Mobilité et immobilité dans les espaces numériques.
- lundi, 17 août 2015
- Débats
Everywhere and anywhere, l’expression anglo saxonne décrit assez bien la façon dont on accède actuellement à l’espace informationnel numérisé.
Nous pouvons saisir l’information en tout temps et en tout lieu. Smartphone, tablette, apple watch ( à quand les implants humains ? ) sont devenus des prolongements de notre moi. Tout est consultable jusqu’à satiété. Dans ce contexte, je me pose la question suivante : Faut-il être obligatoirement en mouvement pour accéder aux données ?
En savoir plus...Mobiliser pour de bon l’attention des élèves, un défi pour l’école d’aujourd’hui
- vendredi, 24 juillet 2015
- Débats
Tenez, profitez donc un peu de l’été pour échanger avec vos ados ou ceux de vos amis si vous n’avez pas ou plus l’âge… Ils sont en général plus disponibles, plus reposés — quoique ! —, moins préoccupés par les contingences matérielles, à l’exception peut-être de leur bronzage dont ils n’arrivent pas vraiment à parfaire la finition.
En savoir plus...Des albums didapages dans des projets de classe
- mardi, 23 juin 2015
- Pratiques
Ce projet portait sur un travail autour de la lutte contre le racisme a concerné une classe de CM1/CM2, 22 élèves, de l'école Langevin-Wallon, à Septèmes, classée en REP.
En savoir plus...Pour une éducation du III° millénaire
- mercredi, 17 juin 2015
- Reportages
Invitée au Forum Changer d'Ere à participer au débat " Pour une éducation du 3ème millénaire" auprès de Erwan Kezzar, co-fondateur de l’école Simplon, Jérémie Fontanieu, enseignant en Sciences Économiques et Sociales au lycée de Drancy (93) et de François Taddei, généticien, directeur du CRI, Centre de recherche interdisciplinaire à Paris 1, je m' interroge: la révolution éducative sera t-elle au rendez-vous ? En est-elle à ses balbutiements? Voit-on poindre des changements?
La révolution éducative : ce n’est pas qu’une affaire de technique, c’est une affaire de concepts, de représentation sociétale, d’approche politique et culturelle, et surtout une approche volontariste.
Accès à l'article : http://www.educavox.fr/accueil/debats/la-revolution-educative-sera-t-elle-au-rendez-vous
En savoir plus...E.learning, donnez nous du temps (suite)
- jeudi, 04 juin 2015
- Didactique
Je voudrais compléter mon précédent article pour préciser mes cadres réflexifs sur la question du temps en e-learning. Je disais :
« Ainsi lorsque l’on souhaite que des personnes se forment au e.learning, il faut avant toute chose définir précisément quel sera le rapport au temps entre le travail et à la formation. La rédaction d’une convention bipartite me semble tout indiquée.«
Définir le temps est la question centrale, parce que sa non définition est source de malentendus. C’est d’ailleurs une question ancienne dans le monde de l’éducation. Je pense ici aux statuts des 15 heures et 18 heures hebdomadaires dans le secondaire, les 192 heures annuelles dans le supérieur. Le grand public ne retient que les heures de présence devant les élèves et les étudiants et jamais les temps de préparation. On évoque des concepts qui sont complémentaires mais pas identiques.
Lorsqu’il s’agit de la formation au e.learning, la question est identique. Il est indispensable de déterminer quel est le périmètre du temps de chacun des acteurs pendant les périodes de formation. Il faut le formaliser, lui donner des valeurs mathématiques et cesser de se reposer sur l’éthique professionnelle qui est bien souvent une forme de bénévolat qui n’ose pas dire son nom. La définition doit être construite de façon collaborative en associant de façon étroite le donneur d’ordre et celui qui se forme (l’apprenant).
- Le donneur d’ordre, je l’ai précisé dans le premier article, doit définir la nature des temps, la cadrer :
- Cadrer le temps de travail sur le poste identifié. Il fait l’objet de la rédaction d’une fiche de poste ou ce qui en fait office.
