D’après cette analyse, les enseignantes ont des usages scolaires du numérique plus diversifiés et plus intensifs en classe, et donnent davantage de devoirs à la maison faisant usage du numérique.
Un lien est possible avec la formation continue, puisqu’elles se forment davantage à la pédagogie et au numérique (2 à 3 fois plus ces 5 dernières années). Pour autant, les problématiques qu’elles rencontrent autour du numérique éducatif font ressortir le manque de formation, mais également, le temps pour s’y investir, des équipements insuffisants ou obsolètes et la peur des pannes : des problématiques plutôt concrètes donc.
Quant aux hommes enseignants, si les points ci-dessus sont à considérer à tendance négative et les problématiques rencontrées, plutôt abstraites (la réticence personnelle, l’inutilité du numérique dans sa discipline et l’investissement non reconnu, ainsi qu’à moindre échelle, la gestion de l’attention), ils semblent utiliser davantage les supports numériques, hors manuels ou livres qui sont préférés au format papier.
Le niveau scolaire influe aussi sur les usages et perceptions autour du numérique éducatif, comme le montre cette étude, puisqu’elle porte sur les niveaux collège, lycée et université.
L’article est disponible en ligne :
Dernière modification le mardi, 17 septembre 2019https://www.researchgate.net/publication/330635351_Analyse_des_pratiques_numeriques_des_enseignants_du_college_a_l'universite_au_prisme_du_genre