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Lors de la 18e Biennale de la Danse qui a eu lieu à Lyon cet automne, les visiteurs ont pu découvrir un parcours inédit : celui de la danse connectée. Situé à l’intersection des corps et des technologies, ce projet propose d’interroger notre rapport à l’image dans des pratiques traditionnellement axées sur le mouvement organique. Réalité augmentée, casques VR, capteurs de mouvement… sont-ils autant de gadgets encombrants ou les vecteurs d’une connexion plus profonde avec le public ?

Le spectacle vivant se redéfinit.

Dans un monde où les médiations technologiques abondent, écrans, smartphones et langages de programmation participent à notre expérience, qu’elle soit quotidienne ou sublimée dans une création artistique. Désireux de rompre avec une rigidité disciplinaire qui cantonne les pratiques artistiques à des genres aux codes spécifiques, les organisateurs de la biennale ont voulu intégrer ce rapport à la technologie dans les créations proposées cette année. Et avec succès : des listes d’attente régulaient l’entrée à ces expériences prisées, au cours desquelles les participants ont pu éprouver des paysages virtuels défiant les lois de la physique, ou encore s’immerger dans une intimité simulée avec les danseurs. Une expérience vertigineuse, selon certains, où le bouleversement des sens appelle à désinhiber le corps. Autrement dit, un dispositif qui donne une étrange envie de danser.

Accès à l'article publié par Emma Kraak sur www.lettresnumeriques.be

http://www.lettresnumeriques.be/2018/11/16/danse-connectee-rencontre-entre-deux-univers/

An@é

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