- Cadrer le temps de la formation. La formation au e-learning n’est pas une activité de surface. J’entends pas là qu’elle ne peut se réduire au simple rendu d’un livrable technique ni à atteindre l’objectif qui consiste à maîtriser les fonctionnalités de diverses solutions techniques. Il est indispensable que les apprenants s’engagent aussi dans une démarche qui unit la production livrable ET la réflexion tout aussi nécessaire sur les enjeux de cette production. Le travail de conception technique et celui de d’analyse prennent du temps. Dans cette perspective il faut que les apprenants assimilent l’idée que toute la démarche est par essence technico – conceptuelle, un rapport permanent entre la main et la pensée. L’absence de réflexion sur le temps de formation, entraîne de facto chez les apprenants le sentiment d’urgence. Il les amènera à opérer des choix contreproductifs. Ils privilégieront, en toute logique, l’opérationnel en négligeant le conceptuel. Cette dichotomie contrainte revient à créer un fossé entre l’acte de manipulation de la souris, considéré comme acte de production (une opération manuelle) et la réflexion sur les enjeux du e-learning considérée comme un acte conceptuel à orientation universitaire.
- Le stagiaire – Les organisations sociales sont par essence complexes. S’il est indispensable que les structures apprennent à définir (attribuer) un vrai temps de formation « Un temps sans impureté ni défaut » pour citer Foucault in surveiller et Punir, il faut que les apprenants apprivoisent ce temps. Se débattre dans un perpétuel mouvement pendulaire entre sa mission et sa formation est inconfortable. Pour autant l’argument du « Je manque de temps » peut être un argument dilatoire, un paravent pour se protéger. Cadrer le temps en amont de tout engagement de formation est me semble t-il protecteur pour toutes les personnes engagées dans le dispositif :
- L’apprenant qui aura la certitude de dégager un temps fléché (à l’exclusion de tout autre).
- Le donneur d’ordre – il sera en droit de demander des comptes puisqu’il aura accordé ce temps « cadré et normé » nous nous orientons vers l’obligation de résultat.
« Donner » du temps est en fait un processus contractuel qui consiste à préciser ab initio les enjeux, pour le donneur d’ordre et pour le formé. Nous ne sommes pas loin ci du principe du ROI (Return On Investment) ou retour sur investissement qu’a bien décrit Jacques Rodet pour le tutorat. Nous nous plaçons ici plutôt dans une démarche d’analyse des « gains cachés » que la comptabilité classique peine à quantifier.
Je creuse cette analyse sur le temps avec obstination, certains diront avec obsession mais je pense que c’est une des clés de la réussite du développement du e-learning. Nous en sommes au début des procédés de généralisation et il faut passer par la phase de la formation des formateurs. Donnons leur ce temps, temps du manipulatoire et temps de la conceptualisation.
Soyons capables de collaborer sur ce processus réflexif.
Vous qui lisez ce billet, êtes invités à contribuer à cette réflexions, à donner votre avis, y compris divergent, cela participe au processus collaboratif que nous appelons de nos vœux.
En savoir plus...A la rencontre de Petite Poucette, par-delà les frontières
- vendredi, 29 mai 2015
- Reportages
À l’invitation l’édition 2015 du REFER (Rendez-vous des écoles francophones en réseau) et plus spécialement de Monique Lachance (@lacmonique) et de Nathalie Couzon (@nathcouz), la réflexion a été engagée sur le thème “Le numérique à l’école : entre humanisme et utilitarisme”.
En savoir plus...Les nouveaux spartiates
- jeudi, 28 mai 2015
- Débats
Un atavisme éducatif
L’actuel débat autour de la réforme du collège présente l’avantage de faire saillir les questions les plus fondamentales sur l’école. A plus d’un titre en effet, les positions adoptées et les arguments avancés renouent sans le savoir avec les problématiques les plus originelles de notre histoire républicaine.
En savoir plus...Pourquoi l’apprentissage assisté par la technologie ne parviendra pas, à lui seul, à résoudre la crise de l’éducation ?
- mercredi, 27 mai 2015
- Débats
La journaliste américaine spécialisée dans les questions d’éducation, Peg Tyre (@pegtyre) auteur notamment de La bonne école, revient dans un long article pour Medium sur l’usage de l’informatique à l’école. La révolution de l’apprentissage personnalisé assisté par la technologie promet un enseignement adapté, permettant aux algorithmes de recalibrer en continu les apprentissages pour répondre aux besoins des élèves. Faut-il croire que tout le monde va pouvoir recevoir demain l’éducation personnalisée qui était autrefois réservée à l’élite ?
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