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Magliulo Bruno

Magliulo Bruno

Inspecteur d’académie honoraire -Agrégé de sciences économiques et sociales - Docteur en sociologie de l’éducation - Formateur/conférencier -

(brunomagliulo@gmail.com)

Auteur, dans la collection L’Etudiant (diffusion par les éditions de l’Opportun : www.editionsopportun.com ) :

  • SOS Parcoursup
  • Parcoursup : les 50 questions que vous devez absolument vous poser avant de choisir votre orientation post baccalauréat
  • Quelles études (supérieures) sont vraiment faites pour vous ?
  • SOS Le nouveau lycée (avec en particulier toute une partie consacrée aux liens entre les choix d’enseignements de spécialité et d’option facultative, et le règles de passage dans le supérieur)
  • Aux éditions Fabert : Les grandes écoles : une fabrique des meilleurs, mode d’emploi pour y accéder

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Parcoursup : mode de fonctionnement

D’un côté, en 2024,  916000  demandeurs d’admission en première année d’un premier cycle de l’enseignement supérieur français, parmi lesquels 645000 élèves scolarisés en classe terminale d’un lycée français (y compris ceux des lycées français de l’étranger), 170000 étudiants redoublant leur première année d’études supérieures et demandeurs d’une réorientation (celles et ceux qui redoublent dans la même filière ne repassent pas par le portail Parcoursup), 66000 personnes souhaitant reprendre leurs études à ce niveau après une ou plusieurs années de vie active, et 35000 candidats scolarisés en classe terminale de l’enseignement secondaire à l’étranger, désireux de venir faire leurs études supérieures en France.

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Parcoursup contribue à développer la sélection à l’entrée des universités françaises

En France, on utilise fréquemment l’expression  « système dual » pour qualifier l’enseignement supérieur, se référant au fait que, depuis 1806, sous le règne de Napoléon 1er, il se compose  d’une part des formations universitaires très majoritairement constituées par des premiers cycles généralistes non sélectifs, et d ‘autre part,  d’un ensemble d’établissements sélectifs de petite taille : les écoles supérieures, parmi lesquelles celles que l’on nommait alors « écoles spéciales », les ancêtres de nos actuelles grandes-écoles, qui répondaient et répondent encore en grande partie au besoin de former des professionnels de divers niveaux, et notamment les futures élites administratives, militaires, enseignants, ingénieurs, dirigeants d’entreprises…

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La réforme du collège s’attaque à un monument historique : le collège unique

A la mi-mars 2024, divers textes réglementaires ont été publiés, venant officialiser la mise en œuvre, à compter de la rentrée de 2024, d’une réforme du collège. Nous sommes tentés de dire « encore », tant ce maillon de la chaîne éducative en a connu depuis sa naissance dans sa version actuelle de « collège unique ». Dans leur monumental ouvrage, publié en 2015 aux éditions de La Documentation Française, sous le titre « Les politiques de l’éducation en France », Antoine Prost et Lydie Heurdier en recensent 27 entre 1975 (année de création du collège unique) et 2014, auxquelles on peut ajouter une dizaine d’autres survenues de 2014 à nos jours.

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Des changements récents concernant l'évaluation des élèves provoquent une montée des tensions dans la relation parents d'élèves / professeurs

Le 18 janvier 2024, le journal Le Monde a publié un long article consacré à la montée des tensions entre professeurs et parents, à propos de l’évaluation des acquis des élèves scolarisés dans l’enseignement secondaire. Partant du constat qu’il existe depuis peu une forte augmentation du nombre des incidents signalés, cet article fait le constat que ces tensions sont particulièrement fortes durant les « années Parcoursup » (classes de première et terminale), au cours desquelles nombre de parents d’élèves réalisent que les notes et appréciations qualitatives octroyées à leurs enfants au sein de l’établissement sont déterminantes pour la réussite au baccalauréat, mais aussi, et surtout, pour obtenir satisfaction en matière d’orientation vers l’enseignement supérieur.

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Quel avenir pour les enseignements primaires et secondaires français dans le contexte durable et profond de baisse de la démographie scolaire ?

Le doute n’est plus permis : une ample et durable baisse de la démographie scolaire affecte désormais les enseignements primaire et secondaire du pays, comme ceux de la quasi-totalité des pays les plus développés. Ce phénomène, qui a commencé à se faire sentir en France en 2015 dans le premier degré, puis en 2020 dans le second degré, est porteur de défis nouveaux qui vont aller en s’amplifiant, cette tendance régressive étant appelée à s’inscrire dans la durée.

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