé sur le site Educavox  (« Quel avenir pour les classes préparatoires aux grandes écoles ? » https://www.educavox.fr/quel-avenir-pour-les-classes-preparatoires-aux-grandes-ecoles ), nous évoquions les raisons pour  lesquelles, selon nous, une réforme profonde et globale des CPGE est nécessaire : « Si elles veulent survivre, il faudra bien que leurs soutiens acceptent d’en voir diminuer le nombre, reconnaissent la nécessité d’en remodeler les programmes en y renforçant la dimension pré professionnelle, et amplifient significativement leurs efforts en vue d’une nette amélioration de l’ « ouverture sociale », et surtout, parviennent à lever la contradiction qui oppose de plus en plus les « petites » CPGE (dites « prépas de proximité ») aux « grandes ».

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